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Le sentiment de plafonnement de carrière chez les travailleurs: le cas de la CAMTEL

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par Joël Christel KOLOKOSSO
Université Catholique d'Afrique Centrale - Master Gestion des Ressources Humaines 2007
  

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SECTION II: Le système de carrière correspondant

Après avoir observé, dans la précédente section, le cadre juridique prévoyant les avantages en matière de carrière des travailleurs de la CAMTEL, nous allons nous atteler maintenant, à dresser un descriptif du système de carrière en usage dans cette structure. Ce qui nous aidera ensuite à démontrer en quoi le plafonnement ressenti par les travailleurs résulte du système susmentionné.

Nous pensons en effet, que cette perception a survécu à l'érosion du temps, et ce, malgré la création d'un Service chargé exclusivement de la gestion des carrières. Pour cela, nous allons examiner le système de gestion de carrière existant bien avant la création du SGC, avant de nous attarder sur son aspect actuel. Partant de là, il sera beaucoup plus aisé pour nous, de discourir, dans la section suivante, sur le plateau de carrière observé dans cette structure.

A- LE SYSTEME DE CARRIERE AVANT LE SGC

Parler du système de carrière de la CAMTEL avant la création du SGC, c'est se projeter en arrière, entre 1999, année de la mise en service si l'on puit dire, des Statuts du personnel, et avril 2005, date effective de la création du SGC. Il convient de mentionner le fait que cette époque, comme dans la plupart des entreprises camerounaises, qu'elles soient parapubliques ou pas, était marquée (dans le champ de la gestion des Hommes), par le règne sans partage de l'administration du personnel.

Dans l'ancienne structure organisationnelle de CAMTEL, comme nous l'avons mentionné au départ, le SGC n'existait pas ; la plupart des Services actuels faisaient partie de la Direction des Affaires Administratives et des Ressources Humaines (DAARH). Les missions et principales responsabilités du SGC étaient alors comprises dans celles du Service du personnel.

Reprenant la typologie universaliste de Nigel NICHOLSON, et compte tenu des témoignages recueillis auprès de trois travailleurs du Service du personnel, en place depuis 1999, voire plus avant, il nous parait judicieux de penser que le système de carrière à cette époque précise, s'inspirait du modèle classique ou statutaire de Joseph PIERRE : il était mécaniste et activé par des chaînes de vacance.

1- UN SYSTEME MECANISTE

Il correspondait parfaitement au système bureaucratique classique tant répandu dans la plupart des organisations subsahariennes. L'âge et l'ancienneté y étaient des concepts prépondérants. On considérait aisément qu'avec le temps et les expériences, les individus ne pouvaient qu'acquérir de nouvelles compétences et l'expertise nécessaires, dans l'optique de l'exercice de plus grandes responsabilités.

La progression dans la carrière était alors fonction de l'âge et de l'ancienneté du travailleur dans l'entreprise. Seulement, dans les faits, ces deux variables ne semblaient servir qu'à l'avancement et au reclassement des travailleurs. Les décisions effectuées en matière de mobilité étaient en elles-mêmes circonstancielles, ce qui faisait également des chaînes de vacance un élément non négligeable.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand