Section 2.2. L'EVOLUTION DU REGIME
2.2.1. Societes Concernees Et Conditions D'option
Pour pouvoir preten dre au statut SIIC une societe doit
repon dre a 3 conditions specifiques :
- il doit s'agir de societe par actions (anonyme ou en
comman dite) cotees sur un marche reglemente
- elle doit avoir pour objet principal: l'acquisition ou
la construction d'immeubles en vue de la location (ou la detention directe ou
in directe dans des personnes dont l'objet social repon d a cette
definition)
- elle doit avoir un capital social est au minimum de 15
millions d'euros (volet 4 du regime)
Peuvent aussi constituer des SIIC les filiales de ces
societes. Pour cela elles doivent :
- titre detenues directement ou in directement au moins
a 95% par la societe mère,
- soumises a l'IS,
- avoir un objet social i dentique.
Il est par ailleurs a noter qu'une societe qui opte pour
le statut SIIC, y opt e expressement et de manier e irrévocabl
e.
De plus lors de la mise en place du statut, la societe
devra acquitter une taxe de 16.5% (( exit tax )) sur la valeur des
plus-values latentes (impot i dentifie mais non exigible) de ses
actifs
immobiliers (reevaluation des actifs) payable sur 4
ans en 4 parts egales. Les plus values
latentes sont determinees par le biais d'expertise
immobilière (en collaboration avec l'a dministration
fiscale).
2.2.2. De SIIC1 a SIIC4
Le regime des Sociétés d'Investiss em ents
Immobili ers Coté es (SIIC) a ete cree par la loi de
finance pour 2003 (loi n°2002-1575 du 30 decembre
2002, article 11) cepen dant ce regime n'a cesse d'evoluer pour 3 raisons
principales :
- d'installer les bases du regime et de rendre ce
dernier rapi dement operationnel,
- d'ameliorer le regime afin qu'il repon de au mieux aux
exigences des societes immobilières, de l'etat et des
actionnaires,
- d'accompagner et de s'a dapter aux evolutions du
marche.
Les (( fon dateurs )) du regime n'avaient par pour
finalite la mise en place d'un regime complet et fige
slid : Evolutions, Changement de statut & limites
du regime
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Les paragraphes suivants vont traiter de l'evolution du
regime depuis 2003. a) SIIC 1
Le premier volet du statut SIIC, dit SIIC 1, institut
une certaine transparence et contrainte en matiere de fiscalite.
Cette transparence fiscale est nouvelle et
exceptionnelle pour les societes cotees en bourse.
Elle existe, en revanche, depuis toujours dans les SCPI
et memes dans les SCI transparentes.
Le statut SIIC s'accompagne donc d'avantages fiscaux mais
aussi de contraintes en terme de redistribution.
Les avantages se tra duisent par :
- une exoneration de l'impot sur les societes (IS) pour
la fraction des benefices nets provenant de l'activite immobiliere,
- une exoneration des plus-values sur cession d'immeuble
ou de participation dans des personnes morales soumises au statut,
- une exoneration des divi den des verses,
Les autres activites (non immobilieres), si elles
existent, sont imposees au taux de droit commun (33.33%).
Cepen dant les avantages s'accompagnent en general
toujours de contraintes, les SIIC ne derogeant pas a la regle. Elles doivent
:
- le paiement d'une « exit taxe » de 16.5% sur
les plus value latentes, payable sur 4 ans a parts egales,
- distribuer au minimum 85% des benefices nets provenant
de l'activite immobiliere avant la fin de l'exercice qui suit leur
realisation,
- distribuer au minimum 50% des benefices provenant de
la cession d'immeubles ou de participations avant la fin du deuxieme exercice
suivant leur realisation,
- distribuer 100% des divi den des de leurs filiales
ayant opte pour le regime special ou des divi den des provenant d'une autre
SIIC lorsque les SIIC concernees ont des liens de dependance. Lorsqu'ils sont
preleves sur des benefices exoneres, les divi den des distribues par les SIIC
n'ouvrent pas droit au regime des societes mères (articles 145 et 216 du
CGI).En revanche, lorsqu'ils sont preleves sur des benefices taxes au taux de
16,5%, ils ouvrent droit au regime des societes mères. Le regime des
societes mères reside dans une exoneration des divi den des provenant
des filiales (deduction extracomptable sur l'etat n°2058-A).
En
slid : Evolutions, Changement de statut & limites du
regime
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contrepartie, la societe mere doit proce der a une
reintegration d'une quote-
part de frais et charges de 5% du montant des divi den
des bruts.
b) SIIC 2
Le regime fiscal SIIC entre en vigueur au 1 janvier
2003 a ete mo difie pour la premiere fois par la loi de finance rectificative
pour 2004. Cette modification permet au regime de retrouver un nouveau souffle
en facilitant et en favorisant l' externalisation du patrimoin e immobili er
des entreprises frangais es par l e biais d'apports avec remuneration en
titres.
Ce 2eme volet du regime permet en effet
aux SIIC de constituer des portefeuilles d'actifs issus de l'externalisation
tout en beneficiant d'une fiscalite allegee en matiere de cession pour le ce
dant. Les operations de credit-bail sont integrees a ces operations
d'apport.
Depuis le 01 janvier 2005 et jusqu'au 31 decembre
2008 (initialement jusqu'au 31/12/07), toute societe in dustrielle ou
financiere peut apporter ses actifs immobiliers a une societe fonciere faisant
Appel Public a l'Epargne ceci en en acquittant un impNt re duit de 16.5% sur
les plus value de cession (au lieu d'une imposition au taux de droit commun de
33%1/3). Cet apport d'actifs se fait en echange d'actions emanant de la SIIC,
actions pouvant etre conservees ou reven dues. Cepen dant les procedures
d'apports etant relativement lourdes, le 2eme volet du regime n'a pu reellement
profiter qu'a des operations relativement importantes.
La SIIC s'engage par ailleurs a conserver l'actif pour
une duree d'au moins cinq ans, sous peine d'une amen de egale a 25 % de la
valeur de cession du bien.
c) SIIC 3
La loi de finance rectificative pour 2005 a modifier pour
la 2eme fois le regime SIIC. Le volet SIIC 3 :
- permet desormais une remuneration des apports a la
fois en titre ou en numeraire
- eten d la faculte d'externalisation aux operations de
vente d'actifs immobili ers (et non plus seulement pour les operations
d'apports), operations beaucoup plus simples que des apports. En d'autres
termes toute societe assujettie a l'IS ce dant un ou plusieurs actifs
immobiliers, a une societe tierce beneficiant du statut SIIC, acquittera un
imp8t sur la plus-value d e c ett e cession s elon un taux reduit a 16.5% au
lieu des 33%1/3 d e droit commun. La SIIC s'engage en contrepartie a conserver
les actifs dans son patrimoine au minimum 5 ans.
Ce 3eme volet mo difie donc consi
derablement le champ d'application des externalisations vers des SIIC. Il
permet aussi aux SCPI (Societes Civiles de Placement Immobilier) et aux futures
OPCI SPICCAV de beneficier de cet avantage fiscal dans le cadre de leurs
acquisitions. En effet l'allegement fiscal beneficie imme diatement au ce dant
et par consequent donne un avantage competitif a l'acheteur qui offre ce
beneficie grace a son statut.
slid : Evolutions, Changement de statut & limites
du regime
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Par mesure expresse, les cessions a des organismes de
logement social beneficient egalement de ce regime (organismes HLM, societes
d'economie mixte gerant des logements sociaux, organismes concourant aux
objectifs de la politique d'ai de au logement). Cet avantage fiscal est aussi
appele « 210 E B.
Ce dispositif avait pour objectifs
- de doper le regime SIIC,
- d'inciter les entreprises a se desengager d'un
patrimoine immobilier. Au-dela des avantages fiscaux qu'elle engen dre,
l'externalisation permet aux entreprises d'alleger leur bilan et de degager des
fonds pouvant être reinvestis dans leur core business, que ce soit pour
de la croissance interne ou externe,
- d'inciter les investisseurs a multiplier les SIIC pour
capter les parcs immobiliers d'entreprises,
- de permettre aux SIIC de rapi dement constituer des
portefeuilles d'actif et cela malgre les tensions rencontrees sur le marche
immobilier francais.
- d'inciter les fonds d'investissements existants a
basculer sur le statut SIIC, pour ne pas être penalises dans la
concurrence pour le rachat d'actifs.
Le benefice du taux re duit de 16.5% est aussi ouvert
aux operations realisees au profit de filiales de SIIC, a condition toutefois
que la filiale concernee demeure sous le regime d'exoneration des SIIC pendant
au moins cinq ans a compter de l'exercice d'acquisition. Ce regime derogatoire
est recon duit jusqu'au 31/12/08 (amendement au projet de loi de finance
rectificative pour 2006), un bilan sera fait a cette occasion entre les
differents acteurs du regime (FSIF...) et l'etat afin de statuer sur l'avenir
de ce dispositif.
Par ailleurs, le regime « SIIC3 » simplifie
le traitement fiscal des filiales des SIIC : la neutralite fiscale leur est
assuree dès lors que les mères exercent un contrôle de
droit (detention de plus de 50% du capital) ou de fait.
Externalisation
En Europe, l'immobilier d'Entreprise est detenu par
des institutionnels a hauteur de 25% contre 70% aux Etats-Unis. La France :
1er marche europeen en terme de deman de placee et 2n d
en terme de d'investissement, dispose d'un extraordinaire gisement en
matière d'externalisation immobilière. C'est ce potentiel que la
FSIF et le legislateur ont voulu faire emerger en integrant dans les operations
donnant droit au taux re duit les cessions liees aux
externalisations.
Aucune etude specifique n'a reellement traite de
l'impact du regime SIIC sur les externalisations, il est cepen dant interessant
de constater que prealablement a SII (2004) les operations d'externalisation, a
l'exception de l'operation FRANCE TELECOM vers CGW en 2001, representaient
annuellement R.-,1.5 milliards d'euros.
slid : Evolutions, Changement de statut & limites
du regime
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Au-dela des avantages fiscaux qu'elle engen dre,
l'externalisation permet aux entreprises d'alleger leur bilan et de degager des
fonds pouvant titre reinvestis dans leur core business.
L'annee 2004 avec un volume externalise de moins d'un
milliard d'euros, accuse une baisse de 47% par rapport a 2003 et cela malgre
l'application de SIIC2 favorisant les operations d'apports avec remuneration en
titres. Nous pouvons supposer que le regime SIIC a reellement favoriser les
operations d'externalisation a partir de 2005 avec SIIC3. En effet SIIC3 a
intro duit une extension de la faculte d'externalisation aux operations de
vente d'actifs immobiliers.
Les modifications apportees par SIIC 3 : remuneration
en cash des operations d'apports et possibilite de cession sur les operations
d'externalisation, ont eu pour consequence une quasi- disparition des
operations d'apport au profit de SIIC. Ce qui interesse en effet les
cessionnaires c'est la possibilite de degager des ressources financières
a investir. Cette possibilite d'apports a tout de meme ete maintenue dans le
regime.
L'annee 2006 fut pour sa part exceptionnelle avec un
volume externalise superieur a 2.1 milliards d'euros pour un peu plus de 60
operations, soit en moyenne 33 millions d'euros par operation. Les utilisateurs
avec 9% du volume des cessions ont contribue a alimenter le marche de nouveaux
pro duits. Leur proportion a legèrement augmente en passant de 8% en
2005 a 9% en 2006.
Le regime SIIC et plus particulièrement le
dispositif fiscal 210E (taxe sur les plus value de 16.5% au lieu de 33%1/3),
explique en partie cette ten dance haussière, cepen dant malgre le
succès du regime SIIC, les resultats escomptes en matière
d'externalisation n'ont pas ete au ren deZ-vous. Le regime SIIC a en revanche
permis une plus gran de diversification des acquisitions. Des operations
symboliques illustrent cette ten dance generale :
2005
M.BRICOLAGE vers ICADE FONCIERE DES PIMONTS
ACCOR vers FONCIERE DES MURS
2006
COURTEPAILLE vers FONCIERE DES MURS pour un montant de
120 millions d'euros BUFFALO GRILL vers KLEMUR pour un montant de 300 millions
d'euros
BERRYL vers IMMORENTE pour un montant de 40 millions
d'euros
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du regime
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|
2007
SPEEDY vers LASALLE IM pour un montant de 62 millions
d'euros
JARDILAND vers FONCIERE DES MURS pour un montant de 242
millions d'euros QUICK vers FONCIERE DES MURS pour un montant de 316 millions
d'euros
Sans oublier les cessions effectuees par l'etat
(l'imprimerie nationale...)
SIIC 4 promet de renforcer cette ten dance puisque
depuis le 1 janvier 2007, les hotels, cafes et restaurants peuvent beneficier
de ce regime, d'autant plus que l'avantage fiscal procure par l'article 210 E
est prolonge jusqu'au 31/12/08.
Année
|
Volum e annu el d'ext ernalisation
|
Variation annu ell e
|
Volum e cumulé annu el d'
externalisation
|
Volum e d' externalisation cumulé d epuis
SII
|
2001
|
4,1
|
|
4,1
|
|
2002
|
1,4
|
-66%
|
5,5
|
|
2003
|
1,7
|
21%
|
7,2
|
|
2004
|
0,9
|
-47%
|
8,1
|
0,9
|
2005
|
1,3
|
41%
|
9,37
|
2,17
|
2006
|
2,1
|
65%
|
11,47
|
4,27
|
|
) SIIC 4
Enfin une 3eme modification du regime
initial, communement appele SIIC4 a ete instituee par la loi de fiance
rectificative pour 2007.
Cette modification du regime a ete initiee pour 3
raisons principales :
- ne pas faire des SIIC de simples vehicules fiscaux
mais des societes « industri ell es » ayant d e reelles strategies
d e developpement,
- lutter contre la constitution de SIIC dites «
captives » controlees par un actionnaire dominant cela afin de satisfaire
au mieux les objectifs de developpement de l'investissement en
«pierre-papierD vises par le legislateur,
- limiter l'effet d'aubaine fiscale pour certains
investisseurs etrangers (espagnols, danois, hollan dais...)
Dispersion d e l'actionnariat
Les modifications apportees au regime concernent
principalement la dispersion de l'actionnariat, pour ce faire il a ete impose
:
- un « flottant » (detention par petits
porteurs) minimum d e 15% du capital a l'entree dans le regime ceci afin
d'eviter les « club deal ». Les petits porteurs sont definis dans la
loi comme des personnes detenant moins de 2% du capital et des droits de vote.
Cette condition ne s'apprecie qu'une seule fois au moment de l'entree dans le
regime
- un plafonnement d e detention du capital et des droits
d e vote a hauteur d e 60% pour un e s eul e « p ersonn e », sous
peine d'un assujettissement a l'IS.
Les SIIC devront donc se conformer a ces limitations
au plus tard avant le 1 janvier 2009 pour celles qui ont ete creee avant le 1
janvier 2007 et des leur creation pour celles creees a partir du 1 janvier
2007.
Il s'agit d'un regime declaratif avec des controles
discretionnaire de l'a dministration fiscale. En cas de non-respect continu de
ces differents seuils, un retablissement retroactif a l'imposition de droit
commun de l'IS et de l'imposition sur plus value de cession sera opere au titre
de l'exercice concerne. Cela reste neanmoins encore asseZ vague, l'instruction
de l'a dministration fiscale qui devait paraTtre en juillet 2007 ne devrait
etre connu qu'a la fin 2007.
En revanche, ces limitation ne s'appliquent pas aux
fonciere dont les actionnaires sont eux meme des SIIC.
Par ailleurs ces dernieres devraient
vraisemblablement avoir pour consequences une arrivee « massive » de
pierre papier entre le 01/01/07 et le 01/01/09. Le marche a t-il la capacite
d'absorber ce volume d'actions ?. Selon M.EMMOTT, cela representerait environ
2.3 Milliards d'euros a absorber par le marche soit a peine 3 % de la
capitalisation boursiere du compartiment immobilier au mois de septembre 2007.
Cette quantite de pierre papier ne presente cepen dant pas une reelle menace
pour l'equilibre des SIIC, et cela pour 3 raisons principales :
- les capitaux disponibles sont encore abon dants et
cela malgre la crise estivale des « subprimes »
- l'arrivee des OPCI sur le marche francais. Ces
derniers pouvant se porter acquereur de l'immobilier cote,
- les operations de fusion entre foncieres entamees ces
derniers mois et qui devraient continuer a l'avenir, permettront de diluer la
part des actionnaires de reference.
slid : Evolutions, Changement de statut & limites
du regime
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SIIC Frangais es au 30 s eptembr e 2007
|
Date d'introduction
|
Capitalisation Millions d'e
|
... on t..ann . ri
|
Mis e en conformité av
ec SIIC4
|
AFFINE
|
2003
|
357
|
45%
|
01/01/2009
|
FONCIERE DES REGIONS
|
2003
|
4 273
|
45%
|
01/01/2009
|
GECINA
|
2003
|
7 412
|
25%
|
01/01/2009
|
ICADE EMGP
|
2003
|
1 072
|
15%
|
01/01/2009
|
KLEPIERRE
|
2003
|
5 572
|
50%
|
01/01/2009
|
SIIC DE PARIS 8eme
|
2003
|
108
|
20%
|
01/01/2009
|
SILIC
|
2003
|
2 060
|
45%
|
01/01/2009
|
SOCIETE DES IMMEUBLES DE FRANCE
|
2003
|
2 034
|
5%
|
01/01/2009
|
SOCIETE FONCIERE LYONNAISE
|
2003
|
2 537
|
5%
|
01/01/2009
|
UNIBAIL-RODAMCO
|
2003
|
14 737
|
100%
|
01/01/2009
|
ADC SIIC
|
2004
|
27
|
40%
|
01/01/2009
|
ADT SIIC
|
2004
|
20
|
70%
|
01/01/2009
|
ICADE FONCIERE DES PIMONTS
|
2004
|
517
|
10%
|
01/01/2009
|
SIIC DE PARIS
|
2004
|
566
|
15%
|
01/01/2009
|
SOCIETE DE LA TOUR EIFFEL
|
2004
|
640
|
75%
|
01/01/2009
|
ACANTHE DEVELOPPEMENT
|
2005
|
256
|
50%
|
01/01/2009
|
ALTAREA
|
2005
|
1 596
|
10%
|
01/01/2009
|
COMPAGNIE LA LUCETTE
|
2005
|
861
|
10%
|
01/01/2009
|
FONCIERE DES MURS
|
2005
|
1 188
|
20%
|
01/01/2009
|
FONCIERE MASSENA
|
2005
|
513
|
5%
|
01/01/2009
|
MERCIALYS
|
2005
|
1 979
|
40%
|
01/01/2009
|
ANF
|
2006
|
757
|
10%
|
01/01/2009
|
CEGEREAL
|
2006
|
457
|
35%
|
01/01/2009
|
DOCKS LYONNAIS
|
2006
|
80
|
5%
|
01/01/2009
|
EUROSIC
|
2006
|
693
|
35%
|
01/01/2009
|
FDL
|
2006
|
1 158
|
10%
|
01/01/2009
|
FONCIERE PARIS FRANCE
|
2006
|
201
|
50%
|
01/01/2009
|
IMMOBILIERE DASSAULT
|
2006
|
108
|
20%
|
01/01/2009
|
IPBM
|
2006
|
259
|
5%
|
01/01/2009
|
KLEMURS
|
2006
|
169
|
10%
|
01/01/2009
|
LUCIA
|
2006
|
267
|
10%
|
01/01/2009
|
MB RETAIL EUROPE
|
2006
|
195
|
5%
|
01/01/2009
|
|
slid : Evolutions, Changement de statut & limites
du regime
|
16 sur 59
|
|
DESUP Immobilier d'Entreprise 2006/2007
|
|
PAREF
|
2006
|
75
|
35%
|
01/01/2009
|
|
SIICINVEST
|
2006
|
81
|
15%
|
01/01/2009
|
|
TESFRAN
|
2006
|
647
|
5%
|
01/01/2009
|
|
VECTRANE
|
2006
|
296
|
5%
|
01/01/2009
|
|
ZUBLIN IMMOBILIERE FRANCE
|
2006
|
115
|
35%
|
01/01/2009
|
|
AFFIPARIS
|
2007
|
51
|
50%
|
01/01/2007
|
|
FONCIERE ATLAND
|
2007
|
22
|
20%
|
01/01/2007
|
|
FONCIERE DES 6eme ET 7eme ARRONDTS DE PARIS
|
2007
|
432
|
30%
|
01/01/2007
|
|
FONCIERE EUROPE LOGISTIQUE
|
2007
|
416
|
5%
|
01/01/2007
|
|
FONCIERE INEA
|
2007
|
99
|
25%
|
01/01/2007
|
|
GECIMED
|
2007
|
124
|
20%
|
01/01/2007
|
|
SCBSM
|
2007
|
102
|
25%
|
01/01/2007
|
|
SELECTIRENTE
|
2007
|
74
|
45%
|
01/01/2007
|
|
SOCIETE DE TAYNINH
|
2007
|
33
|
5%
|
01/01/2007
|
|
TERREIS
|
2007
|
85
|
30%
|
01/01/2007
|
|
TOTAL 47 SIIC
|
55 320
|
|
|
SIIC Pan- europé enn es au 30 s eptembr e
2007
|
Dat e d'introduction
|
Capitalisation Millions d'e
|
... ..... m .
riona
|
Mis e en conformité av
ec SIIC4
|
HAMMERSON
|
2004
|
4 866
|
100%
|
01/01/2009
|
WERELDHAVE
|
2004
|
1 755
|
100%
|
01/01/2009
|
CORIO
|
2005
|
4 028
|
100%
|
01/01/2009
|
EUROCOMMERCIAL PROPERTIES
|
2005
|
1 373
|
75%
|
01/01/2009
|
VASTNED RETAIL
|
2005
|
954
|
100%
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01/01/2009
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WAREHOUSES DE PAUW
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2005
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412
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70%
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01/01/2009
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MONTEA
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2007
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91
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75%
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01/01/2007
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SEGRO
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2007
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3 120
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100%
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01/01/2007
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TOTAL 8 SIIC
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16 599
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Source : IEIF, Fininfo + modifications
ADOUCHE
Taxe 20%
Par ailleurs, pour les distributions de divi den des
effectuees a compter du 1er juillet 2007, la SIIC est re devable d'un
prelevement de 20 % sur les benefices exoneres lorsqu'il sont distribues a des
actionnaires, autres que des personnes physiques, detenant directement ou in
directement 10 % ou plus du capital non ou faiblement impose (moins du tiers de
l'IS qui aurait ete du en France dans les conditions de droit commun). Cette
disposition vise tout specialement les investisseurs qui cumulent les avantages
fiscaux de part et d'autre de la frontiere : les operateurs espagnols forts de
leur convention fiscale avec la France, mais aussi les fonds domicilies au
Luxembourg ou dans d'autres para dis fiscaux et qui, grace a leur fiscalite
propre, echappaient jusqu'a present a toute taxation sur les divi den des des
SIIC dans lesquelles ils detenaient des participations importantes
Cette retenue a la source, operationnelle en 2008
pour les divi den des de 2007, ne sera ni imputable sur l'impot, ni
distribuable, ni même a dmis en charge deductible. Elle est payee dans le
mois qui suit la mise en paiement du divi den de.
Il est possible de supposer que parmi les
dispositions apportees par SIIC4, la taxe de 20% ait un impact negatif sur les
investissements, cepen dant cet impact sera vraisemblablement limite et cela
pour plusieurs raisons ;
- la maturite et profon deur du marche frangais et plus
particulierement celui de Paris qui avec Lon dres est l'un des marche les plus
attractifs en termes d'investissements. Les investisseurs en apprecient la soli
dite, la deman de locative (2.5 millions de m2 places en 2006), le
faible taux de vacance (4.5%) et la liqui dite (26 milliards en
2006).
- le Couple risque ren dement offert par le marche.
Le ren dement, les investisseurs vont le chercher ailleurs, sur des marches
moins (c mature », sans doute, mais plus remunerateurs et plus risque que
celui du marche francais,
- la bonne sante economique mon diale (malgre la crise
aux USA) ainsi que les capitaux en attente d'être investis, notamment en
provenance de l'Allemagne et des payas du moyen orient,
- les autres dispositions de SIIC4 et notamment
l'elargissement des operations (usufruit, baux a construction, baux
emphyteotique, filiale commune, SIIC specialisees) et les nouveaux actifs
eligibles (hotels, cafes, restaurants) joueront en faveur des externalisations.
Sans oublier la prolongation jusqu'au 01/01/09 de l'article 210 E concernant le
taux re duit applicable sur les operations d'externalisations (apports et
cessions).
Il est par ailleurs importants de rappeler qu'en terme
d'investissement les Espagnols et les Neerlan dais ont respectivement
represente 4% et 2% du volume d'acquisition de 2006.
slid : Evolutions, Changement de statut & limites
du regime
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Il est vrai qu'a premiere vue ce prelevement peut
paraiitre inegal voir discriminatoire. Cepen dant, il est important de rappeler
que le regime SIIC a pour vertus de transferer l'imposition depuis la societe
vers l'actionnaire et non sa disparition totale. La cause de cette taxe de 20%
est la combinaison du statut SIIC et de certaines conventions fiscales qui
permettent a certains acteurs de profiter d'une faille fiscale et de ne payer
aucun impot.
Quid cepen dant d'un investisseur etranger
deficitaire a qui l'on prelèverait directement cette taxe de 20% ? Ce
prelèvement est-il conforme au droit communautaire europeen ? Ce qui est
sur c'est que cette taxe ne fait pas l'unanimite aupres des differents acteurs
du regime. Il semblerait qu'a terme cette taxe disparaisse, L'OCDE travaille
actuellement sur une taxation des actionnaires non-residents a hauteur de 15%
(parution courant 2008). Les gouvernements devraient vraisemblablement
renegocier a terme les differentes conventions fiscales qui les lient et ce sur
la base des recomman dations de l'OCDE.
Plus value interne de cession
Le 4eme volet du regime permet par ailleurs
une neutralisation des plus-values internes de cessions d'immeubles. Il
facilite ainsi
- les operations patrimoniales entre SIIC appartenant a
un meme groupe financier,
- les partenariats entre SIIC,
- la detention d'une SIIC par une autre avec le maintien
du regime sans interruption en cas d'acquisition de 95% du capital de
celle-ci.
L'objectif etant :
- de favoriser l'emergence de SIIC specialisees a
l'instar du modele du groupe Fonciere des Regions. Aujourd'hui ces SIIC
specialisees (relation mere-fille) representent environ 30% du
secteur,
- de permettre a des societes de type Small ou
Mid Caps », non liees entre elles de porter ensemble des projets
d'envergure et cela malgre des capacites financieres re duites en comparaison
aux gran des societes du secteur (UNIBAIL RODAMCO, KLEPRIERRE...),
- de permettre une acceleration de la diversification
des actifs.
Rappelons que les personnes morales frangaises ne
peuvent beneficier du regime d'exoneration des societes mares sur les divi den
des regus de SIIC.
slid : Evolutions, Changement de statut & limites
du regime
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Capital
Le capital minimum quant a lui est passe de 50 millions
a 15 millions d'euros afin de permettre la creation et la multiplication de
structure de type « small cap »..
Externalisation
Il est egalement prevu un mecanisme incitant
l'externalisation de murs d'hotels, cafes, restaurants (dit HCR) par les
entrepreneurs in divi duels au benefice des SIIC. Ce dispositif permettra aux
ce dants de beneficier d'un :
- report d'imposition de la plus-value
- allegement des obligations de
distribution.
Les externalisations de ces structures seront donc
possible jusqu'au 31 decembre 2009 et ce sans contrainte fiscale sur les plus
value.
Extension du champ d'exoneration
SIIC4 intro duit une extension du champ d'exoneration
des activites immobilières. Sont desormais exoneres les pro duits de la
location et les plus-values de cession pour les usufruits, les baux
emphyteotiques et les baux a construction.
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