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La législation Malagasy à  l'épreuve de la violence conjugale. Cas de la ville de Toliara 2011-2013.

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par Herbert Martino RAZAFINDRADIA
de Toliara - MAÎTRISE (Master I)  2013
  

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C- Résolution sur l'élimination des toutes les formes de violence contre les femmes

La déclaration sur l'élimination des toutes formes de violence à l'égard de la femme accompagnée par la Résolution 48/104 de l'assemblée générale du 20 Décembre 1993 a pour but de prévenir la violence contre les femmes et de les encadrer. La convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes a été adoptée et ouverte à la signature, à la ratification et à l'adhésion par la Résolution 34/180 de l'assemblée générale du 18 Décembre 1979. Les Etats parties condamnent la discrimination à l'égard des

76 Bureau Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l'homme. Genève le 16 Mai 2012

Martino Herbert RAZAFINDRADIA

femmes sous toutes ses formes. Ils conviennent de poursuivre par tous les moyens appropriés ou une politique visant à éliminer la violence envers les femmes. Tout d'abord, nous allons informer la caractéristique du comité pour éliminer la violence contre les femmes en 1982 à 2012. Ensuite, la réponse de la communauté internationale vis-à-vis de cette violence. Et enfin, on détermine la résolution par la commission des droits de l'homme.

1- Le comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard de la femme 1982-2012

Depuis 30ans, le comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard de la femme travaille avec dévouement et passion pour aider les pays à mettre en oeuvre les obligations. Il est découlé par des traités internationaux, en matière de protection et de promotion des droits fondamentaux de la femme. Nous remarquons avec satisfaction le nombre croissant de référence faites à son travail par les parlements nationaux, les tribunaux et les défenseurs des droits de l'homme partout dans le monde. Vu que les améliorations apportées aux législations, aux politiques et aux programmes ont transformé la vie des nombreuses femmes et filles.77

1-1- Les missions législatives du comité

De cette époque, le comité par son dévouement et son engagement améliore la vie des femmes partout dans le monde, même si un travail considérable reste à accomplir pour atteindre la non-discrimination et l'égalité entre le sexe. Il s'efforce de souligner la spécificité de mettre en avant la promotion et la protection des droits des toutes les femmes ; ce faisant il est devenu le porte-parole légitime et mondialement respecté des droits fondamentaux des femmes et des filles.

A ce jour, le comité a examiné plus 450 rapports des pays grâce à ses dialogues constructifs avec les gouvernements et à ses observations finales. Il propose des orientations sur les moyens d'améliorer la situation des femmes dans les pays concernés.

1-2- Les activités relatives au travail et aux recommandations du Comité

Les recommandations générales du comité permettent de clarifier et de promouvoir la compréhension des droits protégés par la convention et la nature spécifique de la discrimination à l'égard de la femme. Les 28 recommandations adoptées jusqu'à présent par le comité sont, sans aucun doute, d'une précieuse ressource pour le développement d'orientations juridiques et politiques. Les principales questions abordées comprennent la

77 Navi PILLAY, Haute commissaire aux droits de l'homme

Martino Herbert RAZAFINDRADIA

conceptualisation de la violence contre les femmes en tant que forme de discrimination envers les femmes. L'élaboration de la notion de non-discrimination et l'égalité substantive qui sous-tend la convention et le concept des formes cumulées de discrimination. La jurisprudence du comité au titre du Protocole facultatif est un secteur d'importance croissante ; les constatations du comité sont déterminantes dans la création d'une jurisprudence internationale en matière de droits fondamentaux de la femme.

Grâce au travail du Comité et d'autres parties prenantes, au nombre desquelles les Etats parties et les organisations internationales, des avancées ont été réalisées dans de nombreux pays. Les améliorations apportées aux législations, aux politiques et aux programmes ont transformés la vie des nombreuses femmes et filles du monde entier.

La publication «30 ans au service des droits de la femme» a été produite pour marquer cette occasion et souligner le travail, les réussites du comité. Elle a également vocation à constituer un outil pour les Etats et les parties prenantes afin dès les aider à comprendre le rôle du comité et ses méthodes de travail. Elle a aussi de faciliter à concevoir la convention et le protocole facultatif ainsi que les recommandations générales du comité et ses autres activités.78

1-3- Les compositions et les mandats des membres du comité

Le comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes est un comité international d'experts indépendants. Il est chargé conformément à l'article 17 de la convention, de contrôler par différents moyens. La mise en oeuvre des dispositions de la convention est toujours par les Etats parties à l'échelon national. Il se compose de 23 experts élus au scrutin secret sur une liste de candidats, «d'une haute autorité morale et éminemment compétant dans le domaine auquel s'applique la convention » désignés par les Etats parties, ainsi que les membres sont élus pour 4 ans. Lors de l'élection des membres, il est conseillé aux Etats de prendre en considération le principe de la répartition géographique équitable et la représentation des différentes formes de civilisation ainsi que des principaux systèmes juridiques. Les membres du comité siègent à titre personnel en qualité d'expert indépendant et non en tant que délégués ou représentants de leurs pays. De plus, le Haute commissariat aux droits de l'homme occupe le rôle de secrétariat du comité.

Le mandat principal du comité est de contrôler la mise en oeuvre des dispositions du CEDEF. Il s'acquitte de sa tâche en examinant les rapports présentés périodiquement par les

78 SILVIA Pimentel- chairperson of the CEDAW committee

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Etats parties.79 Et en se basant sur l'étude de ses rapports, il formule des suggestions et des recommandations désignées sous le terme d'observations finales pour chaque Etats parties examiné.

2- La réponse de la communauté internationale

Les Organisations Internationales des Nations Unies détermine explicitement que la violence à l'égard des femmes revêt différentes formes dont la violence domestique, le viol conjugal, le trafic des femmes et des filles, la prostitution forcée, la violence dans les conflits armés dont le viol systématique, l'esclavage sexuel et la grossesse forcée, les meurtres d'honneur, la violence liée à la dot, infanticide des petites filles, la sélection prénatale en fonction du sexe favorable aux garçons, les mutilations génitales féminines et autres pratiques des traditions néfastes pour les femmes.

Le programme d'action adopté à Beijing en 1995, lors de la quatrième conférence mondiale sur les femmes a identifié la violence à l'égard de la femme. L'un des 12 domaines critiques requérant a une attention particulière de la part des gouvernements de la communauté internationale et de la société civile.

2-1- Les objectifs de la commission des conditions de la femme des N.U

Au cours, de sa quarante-deuxième session, la commission de la condition de la femme des Nations Unies a proposé que des actions et des initiatives plus avant soient entreprises par les Etats membres et la communauté internationale pour que cesse la violence à l'égard de la femme. Ainsi qu'une perspective sexospécifique soit notamment prise en compte en tant qu'élément central dans toutes les politiques et les programmes pertinents.

Dans les conclusions concertées de cette session, on trouve des mesures visant à aider les organisations non gouvernementales qui combattent toutes les formes de trafic de femmes et des filles. Ses dispositions favorables à la promotion et à la protection des droits des femmes et des enfants ainsi à la promotion des recherches coordonnées sur la violence à l'égard de la femme.

79 Article 18 du mandat du comité

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2-2- Les mesures importantes par la communauté internationale face à l'élimination de la violence à l'égard de la femme

En ce qui concerne à la réponse de la communauté internationale, depuis la conférence de Beijing, voilà les mesures importantes que l'ont été adoptées en vue d'éliminer la violence à l'égard de la femme:

- Un protocole additionnel à la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, adopté par l'assemblée générale de l'ONU, confère aux femmes qui ont été victimes des violations de leurs droits fondamentaux y compris de violence fondée sur le sexe et le droit de demander une réparation.

- L'assemblée générale a adopté en 1997 des stratégies et des mesures concrètes, des types relatifs à l'élimination de la violence contre les femmes dans le domaine de la prévention du crime et de la justice pénale.

- Le statut de la cour pénale internationale, adopte en juin 1998, comprend des dispositions qui traitent tout particulièrement des crimes fondés sur le sexe.

