WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Comment l'entreprise peut-elle renforcer la cohésion d'équipe?

( Télécharger le fichier original )
par Aurélie Boslé
Ecole Eurpéenne de Commerce - Master Européen Management et Stratégie dà¢â‚¬â„¢Entreprise 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2) Devenir des « Super-Communicants » grâce à la Programmation Neurolinguistique PNL

Selon Anthony Robbins, « La communication est un pouvoir. Ceux qui en maitrisent l'emploi peuvent modifier la notion qu'ils ont du monde et la notion que le monde a d'eux. » Détenir le pouvoir c'est avoir la capacité d'influencer les décisions et le comportement des autres. Notons que le pouvoir dispose de cinq piliers : l'attente d'une récompense (monétaire ou sociale), les contraintes et les craintes (présence de menaces et de punitions), la légitimité conférée par des normes et des coutumes (pouvoir de la démonstration, par exemple la capacité à remplacer un salarié malade, le respect et l'identification à la personne qui détient le pouvoir et pour finir, la connaissance des expériences, des compétences et des pratiques du leadership. La PNL nous donne les outils pour exercer ce pouvoir de communication. Avant toute chose mentionnons la définition que les théoriciens de la PNL donnent à « relation de communication ». « Il y a relation de communication entre humains quand cette rencontre suscite une réaction émotionnelle ou tient compte des réalités émotionnelles (ou des sentiments) d'au moins un protagoniste de la communication. »71 Cette définition ne nous étonne pas, nous en avons fait état tout au long de cette thèse. René de Lassus ajoute à cela, comme nous avons déjà pu le traiter dans notre partie sur les transactions dans l'Analyse Transactionnelle, « Prendre en considérations les émotions, les sentiments, ne signifie pas obligatoirement qu'il faut aimer les gens avec qui nous communiquons. »72 Il faut ainsi s'imposer la rigueur suivante : avoir égard des réalités émotionnelles de nos interlocuteurs avec la nuance de ne pas s'impliquer personnellement. L'Analyse Transactionnelle nous a appris que nous nous trouvons ou risquons de nous trouver très souvent dans des jeux psychologiques, ces jeux psychologiques ne sont autres qu'une relation d'influence poussée à l'extrême. Nous avons vu que la communication est un pouvoir, et que le pouvoir est un exercice d'influence, cela signifie que dans chaque relation de communication, verbale ou non verbale, nous nous trouvons dans une relation d'influence. Je tiens à préciser, que l'expression « relation d'influence » n'a pas ici un sens péjoratif. La PNL nous donne donc des outils pour mieux communiquer, pour devenir des « Super-Communicants », ou plutôt pour nous sensibiliser aux capacités déjà présentes en nous... Cela signifierait-il que nous sommes des « Super-Communicants » en puissance sans nous en rendre compte ?! René de Lassus nous le confirme et nous le prouve de la manière suivante : « Nous disons tous à certains interlocuteurs des phrases commençant par « Dites-vous bien... » ou « Essayez d'imaginer... » et « Que ressentirez-vous si... » »73. Nous avons donc simplement besoin d'une « mise à jour » de nos compétences, de l'acquisition de certains détails, et de faire plus attention à notre façon de communiquer pour devenir des « Super-Communicants ». Voici donc la recette pour s'élever au niveau d'un « Super-

71 René de Lassus, La communication efficace par la PNL, p.18, Marabout, 1992

72 René de Lassus, La communication efficace par la PNL, p.19, Marabout, 1992

73 René de Lassus, La communication efficace par la PNL, p.37, Marabout, 1992

51 | P a g e

Communicant ». Deux choses primordiales sont à garder à l'esprit : rien n'est laissé au hasard et pour ce faire un plan, un processus est suivi minutieusement, il pourrait s'agir d'un cahier des charges de la communication ! Les « Super-Communicants » agissent également par présupposés et selon les règles de politesse (que tout le monde connait), comme nous allons l'étudier.

La première étape est d'établir un lien puissant avec notre interlocuteur, je dirai même un lien puissant et invisible. En effet, il s'agit de porter son attention vers tous les détails de notre interlocuteur, aussi insignifiants qu'ils puissent paraitre de premier abord. Cela passe par les mouvements des yeux, les mouvements du visage et du corps, le rythme respiratoire, etc. Cela concerne l'analyse de la communication non-verbale. Il en va de même pour la communication verbale, l'analyse doit être aussi fine, aussi poussée. La PNL appelle cette analyse la « calibration ». La somme de ces analyses, de la communication non-verbale et verbale, porte en PNL le nom de « synchronisation physique et verbale ». Cette synchronisation passe aussi par l'attitude du « Super-Communicant », qui va se synchroniser physiquement avec son interlocuteur. Cela signifie que le « Super-Communicant » va adopter la même posture physique, les mêmes gestes que son collaborateur, comme s'il s'agissait de symétrie, d'un reflet dans un miroir ! En plus de s'accorder physiquement avec son interlocuteur, le « Super-Communicant » s'accorde verbalement, linguistiquement c'est-à-dire qu'il emploiera les mêmes termes notamment en ce qui concernes les verbes et les mots les plus importants de la phrase (ces termes sont appelés prédicats) dans une reformulation, voulant signifier à son interlocuteur qu'il a bien compris son message. Il arrive que les « Super-Communicants » synchronisent les prédicats avec le système sensoriel de leur interlocuteur, c'est-à-dire qu'ils utilisent des termes en rapport avec nos cinq sens, comme par exemple « je vois ce que vous voulez dire... », « j'entends bien votre problème... », « je sens vos émotions... », etc. Une fois ce lien puissant établit par la calibration et renforcé par la synchronisation physique et verbale, les « Super-Communicants » se concentrent sur la conduite, partie importante de cette première étape. René de Lassus déclare 74que la conduite c'est

« L'action qui consiste à amener son interlocuteur là où l'intervenant se propose de la faire parvenir (à se sentir mieux, à écouter, ou à acheter). »

Cette conduite permet alors de diriger la communication à notre aise. Notons que cela est très utile lors d'une vente, car la phase de négociation s'en trouve simplifiée.

La seconde étape consiste à établir un cadre et à fixer des objectifs. Cette étape demandant de la rigueur permet de s'astreindre à une ligne de conduite et de ne pas s'éparpiller. Le cadre définit, il en sera de même avec les objectifs. Il est toujours plus aisé d'atteindre son but si l'on sait où l'on va. Le « Super-Communicant » va ainsi s'appliquer à déterminer les objectifs auxquels son interlocuteur souhaite accéder, en le questionnant, afin que ses buts, ses attentes, soient énoncés clairement en « objectifs réalistes, positifs et spécifiques. » Pour illustrer ce propos, j'emprunte l'exemple75 que René de Lassus a employé :

« Il s'agit de « transformer le « voeu » trop diffus de Paul Durand : « Que ça aille mieux entre mon fils et moi ! » en : « Je souhaite dialoguer clairement - c'est-à-dire d'une façon où lui et moi nous nous comprenons - au sujet de ses études, c'est-à-dire :

74 René de Lassus, La communication efficace par la PNL, p.47, Marabout, 1992

75 René de Lassus, La communication efficace par la PNL, p.50, Marabout, 1992

52 | P a g e

écouter son point de vue, donner le mien et négocier un compromis satisfaisant pour nous deux. Pour cela je veux disposer de 3 heures pendant lesquelles nous ne soyons pas dérangés. »

La troisième étape est une recherche de ressources qui serviront à la quatrième étape dite d'intervention. Il est ici question d'accéder aux ressources internes de son interlocuteur (souvenirs, expériences, imagination, créativité) et à ses ressources externes (ses observations, ses demandes formulées à son entourage, à ses collaborateurs par exemple). La calibration permet à chaque instant de vérifier que l'interlocuteur est en contact, c'est-à-dire que sa tête et son esprit sont bien présent, qu'il est prêt à réfléchir dans le sens voulu par le « Super-Communicant ».

La quatrième étape d'intervention repose sur le choix d'une « technique », sur le « modèle » que le « Super-Communicant va utiliser pour interpeller son interlocuteur. Il pourra par exemple mettre à profit la « confrontation » propre à l'AT que nous avons étudiée précédemment, ou encore se servir de la « visualisation créatrice ». La « visualisation créatrice » constitue la capacité que nous avons à nous imaginer entrain de d'accomplir une action, de réussir cette action, qui pouvait nous paraitre compliquée jusqu'à ce moment. De nombreux sportifs l'utilisent seuls, ou à l'aide d'un coach mental. Pour ma part, j'emploie cette technique en équitation pour mémoriser un parcours mais aussi pour me réconforter, m'encourager en me convaincant que je suis capable de le réussir. Une autre méthode ayant aussi porté ses fruits est connue sous le nom de « dissociations » ou « associations ». Si un facteur de la réalité extérieure a un impact négatif sur l'individu, ce dernier sera victime d'une association de son esprit, qu'il faudra éliminer. Cela arrive lorsqu'une situation donnée laisse un mauvais souvenir dans l'esprit de l'individu, et qu'à un moment futur ces éléments ayant provoqués le malaise, ressurgissent dans une situation différente, provoquant à nouveau ce malaise, en raison du mauvais souvenir inhérent à ces facteurs déclencheurs. Le « Super-Communicant » agira en redonnant confiance à son interlocuteur et en faisant en sorte qu'il ancre un bon souvenir dans son esprit en liaison avec ces facteurs. Il l'aidera ainsi à créer une situation heureuse. Cette méthode s'applique généralement en thérapie, mais peut aussi trouver son utilité dans les relations professionnelles, lorsque le manager devra soutenir un de ses collaborateurs dans une situation similaire où ce dernier a déjà échoué.

Le « Super-Communicant » pourrait s'arrêter à cette quatrième étape car l'intervention a pris fin, mais dans un souci de jusqu'au-boutisme, deux étapes s'ajoutent. Il s'agit de s'intéresser aux décisions et aux changements que l'interlocuteur va prendre et appliquer, que René de Lassus nomme « Un pont vers le futur », puis d'une « vérification écologique » impliquant que les « Super-Communicants » vérifient que les modifications que va opérer l'interlocuteur sur son environnement n'aient pas d'effets néfastes.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984