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La fiscalité face aux enjeux du développement local : cas de la commune de Sèmè-Podji

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par Mahugnon Djidjoho / Tadagbé DJEBOU / VOYINTO
Faculté des sciences économiques et de gestion de l'université d'Abomey-Calavi (FASEG/ UAC ) - Bénin - Maà®trise es sciences de gestion 2012
  

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Section 2 : Dispositif institutionnel de fiscalité et de finance locale

Paragraphe 1 : Généralité sur les impôts et approche analytique du recouvrement fiscal.

A- Généralités sur les impôts

Par définition, l'impôt est un prélèvement obligatoire opéré par la puissance publique, non affecté, sans contrepartie et destiné à assurer la couverture et la répartition des dépenses publiques. Il est donc une prestation pécuniaire puisqu'il est payé en argent ; il est obligatoire parce que son paiement est contraignant ; il est payé à titre définitif parce qu'il n'est pas remboursable et il est sans contrepartie parce qu'il n'y a pas de réciprocité automatique entre l'impôt payé et le service rendu par l'Etat. (AZANDOSSESSI Th. GBAGUIDI C., 2006).

1- Classification économique

Elle est fondée sur la source de la richesse et les emplois. L'origine de la richesse insinue soit la possession ou la transmission d'un capital ou d'un patrimoine, soit la perception d'un revenu lié au travail ou à la prospérité.

Les emplois se traduisent par la dépense, soit du revenu soit du capital lui-même.

Ainsi nous pouvons avoir :

a) Imposition du revenu : Le total des sommes perçues par un `'foyer'' pendant un an constitue son revenu. Il ressort soit du travail (salaire) soit du capital (loyer ou revenu foncier). Cet impôt sur le revenu est global et porte sur l'ensemble des revenus du contribuable. Il est annuel et progressif dans son barème et personnel. Il permet d'atteindre les revenus au fur et à mesure de leur réalisation ; il semble alors plus juste mais favorise parfois la fraude. Il peut donc être source d'inégalité devant les charges publiques.

b) Imposition sur la dépense : Cette forme d'imposition frappe le revenu au niveau de son utilisation. Au Bénin, il s'agit essentiellement de la TVA qui constitue un impôt général sur la dépense. Il s'agit également d'autres impôts indirects sur l'alcool, le tabac, les produits pétroliers. C'est un impôt relativement injuste car, il frappe indifféremment la dépense sans tenir compte des inégalités de richesse. Cette inégalité est atténuée car la dépense est fonction de la richesse et du fait de la pluralité des taux sur les produits.

c) Imposition du capital : il est effectivement prélevé sur le capital mais le plus souvent prélevé sur le revenu afin de ne pas puiser le capital lui-même. Il peut être permanent comme les impôts fonciers, l'impôt de solidarité à l'occasion de certaines opérations qui conduisent à un enrichissement (impôt sur la plus value ou imposition de mutations des successions). Il est statique car assis sur des richesses déjà acquises. C'est un impôt injuste dans la mesure où le capital de l'individu comprend des éléments facilement dissimulables. Il est difficilement récupérable car c'est le contribuable lui-même qui apporte effectivement l'impôt.

2- Classification administrative

Elle permet de distinguer les impôts directs des impôts indirects. Le critère essentiel est économique et concerne l'incidence de l'impôt. L'impôt direct est supporté à titre définitif par les contribuables. Sur le plan technique, l'impôt direct est permanent, le fait générateur intervient à une date fixe bien définie par l'administration fiscale (pour les salaires, c'est la fin de chaque mois). L'impôt indirect est intermittent puisse qu'il est fondé sur des événements économiques qui révèlent de l'activité et des initiatives des contribuables. Du point de vue juridique, l'impôt direct est perçu par voie de Rôle nominatif, c'est-à-dire un document établi par l'administration au nom de chaque contribuable et portant clairement la matière imposable. L'impôt indirect est perçu sans rôle et calculé par le contribuable lui-même.

Ce critère de classification est souvent utilisé par l'administration fiscale pour structurer ses services.

3- Autres formes de classifications

Il s'agit notamment de :

a) Impôt réel et impôt personnel : l'impôt réel atteint un bien sans tenir compte de la situation personnelle de sa détention (TVA par exemple). Par contre, l'impôt personnel est censé prendre en considération l'ensemble de la situation économique financière et sociale du contribuable (IPTS par exemple).

b) Impôt de qualité : l'impôt de qualité s'applique à la base imposable et comporte un taux déterminé à l'avance. Le produit de cet impôt n'est pas connu à l'avance (TVA, IPTS, BIC par exemple)

c) Impôt de répartition : Contrairement à l'impôt de qualité, l'impôt de répartition est en général défini à l'avance et en masse globale puis reparti sur l'ensemble des contribuables sur un territoire en fonction des éléments imposables. Son rendement est donc connu à l'avance ce qui n'est pas le cas de son taux. C'est le cas par exemple de tous les impôts locaux.

Il y a aussi la classification selon la destination de l'impôt. Déjà à la question de savoir qui sont les utilisateurs des recettes fiscales, on peut faire une classification. Il s'agit de l'Etat et des Collectivités Locales. Donc, il existe des impôts d'Etat qui servent au budget de l'Etat et des impôts locaux qui alimentent le budget des collectivités.

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