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Le président de la RDC dans l'Ordonnancement constitutionnel congolais du 20 janvier 2002

( Télécharger le fichier original )
par Xavier KITSIMBOU
Université internationale de Brazzaville - Certificat en droit constitutionnel 2012
  

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B - LE MANDAT DU PRESIDENT CONGOLAIS

Le mandat présidentiel peut être considéré comme la période qui débute le jour de la prestation de serment et prend fin après l'élection présidentielle plus précisément à la passation de pouvoir du nouvel élu. Ainsi définit, plusieurs interrogations interpellent l'esprit à savoir la durée du mandat, son interruption et celle de sa remise en cause, c'est-à-dire la responsabilité du président pendant l'exercice de ses prérogatives.

B1-La durée du mandat : le septennat

La durée du mandat présidentiel au Congo n'a jamais fait l'objet de nombreux débats. En effet excepté l'éphémère expérience démocratique du lendemain des indépendances, le Congo a très tôt opté pour un régime de parti unique. Le Parti dirigeant l'Etat, le président du bureau politique du parti unique était de droit chef de l'Etat. L'alternance au pouvoir ne se faisait qu'au rythme des congrès du parti. C'est dans cet esprit que le président Dénis Sassou Nguesso alors membre du bureau politique de Parti Congolais du Travail était devenu le chef de l'Etat en 1979 jusqu'à la vague de démocratisation de la fin des années 1980.

La conférence Nationale, après avoir stigmatisé les maux dont avait souffert le Congo durant le long règne du parti unique, a décidé la fin du monopartisme, l'instauration de la démocratie pluraliste et de l'Etat de droit. En reconnaissant l'existence des partis politiques comme un des fondements de la démocratie pluraliste, le Congo tournait définitivement la page à la période des « présidents à perpétuité ».

La constitution du 15 mars 1992 qui concrétise cette rupture prévoyait l'élection du président de la république au suffrage universel pour un mandat de cinq ans.

C'est sous l'empire de cette constitution que sont organisées les premières élections présidentielles au Congo en élisant le 16 août 1992, de manière libre et démocratique, Pascal Lissouba à 61,32% des suffrages contre 38,68%.

A la différence de la constitution du 15 mars 1992 qui avait prévu le quinquennat, celle de 2002 a opté pour un septennat renouvelable. L'article 58 de la constitution précise que le président de la république est élu pour un mandat de sept ans renouvelable une fois.

En rallongeant le mandat présidentiel, le Congo s'est aligné dans la moyenne des pays de la sous-région dont la durée du mandat est de 7 ans. Cette rallonge a été également motivée par la nécessité de favoriser une réelle stabilité des institutions au lendemain des expériences vécues durant les vingt dernières années essentiellement marquées par de violents conflits. Il était tout à fait « normal » que le Congo stabilise la vie politique.

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