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Le transfert de connaissance chez les experts.

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par Emmanuel DELARUE
CFA IGS - Master 2 - Responsable en Management et Direction des Ressources Humaines 2016
  

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3.3.2.2. Les outils numériques de collaboration et de partage

Pour une communauté, il existe plusieurs outils à mettre en place pour favoriser la collaboration et le partage. Il y a d'une part ceux qui sont liés au monde du numérique et d'autre part ceux liés à la présence physique du collaborateur. Dans ce dernier, nous avons vu qu'il existe des outils pour animer une communauté comme la revue par les pairs ou l'analyse des scénarios. Ces derniers sont aussi des outils qui déclenchent une collaboration entre les membres d'une communauté ou avec le reste de l'organisation. Il en existe d'autres réunissant physiquement les collaborateurs comme l'open space, les projets ou encore les congrès. Cependant, à l'ère de l'ultra-connexion, les outils informatiques de réseaux sont de plus en plus développés et performants. Ils sont d'ailleurs fortement appréciés par les nouvelles générations comme vu dans la sous-partie précédente. Les pages internet de collaboration comme les pages « Wiki » explosent en nombre depuis quelques années. Elles offrent la possibilité pour chacun d'apporter sa connaissance. Cependant, encore à ce jour, ce sont majoritairement des individus passionnés dans un domaine qui vont contribuer à la création et à la modification du contenu de ces pages. En effet, l'adhésion volontaire à une communauté se fait sur la motivation et la passion pour une activité. Leur nombre doit alors être suffisant pour que le site internet soit actif. Ainsi, dans l'hypothèse où les membres des communautés adhèrent par passion ou intérêt personnel et dans le cas où le nombre d'adhérents est suffisant le fonctionnement de page Wiki pourrait avoir une place toute particulière chez Areva. En effet, pour le moment, les pages « Wikipiti » ne sont pas toujours actives, optimisées, ni développées dans les domaines d'activités du groupe. Pourtant, si les conditions sont suffisantes, leur généralisation l'entreprise pourrait être un atout puissant, car la collaboration y est forte. Par ailleurs, si la méthode de modélisation de la connaissance, KALAM®, ou MASK, venait à être effectivement développée au sein d'Areva, les connaissances dégagées pourraient être incluses dans les « Wikipiti ». Ainsi des modifications pourront être apportés régulièrement afin faire évoluer les Livres de Connaissances notamment. Une ouverture du Wiki à l'ensemble du groupe serait alors intéressante pour développer et diffuser une connaissance tout en favorisant la collaboration. Un suivi des modifications devra bien entendu être mis en place pour reconnaitre la contribution de chacun. Ainsi les experts, principaux concernés par la contribution à la création du contenu des connaissances, peuvent très largement participer à la création d'une connaissance collective. Ce sont en effet les plus à même de maitriser une technologie, un processus de fabrication grâce aux connaissances qu'ils ont développés dans leur domaine.

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Troisième partie - Soutenir les efforts entrepris par Areva

Cependant, pour pouvoir collaborer rapidement et augmenter le niveau d'échange, il est nécessaire de pouvoir communiquer grâce à une plate-forme de type Yammer (cf. Annexe 8 p.106). Les fonctionnalités permettant l'intervention de chacun, les commentaires, les simples « Like », la publication d'une demande comme celle que nous avons vue précédemment, et d'autres encore permettent à chacun de se sentir concerné. Elles ont pour fonction d'inciter au partage, même les plus simples. Le « Like », mis en place et popularisé par Facebook est un des plus formidables outils permettant aux membres de rester en contact. En effet, même s'il n'y a rien à dire, même si aucune connaissance particulière n'est à partager, il permet de montrer sa présence, d'être vu dans la liste des personnes qui ont « liké » et de montrer son intérêt pour le sujet. Ils sont des indicateurs efficaces sur l'activité d'un réseau, l'importance et l'utilité des sujets partagés. Pour la personne qui publie, il s'agit d'un outil de mesure qui permet de savoir si son sujet est intéressant, accrocheur, vendeur ou bien utile à la communauté. Il participe aux mesures et indicateurs d'activités d'une communauté. Il est intéressant de noter que le « Like » suit les règles définies par Karl-Erik Sveiby et Roland Simsons (2002) sur les indicateurs de performance des communautés. Ainsi, les indicateurs doivent être définis par la base afin que toutes les parties soient impliquées, ils doivent être utilisés par ceux qui les produisent et les résultats doivent être rendus publics afin que chacun puisse apprendre des autres. Martin Roulleaux-Dugage (2007) identifie quatre types d'indicateurs appelés « métrique typique » : les indicateurs d'activité communautaire (réunions, documents produits, etc.), les indicateurs de capital social (densité des liens entre personnes, centralité, etc.), les indicateurs de production communautaire (problèmes résolus, publications, séminaires, etc.) et enfin les indicateurs de résultat (satisfaction des membres, des clients, marge sur affaire, etc.). Pour vendre les communautés auprès d'Areva et obtenir des soutiens de tout ordre (finance, communication, mise à disposition de ressources, ...), les communautés doivent s'aider d'indicateurs. Cela leur donnera alors la capacité de montrer leurs valeurs, leur développement au sein du groupe ou encore leurs capacités de progression.

Pour résumer la troisième partie de ce mémoire, l'entreprise doit pouvoir agir rapidement en soutenant le transfert des connaissances par un guide à destination des experts et des managers. Areva peut aussi avoir intérêt de mettre en place la méthode KALAM® ou MASK pour modéliser et transférer son capital de connaissance. Enfin, le groupe a tout intérêt à développer une vision globale et une culture de partage. Pour cela, il sera nécessaire de développer les communautés en les soutenants grâce à des animateurs et co-animateur, de développer la collaboration avec des outils de type Wiki et des plates-formes comme

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Troisième partie - Soutenir les efforts entrepris par Areva

Yammer. Il faudra alors vendre ces projets en créant des indicateurs qui donneront des éléments tangibles de leur participation aux résultats du groupe.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand