WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse des centres sportifs locaux en Belgique

( Télécharger le fichier original )
par Lotfi Khalfat
Université Pierre Mendès France Grenoble - Master 2 économie internationale et globalisation 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2. Le COIB - Comité Olympique et Interfédéral Belge

Le Comité Olympique et Interfédéral Belge (COIB) est le Comité National Olympique (CNO) représentant le Mouvement Olympique et ses valeurs dans notre pays.

Il est, à l'instar des 205 autres CNO, reconnu par le Comité International Olympique (CIO).

Au niveau continental, le COIB est membre des Comités Olympiques Européens ou COE.

Constitué en asbl, le COIB a comme particularité d'être "Interfédéral", c'est-à-dire qu'il est l'émanation des fédérations sportives nationales, généralement divisées en deux ou trois ligues communautaires.
Les représentants des 81 fédérations sportives membres du COIB siègent à l'Assemblée Générale du Comité. Celles-ci comptent ensemble près de vingt milles clubs sportifs et un million cinq cents milles sportifs actifs.

Le Comité Olympique et Interfédéral Belge a pour missions principales :

- Le suivi des athlètes de haut niveau ;

- La promotion du sport de haut niveau, en renforçant les aspects de détection et de formation auprès des jeunes ;

- La promotion des valeurs inhérentes à l'Olympisme ;

- La promotion de l'activité physique dans un souci d'accroissement de la participation aux clubs sportifs mais également dans un but de santé publique ;

- La fourniture de services aux fédérations sportives.

3. L'AISF - Association Interfédérale du Sport Francophone

L'AISF est l'association des fédérations sportives belge francophones. C'est une association sans but lucratif (asbl), reconnue par la Communauté française Wallonie-Bruxelles.
Elle compte actuellement 70 fédérations membres (58 membres effectifs et 12 membres adhérents).

Les missions de l'AISF peuvent se résumer à :

- Aider au développement des fédérations sportives belges francophones au travers de la mise à disposition d'un centre d'informations et de services multidisciplinaire ;

- Représenter les intérêts des fédérations membres par rapport à des thématiques communes.

4. L'AES - Association des Etablissements Sportifs

L'Association des Etablissements Sportifs mieux connue sous le sigle d'A.E.S. est née en 1979 de la fusion de l'Association des Bains Publics et de l'Association des Centres Sportifs.

L'A.E.S. est constituée en asbl et son rôle essentiel est de regrouper, de représenter et de défendre les intérêts des Centres Sportifs des Communautés française et germanophone.

L'A.E.S. a été reconnue officiellement par la Communauté Française Wallonie Bruxelles avec effet à la date du 1 er janvier 2003 mais son rôle dans la création des centres sportifs locaux (CSL) est essentiel et remonte plus tôt.

En effet, l'AES revendiquait déjà dans les années '90 qu'un décret régisse les matières touchant aux centres sportifs. Ces revendications ont été soutenues par l'ADEPS qui y voyait un bon moyen d'amener les communes à aligner leurs politiques sportives sur la sienne (création d'une « Maison des Sports » dans chaque commune, professionnalisation dans les centres sportifs, imitation du modèle français, etc.) via l'octroi de subventions pour l'animation et la gestion de ces centres sportifs « communaux ».

Lors des débats qui ont précédé l'adoption du décret régissant la matière des CSL, l'AES a joué un rôle de conseiller pour le législateur.

Depuis sa reconnaissance par la Communauté française de Belgique, en janvier 2003, l'AES a pu bénéficier d'une amélioration au niveau de son image auprès des communes notamment. La légitimité que l'AES a pu acquérir et le volume de travail croissant ont entraîné une plus grande professionnalisation en son sein qui a été rendue possible grâce aux subsides liées directement à cette même reconnaissance.

Actuellement, l'A.E.S. poursuit les objectifs globaux suivants :

- Exercer une mission de conseil auprès des centres sportifs reconnus ou qui souhaitent solliciter leur reconnaissance, ainsi qu'auprès du Gouvernement de la Communauté Française ;

- Aider à une mise en place et à une amélioration constante de la gestion et du fonctionnement des infrastructures sportives ;

- Contribuer à l'encouragement et à la promotion de la pratique sportive quel qu'en soit le niveau ;

- S'intéresser à tout autres buts connexes se rapportant directement ou indirectement au décret du 27 février 2003 (voir annexe 2) organisant la reconnaissance et le subventionnement des centres sportifs locaux et des centres sportifs locaux intégrés, ainsi qu'à ses arrêtés d'application ;

- S'intéresser par toute voie à toute autre association ou groupement poursuivant des buts similaires ou connexe.

L'A.E.S. est composée de six secteurs :

- Le secteur communication

Le secteur « Communication » de l'AES prend en charge à la fois la communication externe et interne de l'AES. Il cherche à la fois les meilleurs moyens de faire connaître l'AES et de communiquer largement sur ce qu'elle réalise. Il met en place des outils permettant à nos secteurs d'informer au mieux les membres sur tout ce qui peut leur être utile dans leur gestion : site internet, AES Magazine, newsletter, organisation de colloques, de journées d'étude et de voyages.

Ses réalisations principales sont :

.i.1.a. Le Magazine de l'AES ;

.i.1.b. Le site internet : www.aes-asbl.be;

.i.1.c. La newsletter de l'AES ;

.i.1.d. L'organisation d'évènements ;

.i.1.e. La recherche de sponsors.

