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Le développement de la force explosive des membres inférieurs au rugby à  XV

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par Anthony SCHMITZ
Université de Poitiers - Master staps préparation physique et réathlétisation 2011
  

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Introduction

En s'intéressant aux différentes qualités physiques nécessaires aux rugbymen de haut-niveau, nous avons pu remarquer que le style de jeu au rugby est en constante évolution depuis les années 1990. Cela est en grande partie dû à la médiatisation de ce sport et l'arrivée du professionnalisme en 1995. Nous avons pu constater que les données anthropométriques des joueurs ont également suivi une constante évolution, comme le poids des joueurs qui a augmenté de 4 à 12% selon les postes de jeu et la taille qui a augmenté de 3% environ (Maso et coll., 1999). Ces nombreux changements ont donc provoqué un changement radical dans les qualités physiques nécessaires à la pratique du rugby de haut-niveau. Notamment, nous avons pu voir que les qualités de mobilité et de capacité à répéter des actions intensives et de courte durée sont devenues la priorité des joueurs actuels, indépendamment du poste occupé (Cometti, 2007). D'autre part, bien que le nombre d'enchainements dans un match ait sensiblement augmenté, la durée des actions dans ces enchainements n'a pas pour autant diminué (Girardi, 2002). Cela nous fait donc nous interroger sur les nouvelles qualités musculaires que les joueurs doivent développer prioritairement afin d'être les plus performants possibles. Millereau (2007), nous démontre que les qualités d'adresse, d'endurance et de puissance sont des qualités essentielles dans le rugby moderne. C'est principalement la dernière qui nous intéresse dans cette étude, à travers ses deux composantes qui sont la force et la vitesse. Nous allons nous pencher plus particulièrement sur cette dernière composante qui doit être au centre de la préparation physique du rugbyman. Millereau (2007) décompose cette composante en vitesse de pointe, vitesse gestuelle et explosivité. Dans le cadre de cette étude, nous nous intéresserons uniquement aux qualités d'explosivité ou de force explosive des rugbymen.

Nous avons donc pour objectif de décrire précisément ce qu'est l'explosivité et les différentes formes sous lesquelles elle peut se présenter selon le profil des individus. Tout d'abord, nous pouvons commencer par distinguer deux formes d'explosivités qui peuvent être présentes dans le rugby moderne. En effet, selon la spécificité des postes, nous verrons apparaitre deux profils différents entre les avants et les arrières. Les avants ont généralement pour mission de produire de très grosses accélérations à partir d'une vitesse nulle, en sortie de mêlée ou après une touche, ce que nous pouvons assimiler à un profil dit puissant-fort (Girardi, 2002). En revanche, pour les arrières, ils ont surtout pour consignes de produire de grosses accélérations à partir d'une vitesse non-nulle lors de débordements de lignes adverses ou encore lors d'une prise d'intervalle. Dans ce registre, nous demanderons plutôt aux joueurs de développer un profil dit puissant-vite (Girardi, 2002). Les termes de puissance-force et de puissance-vitesse sont des déclinaisons du terme puissance, qui est le produit de la force par la vitesse. Ce que nous pouvons dire des termes de puissance-force et de puissance-vitesse, c'est qu'ils sont directement interprétables à partir d'une courbe force-vitesse

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(voir figure 1). En effet, nous pouvons dire d'un joueur qu'il est puissant-fort si l'allure de sa courbe force-vitesse a une tendance à montrer un niveau de force élevé et un niveau de vitesse faible. En revanche, plus la courbe sera à l'avantage de la vitesse par rapport à la force, plus le profil du joueur sera dit puissant-vite (Girardi, 2002). Cette différence de profil est à prendre en compte dans le cadre de la préparation physique qu'il convient d'adapter au mieux aux caractéristiques attendues du rugbyman.

Figure 1: Courbes Force-vitesse et Puissance-vitesse

Miller et coll. (1997) décrivent l'explosivité comme la capacité du système à produire un maximum de force dans un laps de temps le plus petit possible. Autrement dit, cette expression de l'explosivité peut s'apprécier au travers d'une courbe force-temps (voir Figure 2). Cette courbe nous indique quelle est la quantité de force que le sujet est capable de produire ou quelle est la force maximale de cet individu mais aussi la durée pendant laquelle il exprime sa force. Lorsque l'on demande à un sujet d'être explosif, on s'intéresse prioritairement à la phase de temps d'obtention du pic de force, c'est-à-dire en combien de temps le sujet est capable d'atteindre sa force maximale. Cette information est très intéressante lorsque l'on sait que ce qui est déterminant actuellement au rugby n'est plus tant la force maximale du sujet mais plutôt sa capacité à produire celle-ci le plus rapidement possible. Ceci s'explique par le fait que la durée des actions est de plus en plus courte dans le rugby de haut-niveau et que ces actions sont de plus en plus intenses (Cometti, 2007).

Ainsi, le but principal de ce mémoire est de prouver l'efficacité de la méthode par contrastes de charge sur le développement de la force explosive des membres inférieurs ainsi que son éventuel transfert sur des actions de type sprints sur courtes distances.

Figure 2: Courbe Force-temps

Pic de force

Temps d'obtention du pic de force

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Revue de littérature

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