- Un projet de protocole additionnel à un nouveau traité la future convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, se concentre sur le trafic d'êtres humains, en particulier des femmes et des enfants.

2-3- Le résultat des actions de la communauté internationale et des N.U contre la violence perpétrée par l'homme

Dans le pays, ou des études fiables et de grande envergure sur la violence fondée sur le sexe sont disponibles. On signale que plus de 20% des femmes ont été victimes d'abus commis par l'homme. Selon le rapport sur le développement mondial de 1993, publié par la banque mondiale dont le viol et la violence familiale ont une incidence plus néfaste sur l'espérance de vie des femmes.

En réponse au programme d'action de Beijing, les pays membres de l'ONU et la communauté internationale est cherché des moyens plus efficaces d'aborder la violence domestique. Alors des nombreux pays ont adopté des dispositions législatives reconnaissant que la violence exercée par un mari à l'égard de sa femme. Il devrait être sanctionné de la même manière que celle exercée par un étranger.

3- La résolution de la commission des droits de l'homme 2002/52

La commission des droits de l'homme, réaffirme que la discrimination fondée sur le sexe est contraire aux toutes sortes des instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme et surtout son élimination fait partie intégrante de l'action visant à éliminer la

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violence contre les femmes. Elle rappelle toutes ses résolutions précédentes sur l'élimination de la violence contre les femmes, en particulier sa résolution 1994/45 du 4 Mars 1994. Elle a décidé de designer un rapporteur spécial sur la violence contre les femmes notamment, ses causes et ses conséquences.

La commission des droits de l'homme se félicite de la déclaration et du programme d'action de Beijing,80 sachant que les mesures prises par la commission de la condition de la femme pour y donner suite et des résultats de la vingt-troisième session extraordinaire de l'assemblée générale intitulée «Les femmes en l'an 2000: Egalité entre les sexes, développement et paix pour le XXIème siècle». Alors elle prenant note de la résolution 1325(2000) du conseil de sécurité, en date du 31 octobre 2000, relative aux femmes et à la sécurité.

3-1- La commission des droits de l'homme condamne toutes formes de violence contre les femmes

Elle accueillait avec satisfaction les initiatives prises par le fonds de développement des Nations Unies pour la femme en vue de combattre la violence contre les femmes aux niveaux international, régional et national. La commission des droits de l'homme, condamne vigoureusement tous les actes de violence contre les femmes et les filles. À cet égard, elle demande conformément à la déclaration sur l'élimination de la violence à l'égard de la femme que soit éliminée toute forme de violence fondée sur le sexe dans la famille ou au sein de la collectivité ou cautionnée par l'Etat. Et elle souligne que les gouvernements ont le devoir de s'abstenir de tout acte de violence contre nature. Elle peut d'enquêter à leur sujet et de les punir conformément à la législation nationale pour prendre des mesures effectives et appropriées concernant ces actes qu'ils soient le fait de l'Etat.

Elle affirme que la violence contre les femmes constitue une violation des droits et des libertés fondamentales des femmes. Et elle les empêche partiellement ou totalement de jouir de ces droits et ces libertés. Cependant, elle condamne aussi sévèrement toutes formes des violences infligées au sein de la famille.

3-2- Les responsabilités de l'Etat face aux violences contre les femmes

La commission souligne également que la violence contre les femmes, s'inscrit dans le contexte d'une discrimination de jure et de facto à l'égard des femmes. Ainsi, elle baisse la

80 A/CONF.177/20, chapitre I

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condition réservée à la femme dans la société et qu'elle est exacerbée par les obstacles auxquels bien souvent se heurtent les femmes qui essayent d'obtenir réparation de l'Etat. Cette présente commission, rappelle aux gouvernements qu'ils doivent s'acquitter pleinement en ce qui concerne la violence contre les femmes.

D'autant plus que des obligations qui leur incombent en vertu de la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme. En tenant compte de la recommandation générale no19, adoptée par le comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes, à sa onzième session, réaffirme l'engagement d'atteindre au plus vite l'objectif de la ratification universelle de la convention. Elle engage aussi instamment tous les Etats qui ne l'ont pas encore fait à ratifier la convention ou à y adhérer.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway