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Le principe de la responsabilité de protéger : une issue pour la protection des populations civiles. Cas de la république démocratique du Congo

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par Patience KATUNDA AGANDGI
Université de Kinshasa RDC - Licence en droit international 2010
  

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§.2. Une fenêtre pour légitimer des interventions collectives en dehors de l'ONU

La responsabilité de protéger telle que conçue par la Commission Internationale sur la souveraineté des Etats devrait être envisagé comme un continuum, c'est-à-dire qu'elle devrait être déclenché d'abord par son palier préventif, ensuite passer pas l'étape réactive, et finir par le palier reconstructif. Et dans sa phase réactive, une intervention à des fins de protection humaine pouvait être enclenchée par le Conseil de sécurité de l'ONU, mais en cas d'inaction de celui-ci, la CIISE évoque comme conséquence une possible action menée par une coalition ponctuelle des Etats ou d'un Etat individuellement.

Cette hypothèse, lourde de dangers, remet en lumière les débats sur le droit d'ingérence humanitaire, car envisager une action coercitive contre un Etat en dehors du cadre onusien revient à organiser l'anarchie qu'on a voulu inhumer en proscrivant le recours à la force dans les relations internationales. La consécration d'une telle norme reviendrait aussi à constater l'échec du système de sécurité collective.

Si cette première hypothèse est vraie, cela veut dire que nous aurons des populations en danger, mais sans protection parce que « les protecteurs » ont failli à leur mission. Dans cette deuxième hypothèse, le problème demeure entier, en cas d'inaction du Conseil de sécurité, que faire ?

En réponse à cette question, nous estimons comme la commission, qu'une action entreprise par une coalition d'Etats en vue de protéger des populations civiles, victimes des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, et de génocide, et qui respectent les critères requis pour la mise en oeuvre de la responsabilité de protéger, bien que sans assise juridique incontestable sera une aubaine pour les populations bénéficiaires et un discrédit inouï pour le Conseil de sécurité, surtout si l'action réussie.

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