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Les causes objectives d'irresponsabilité pénale en droit positif congolais. Cas des décisions rendues par le TGI/Bukavu sur l'état de nécessité.

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par Prince Mulus MULUNGULA KYABU
Université Officielle de Bukavu - graduat en droit 2015
  

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§4. Ordre de la loi ou commandement de l'autorité et la responsabilité civile.

Celui qui est justifié par la loi ou par l'ordre reçu ne peut engager sa responsabilité civile. L'ordre de la loi et le commandement de l'autorité sont inconciliables avec la notion de faute civile : aucune faute ne peut être logiquement imputée à celui qui exécute sans excès son devoir d'obéissance. Par contre, le donneur d'un ordre illégal pourra répondre pénalement et civilement des conséquences résultant de l'ordre manifestement illégal.

§5. Antécédent historique

La problématique de l'ordre illégal a été particulièrement rencontrée lors du procès de NUREMBERG, où le Tribunal international chargé de juger les crimes des Nazis commis pendant la seconde guerre mondiale, a établi la responsabilité pénale, aussi bien dans les chef des dirigeants que les agents sous ordres.

La responsabilité pénale des dirigeants a été engagée pour avoir ordonné des crimes contre la paix et les crimes contre l'humanité, en violation de l'ordre public et de la légalité commune aux nations civilisées. La responsabilité des exécutants a été engagée pour avoir commis des actes certes ordonnés par la hiérarchie mais dont l'illégalité manifeste ne pouvant échapper à tout homme raisonnable.

Tel est aussi le cas du procès de Jean Pierre Bemba Gombo, l'ex vice-président de la RDC qui a été reconnu coupable par la CPI des crimes de guerre et de crimes contre l'humanité car à l'époque il fût le chef de la rébellion MLC qui occupait la partie Nord-Ouest de la RDC, frontière avec la république Centrafricaine où ses hommes traversaient la frontière pour aller secourir Ange-Félix Patassé, ex-président de la Centrafrique menacé de coup d'Etat. Ces troupes sont accusées de plusieurs exactions sur les populations civiles. C'est ainsi que la CPI a estimé que Bemba est pénalement responsable en tant que commandant militaire des crimes commis par ces troupes dans un pays tiers.

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