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Une analyse de la filière plants améliorés d'arbres forestiers dans le grand sud du Cameroun

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par Dingues Ghislain Tchounji
Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles (Université de Dschang) - Ingénieur Agronome (Option: Economie et Sociologie) 2012
  

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6.4.3. Contraintes des autres acteurs

Les acteurs indirects (structures d'encadrement ou d'appui) font faces à de nombreux problèmes qui sont de nature à entraver leurs interventions dans la filière.

- les structures d'encadrement :

Le problème majeur des structures d'encadrement est l'insuffisance du personnel, car un encadrement régulier à la base crée un besoin en personnel. Yeptiep (2010) constate que les organisations relais disposent d'au plus 12 personnels qualifiés. Elles parcourent en moyenne une distance de 234 km, pour un nombre moyen de groupes encadrés de 22 par organisation relais. Selon ce même auteur, cette situation pourrait influencer négativement l'encadrement des groupes. Les agents d'encadrement sont très souvent limités en ce qui concerne les techniques agroforestières. Tel est le cas du personnel déconcentré du MINADER, qui est très peu habile en agroforesterie. L'encadré met en exergue les déclarations d'un agent du MINADER, qui s'exprimait sur les difficultés rencontrées dans l'encadrement des agriculteurs.

« En matière de technique agroforestière, je ne connaissais presque rien, à part ce que j'ai appris dans un cours théorique suivi pendant mon parcours académique. Le peu que je maitrise aujourd'hui en terme de multiplication végétative des arbres agroforestiers me vient d'un paysan, qui a été formé dans un centre de ressource de l'ICRAF qui offre des formations en techniques de multiplication».

Ces déclarations confortent les résultats de Yeptiep (2010 : 55) qui affirme que «  les services déconcentrés du MINADER et du MINFOF demandent l'expertise à 87 et 25 % des organisations relais respectivement ».

Cinquante quatre pourcent des groupes de pépiniéristes bénéficiaires des encadrements ne sont pas capables de payer ces services rendus. Ce résultat est similaire à celui de Meffo (2011) qui trouve que, 52 % des groupes encadrés déclarent leur incapacité à payer les services qui leur sont rendus par les centres de ressources.

- Les structures d'appui

Elles font face à une insuffisance de moyens technique et financière, car les besoins en appui sont supérieurs aux capacités d'appui. Les OR qui ont en charge l'encadrement et la formations des groupes de pépinières dépendent des appuis divers que leur apportent des institutions telles que l'ICRAF. Meffo (2011) observe que les groupes encadrés par une OR déclarent que cette OR manque d'appui matériel (37,50 %), maque de personnel (87,50 %), manque d'appui financier (37,50 %) et une indisponibilité en cas de problème dans le groupe (12,50 %). Le nombre limité des structures d'appui accroit ces de manque. Quatre vingt dix sept pourcent des groupes qui reçoivent les appuis affirment recevoir des appuis uniquement de l'ICRAF et de ces partenaires. Au vu des besoins en appui et des moyens financiers limités, l'ICRAF à elle seul ne pourra pas satisfaire la totalité des besoins.

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