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La protection judiciaire de l'enfant en conflit avec la loi: cas de coups et blessures volontaires et de vol


par Herman NSIALA FUMULONDO
Université de Kinshasa - Licence 2021
  

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Extinction Rebellion

§3. Constat général des statistiques présentées

Le constat général que nous pouvons faire à la lumière de toutes ces statistiques présentées ci-dessus, ce que, de manière générale, ces statistiques nous fait croire que le taux de la délinquance juvénile a tellement a baissé ces deux dernières années, mais en outre, ces chiffres présentés ne reflètent en aucun cas la réalité vécu au quotidien de la criminalité juvénile dans la ville de Kinshasa, précisément dans le district de Tsangu. Il y a donc un faible pourcentage de la criminalité juvénile dans ces chiffres, si l'on doit partir de la vie quotidienne des jeunes, de ce qui se passe presque tous les jours à travers la ville de Kinshasa, ce que fournissent nos médias et autres sources d'informations telles que le sondage et surtout notre propre expérience entant que citoyen de la ville et résidant dans ce district.

L'on aperçoit tout de suite que peu de manquements seulement sont révélés à l'autorité judiciaire ; l'on arrête pas vraiment les vrais auteurs de manquements, ils sont souvent protégés par les habitants du quartier et leurs parents, or, la dénonciation est l'une des possibilités par lesquelles l'officier de police judiciaire ou l'officier du ministère public s'informe de la commission d'un fait infractionnel, et peut par la suite ouvrir des enquêtes pour établir ses responsables et ouvrir un dossier judiciaire à leur charge.

Ainsi les chiffres présentés de manière générale par les tableaux ci-dessus, démontrent bien qu'il y a un très faible pourcentage de la criminalité légale.

Aussi, l'on constate que c'est presque les mêmes cas de manquements qui se répètent chaque année. Les chiffres concernant les coups et blessures et le vol au cours de l'année 2020 et 2021 nous fait constater que le manquement de vol par les enfants a tellement augmenté et cela se comprend car, la majorité de ces enfants en situation de délinquance ne sont pas encadrés, ils manquent de quoi se nourrir, ils n'ont pas une bonne prise en chargepar la famille et par l'Etat.

Mais, concernant les décisions prises par les juges au cours de ces deux années passées, on a vite compris que les juges ont beaucoup plus pris la décision de placer les enfants auteurs de manquements de coups et blessures volontaires et le vol à la Prison centrale de Makala au quartier spécial pour enfants du pavillon 9 et 10, qui du reste n'est pas un endroit propice pour la rééducation et surtout la réinsertion de ces derniers. D'autant plus que, dans la réalité sur terrain, il n'est pas facile d'affirmer que les pavillons 9 et 10 de la prison centrale de Makala, où sont placés les enfants par les juges soit au titre de mesure provisoire, soit au titre définitive, soit conforme au principe de l'intérêt supérieur de l'enfant, particulièrement en ce qui concerne la santé de ce dernier.

Ainsi donc, ce constat devrait normalement amener les juges des enfants tout en observant des conditionnalités légales à envoyer plusieurs dossiers des enfants accusés d'être en conflit avec la loi devant les comités de médiation. Et une médiation concluante épargne l'enfant des inconvénients non seulement de la procédure judiciaire mais surtout de ceux de son lieu de placement ou d'internement. D'autant plus que l'enfant retourne aussitôt en famille.

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