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Le comportement de l'employé face au changement organisationnel: une étude appliquée aux entreprises privatisées au Cameroun

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par Roulie Niquaise EVA'AH
Université de Douala Cameroun - Diplôme d'études approfondies en sciences de gestion 2009
  

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1.2- Les débats du changement dans l'organisation

Ces débats s'articulent au niveau du cadre théorique d'analyse et sont axées sur l'origine ou la nature du changement.

1.2.1- Le cadre théorique d'analyse

Les analyses de quelques chercheurs nous ont permis de comprendre la nature du changement au sein d'une organisation. Ben Kahla (1999), distingue deux types de changement à partir de certaines dualités fondamentales : volontarisme / déterminisme ; changement construit / prescrit.

Le débat « volontarisme / déterminisme » structure une grande partie des recherches en théorie des organisations, Van de ven (1983). Alors que certains considèrent que le volontarisme et le déterminisme s'opposent, d'autres auteurs sont plus nuancés et relativisent la ligne de démarcation entre volontarisme et déterminisme. Ainsi, pour Krantz (1999), ces deux conceptions de l'action ne constituent pas deux alternatives contradictoires, mais deux dimensions indépendantes qui peuvent se combiner.

Pour leur part, Quinn et Cameron (1988) considèrent que le déterminisme et le volontarisme dépendent eux-mêmes des différentes contingences (exemple de l'étape du cycle de vie de l'entreprise). L'idée principale est que si le changement ne se décrète pas, le décret reste une dimension essentielle de celui-ci.

Dion (1994) renvoie à combinaison entre le déterminisme et le volontarisme. C'est ainsi qu'il parle de « volontarisme déterminé » ou de « déterminisme volontaire ».

L'idée principale ici est que, si le changement ne se décrète pas, le décret reste la seule dimension de celui-ci.

Par contre, les recherches autour du « changement prescrit /construit » s'attachent à analyser un changement prescrit existant en tant qu'objet de recherche concret, indépendant et décomposable.

Le changement prescrit peut être soit volontariste (on met l'accent sur la main visible du dirigeant), soit par une main invisible, une force transcendante pouvant être l'expression des contraintes concurrentielles ou des déterminations propres imposées par des « lois », « le destin » du changement. Pour Beckhard, (1975), cité par Ben Kahla (1999), deux dérives menacent cette approche du changement : L'évolutionnisme et l'historicisme : L'évolutionnisme s'inspire de la biologie et met l'accent sur des états et des étapes irréversibles par lesquels les organisations passeraient. Pour sa part, l'historicisme recherche des lois universelles du changement permettant ainsi la prévision.

Le changement construit quant à lui relève des conceptions constructivistes des organisations. Signalons enfin, que la construction du changement présuppose une participation plus ou moins volontaire des acteurs.

Ces débats nous présentent deux types changement qui expliquent sa nature : à savoir le changement imposé ou prescrit et le changement construit. Le changement prescrit ne dépend pas de la volonté des dirigeants des organisations. Ici, les entreprises doivent adapter leurs stratégies à l'évolution de son environnement et le changement construit ou volontaire qui est déclenché par l'action des dirigeants des organisations. Le cadre d'analyse présenté, montrons ses origines.

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