- Le secteur Hall des sports

Le secteur «Hall», comme son nom l'indique, se penche plus particulièrement sur les problèmes de gestion et de fonctionnement des salles de sports, quelles soient dites «omnisports» ou plutôt destinées à une pratique sportive spécifique.

La conduite des salles mérite de l'attention car ces infrastructures, surtout lorsqu'elles sont isolées, ne disposent généralement pas de moyens humains et financiers suffisants alors qu'elles sont souvent, en accueillant un nombre de sportifs parfois considérable, au seuil de la saturation.

Le secteur Hall souhaite donc, par son action, proposer des méthodologies communes à la gestion des centres sportifs, afin d'arriver, à plus ou moins long terme, à un « état d'esprit » harmonisant les lignes de conduite. Cette façon d'envisager les choses devrait, dans un phénomène d'entraînement, donner plus de consistance à l'ensemble du secteur.

- Le secteur « matières sociales »

L'AES représente ici les employeurs des infrastructures sportives qui dépendent de la Commission Paritaire des Secteurs Socio Culturel et Sportif (Celles qui sont gérées en ASBL)

Le secteur Matières Sociales traite les problématiques principalement liées à la Commission Paritaire 329 et relatives :

.i.1.a. Aux dispositions relatives aux conditions de travail et à son organisation ;

.i.1.b. Au personnel des centres sportifs ainsi qu'à la reconnaissance des métiers du sport ;

.i.1.c. Au contenu des formations ;

.i.1.d. A la recherche et à la mise en place des moyens nécessaires au bon fonctionnement des centres sportifs et au développement de la pratique sportive.

La Cellule sociale informe donc régulièrement les employeurs sur une série de sujets actuels tels que l'interdiction de fumer sur le lieu de travail, l'assouplissement pour le travail étudiant, la rémunération des mandataires publics, les appels à projets du Fonds Groupes à risques, le règlement de travail, etc.

L'ensemble des travaux se fait en Collaboration avec la CESSoC (deux mandats AES au sein du Conseil d'administration) et l'Union des Villes et Communes de Wallonie.

- Le secteur « Piscine »

Le secteur « Piscine » est le premier secteur qui s'est constitué au sein de l'AES tant le besoin d'informations et formations des gestionnaires de piscines était inassouvi.

Les activités du secteur Piscine sont donc orientées vers les buts suivants :

.i.1.a. Assurer la formation générale des gestionnaires de piscines par l'organisation de journées d'études thématiques, de visites d'infrastructures, de publications de recueils techniques à caractère pédagogique.

.i.1.b. Rendre service aux gestionnaires (donc aux Villes et Communes) en répondant à leurs multiples questions relatives à l'exploitation des piscines.

.i.1.c. Représenter et défendre le monde des piscines auprès des Ministères compétents, à la Région Wallonne, à la Communauté française, à la Communauté germanophone et à la Région Bruxelles Capitale.

- Le secteur « Sportplusur »

L'Association des Établissements Sportifs et l'ASBL « Sportplusur » ont décidé d'unir leurs efforts dans le domaine de la sécurité. Cette réunion résulte de la volonté de l'AES de développer plus encore l'axe de la sécurité dans les infrastructures sportives et de la difficulté que rencontrait « Sportplusur » à trouver un financement pour un message essentiellement éthique.

Pour faire cohabiter les préoccupations techniques avec la philosophie de « Sportplusur », l'AES a décidé de créer un secteur « Sportplusur » et d'en confier la présidence à Yves Leroy, Administrateur de l'AES et ancien Président de « Sportplusur » ASBL. Il est évident que ce secteur respectera l'organisation propre à l'AES. Pour garantir le respect de cette philosophie, le secteur se dotera d'un Comité d'Ethique chargé de préserver l'originalité de la démarche.

- Le secteur formation

Dans la suite logique du Décret de reconnaissance des Centres Sportifs Locaux Intégrés, l'AES, l'ADEPS et l'IFAPME, ont mis sur pied une formation très performante de plus de 400 heures à destination des Gestionnaires de Centres Sportifs (voir annexe 9). Un programme de recyclage a aussi été mis en place par la Commission.

Elément crucial s'il en est, le secteur formation mérite quelques précisions.

Monsieur Georges LESUISSE, ancien président de l'AES, explique que :

« Le Décret a été rédigé par René HAMAITE, l'actuel Directeur général de
l'ADEPS, (à l'époque, Chef de Cabinet Adjoint du Ministre des
Sports) et que Monsieur LESUISSE a été consulté comme représentant de l'AES.
C'est donc Monsieur HAMAITE qui a imaginé d'imposer un brevet de gestionnaire à l'attention des coordinateurs de centres sportifs.


L'AES, en collaboration avec l'ADEPS, a d'abord mis rapidement en place
un recyclage spécifique pour les Gestionnaires qui étaient en fonction
et qui avaient au moins 10 ans d'expérience professionnelle (car il fallait
bien mettre une limite quelque part) ; ensuite (et cela a pris beaucoup
plus de temps), ensemble ils ont cherché un opérateur de formation
capable d'offrir la logistique nécessaire et avec l'IFAPME, à trois, au bout de longues discussions, un référentiel de formation adapté aux exigences professionnels qui sert de base aux différents cours actuel a été rédigé.


Le tronc commun, la base de la formation est stable mais il est évident que chaque année, l'une ou l'autre modification, amélioration ou ajoute
est apportée au programme actuel.

Il ne s'agit pas de révolutions mais plutôt d'adaptations à l'actualité
et à l'évolution de la profession. »

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille