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Identité et appartenance: temps et comput anthropologique chez R. E. Mutuza Kabe

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par Jean Francis Photios KIPAMBALA MVUDI
Université de Kinshasa RDC - Doctorat en philosophie 2012
  

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Section 2. De la politique au politique

§1. L'homme d'Etat

Si la politique constitue la coupole de l'édifice épistémologique de Mutuza, la culture en est la base. Mutuza veut être sur le terrain pour mener son action. En 1969 il devient Conseiller au Bureau Politique du M.P.R. Les élections des années 77, sous le régime du Marechal Mobutu, offrent l'occasion de discréditer les Commissaires du peuple. Parce qu'il prend la défense des Kivutiens contre les Tutsi, Mutuza s'attira la reconnaissance du Parti Etat, MPR, tout en soulevant l'opinion en faveur des sujets de Pangi, dans la province de Kivu, au Maniema, en 1987, dix ans après.

Mutuza est fier d'être entré en politique par la grande porte des élections. A ce titre la base l'a mandaté comme représentant au Bureau Politique, et ensuite au Conseil Législatif (Assemblée Nationale)(145(*)). Mutuza a découvert le sens du bien commun et le sens de responsabilité envers la communauté.

Les sujets de Pangi furent souvent opprimés. Mutuza soutient de parole et d'autorité la loi sur la décentralisation. Il met en garde les commissaires du peuple, qui voulurent, pour cesser avec les hostilités, octroyer la nationalité congolaise, sans condition, à tous les Hima-Tutsi. C'est là son premier discours académique(146(*)) qui démontre de son ingénierie(147(*)) sociale et de sa théorie de prédiction(148(*)) de l'action sociale.

Comme Conseiller et Chef de la section Idéologie à l'Institut Makanda Kabobi, Mutuza, dans son Mon expérience d'homme politique congolais, dit que « mon passage (...) m'a donné l'impression que je m'étais retiré de la vie sacerdotale pour entrer dans une église (...), car, le travail qui était demandé aux conseillers de l'Institut n'était ni plus ni moins que celui qui est demandé au théologien, à savoir : expliquer, expliciter et justifier les dogmes sans jamais les contester ni les mettre en doute »(149(*)).

Mutuza insiste sur l'aspect de la majorité. C'est l'idée qu'il se fait du choix électoral. Il donne deux conditions pour accepter d'être candidat : primo il ne veut pas être en compétition avec plusieurs candidats en vue de constituer une assiette électorale crédible et d'envisager avec confiance des alliances et des adhésions avec d'autres groupes. Secundo, il pense que son aire géographique doit s'organiser pour entreprendre sa campagne. Comme professeur d'Université et comme technicien dans le Parti, il n'aurait pas les moyens pour assurer sa campagne électorale face à ses adversaires politiques qui disposent des moyens de leurs « campagne à l'américaine : avions, cortèges des voitures accompagnant les leaders, distribution de billets de banque, frais à la foule et j'en passe »(150(*)).

Mutuza pense à la nécessité du renouveau de la mentalité dans la Région. Il croit que le niveau intellectuel élevé est le critère pour que l'on aborde les problèmes régionaux et pour que l'on fît des propositions concrètes au Bureau Politique. L'ancienneté est un critère relatif et l'expérience le critère absolu.

Mutuza se nourrit des idées de Kipling (+ 1936) dans Rawrads and Fairie. Ce qui lui permit d'avoir des idées révolutionnaires. Son oeuvre est fortement politisée. Il y développe trois thèmes principaux : le patriotisme, le devoir des congolais vis-à-vis de leur pays et l'autorité de l'Etat. Son nationalisme révolutionnaire a nui à ses ambitions politiques notamment face à l'accueil dans les milieux intellectuels pro occidentaux. Son anti-néocolonialisme idéaliste est bien loin de la réalité de la néo-colonisation. Il en avait tout à fait conscience. Les campagnes électorales furent une jungle. Candidats et bases s'affrontent et se confrontent. Mutuza se souvient du frère Mowgli de Kipling. Il pense à l'adoption. Pour se consoler, au lieu de lire les aventures de Mowgli, il méditait un des autres beaux poèmes de Kipling : « SI »(151(*)).

S'il s'est engagé dans ces élections, ce n'est pas qu'il ignorait la philosophie du système en place. Le tout s'est fait dans le dessein de contraindre « le système de se définir dans le fait, plutôt que de lui prêter des intentions »(152(*)).

On voit là combien « la Loi de la Jungle établit très clairement que chaque loup peut, lorsqu'il se marie, se retirer du Clan auquel il appartient ; mais, aussitôt ses petits assez âgés pour se tenir sur leurs pattes, il doit les amener au Conseil du Clan, qui se réunit généralement une fois par mois à la pleine lune, afin que les autres loups puissent reconnaître leur identité. Après cet examen, les petits sont libres de courir où il leur plaît, et, jusqu'à ce qu'ils aient tué leur premier daim, il n'est pas d'excuse valable pour le loup adulte et du même Clan qui tuerait l'un d'eux. Comme châtiment, c'est la mort pour le meurtrier où qu'on le trouve, et, si vous réfléchissez une minute, vous verrez qu'il en doit être ainsi »(153(*)).

C'est là que se manifeste le Mal zaïrois. Il s'indigne, il se sent frustré. Il dénonce pour ne pas être complice. « Nous ne pouvions longtemps accepter cette injustice sans la faire connaître, la partager en quelque sorte avec les autres, écrivit-il »(154(*)).

En tant qu'homme politique, l'auteur de l'Ethique et Développement : cas du Zaïre, réfléchit sur les valeurs à promouvoir dans un Etat. Il pense à la régulation de la justice. Il fait une étude métaphysique des rapports entre justice et punition, amour et pouvoir155(*). Il dénonce l'hédonisme et l'eugénisme fonctionnel de la classe dirigeante, et ne laisse pas de côté la vénalité des agents. Tout est corrompu. Il faut que la société se défende. Il faut une éthique de responsabilité.

La publication du livre connaitra oppositions et attaques. On trouve alors des astuces de toute part pour interdire la publication de l'ouvrage. Mutuza, qui s'était jusqu'alors interdit de traiter des questions des mots, se voit dans l'obligation de clarifier certains concepts qu'il a utilisés dans son livre.

L'histoire se complique quand Kangafu de l'Institut Makanda Kabobi, censure le livre de Mutuza en attribuant à l'expression « développement» un marxisme marxisant «la base et la superstructure» en l'accusant de manque de coordination. Mutuza est accusé de démobilisateur. Son livre taxé d'avoir des propos irrespectueux, outrageants et excessifs. Mutuza réagit violemment à cause des associations provoquées par l'idée mal zaïrois (imposer en établissant fortement, prouver ou vérifier...), et signala à Kangafu que la distinction entre la base et la superstructure ne venait pas de son livre mais d'une mauvaise compréhension de ces expressions marxistes de base. Il attaque Kangafu mot à mot. Il lui montre qu'il est d'abord professeur d'université avant d'être politicien, qu'il est philosophe avant d'être moraliste et qu'il est historien avant de pouvoir rapporter une opinion.

Kangafu enviait être ce qu'il n'était pas sans savoir ce qu'il était. Il ne put que décliner la proposition. Mutuza, très consistant et insistant revient sur le terrain logique de la scolastique. Kangafu y était aussi initié. C'est en considérant que les questions d'appellation n'ont pas d'importance, que Mutuza accepta la proposition d'amputer le chapitre au livre même si cette proposition ne lui plaisait guère. Il se retrouva vite face à la confusion qu'il avait cherché d'éviter : en quelques années l'expression «développement », utilisée par Mutuza lui-même dans plusieurs articles, était devenue synonyme de mal zaïrois. Personne ne s'était jamais soucié des remarques et mises en gardes répétées de l'auteur de Ethique et développement contre cette dérive sémantique ; si bien qu'il décida alors d'utiliser la base et la superstructure pour désigner sa thèse et afin d'éviter qu'on l'associât plus longtemps, dans un parfait contresens, à une évaluation soumise aux règles du calcul du mal Zaïrois.

Il est à noter que les deux hommes politiques se placent sur la philosophie scolastique. Kangafu prend les arguments du moine Gaunilon contre saint Anselme de Cantorbéry (156(*)) et les lance à Mutuza. Ce dernier l'attaque de front et agence les idées qu'il défend dans son ouvrage. Kangafu, de son côté accuse Mutuza de contradiction, mais sans étayer sa thèse avec des preuves. Mutuza se voit triomphant et cherche par quelle voie instruire celui qu'il considère comme enfant intellectuel.

Mutuza écrit : «comment un auteur peut, à propos d'un même chapitre « être concis» d'une part, et « n'effleurer que la chose » d'autre part ». Cette affirmation est une des celles que l'on donne en exemple en logique formelle pour illustrer l'état d'un raisonnement vicieux »(157(*)) (lequel n'est jamais très précis), ou « votre affirmation confond ainsi toute les notions »(158(*)) (par la manière dont les mots sont employés dans le contexte d'une théorie). Dans ce cas ces mots sont biens plus ambigus. L'avis de l'auteur de Réflexions d'un séminariste autour des événements des années 60 est sans appel : « des concepts sans ambiguïté, ou ayant des frontières tranchées, n'existent pas ». Mutuza restera alors dans ses fonctions d'enseignant.

Dix ans après, c'est-à-dire en 1987, il eut eu en septembre des élections législatives. Mutuza regarde les gens, voit les politiciens et comprend que ses adversaires politiques n'avaient aucune prise. Parce qu'  « en tant que professeur, il(s) ne pouvai(en)t, par leurs manoeuvres, me faire démettre de mes fonctions »(159(*)). Il se souvint alors de l'aventure de 1977.

Il décide de se présenter comme candidat Commissaire du Peuple avec la motivation de contribuer au bonheur du Peuple, de défendre les faibles. En tant que prêtre, il s'en souvient, il ne supporte voir les malheurs des autres. Et il accepte de revenir aux affaires.

Mutuza va connaître les déboires. Son concurrent avait tellement peur de lui au point qu'il « s'était même avisé de (l)'éliminer physiquement, pendant que (il) menai(t) (sa) campagne à l'intérieur de la Zone »(160(*)). Les affiches de Mutuza ont souffert d'outrages.

A la proclamation des élections Mutuza échoue, il n'est que suppléant. Son adversaire élu au nombre de voix « plus élevées que celui des électeurs »(161(*)), Mutuza devient député élu.

Dans les années 90, pesait sur Kinshasa une double menace de coup d'Etat et un putsch, de la subversion appuyée par les Tutsi du Rwanda. Tout se discutait activement dans les villes et les villages, dans les cours, les marchés et aux croisements des chemins et rues. Et cela dans un nouveau langage. Tous discutent activement. Si vous demandez de la monnaie à quelqu'un, il répond ou développe la philosophie sur la démocratie et sur la dictature. Si vous voulez savoir le prix d'un pain, on vous répondra que Tshisekedi sera le Premier Ministre. Si vous demandez « mon bain est-il prêt ? », votre serviteur vous répondra qu'en démocratie on est libre de faire ce que l'on veut(162(*)). Les passions sont si violentes que les séances manquaient parfois de dignité et de retenue. Ces curieuses doléances montrent l'atmosphère dans laquelle le changement social s'opère. Mutuza s'indigne du comportement de l'homme politique. Dans une interview au journal Numerica, il confesse comme au IIème Concile oecuménique: « je salue à distance accords et consensus ; car je sais combien ils sont fastidieux,  plus jamais je ne siègerai parmi ces grues et ces oies »(163(*)).

On a souvent critiqué Mutuza, le politique. On ne comprend pas l'homme politique sans prendre soin de ses angoisses de la vie et ses répulsions face au pouvoir militariste et démagogique. Sans considérer non plus les difficultés que pouvait rencontrer dans la République du Zaïre de son époque un homme nouveau, ne disposant ni de clientèle ni d'argent. Mutuza est un philosophe répugnant au pouvoir militaire. Il est un homme de goût et d'étude, détestant la démagogie. Il connaît et regrette l'immodération de ses compatriotes.

Il apparaît au contraire que, loin d'être médiocre et inférieur à l'orateur ou au philosophe ; homme politique, il entend demeurer lucide et habile, ouvert à des situations et solutions neuves et libératrices.

L'auteur de l'Apport de la Psychologie dans la formation d'un juriste n'a pas d'autres moyens d'action et d'influence que le refuge dans ses publications. Chez Mutuza action et culture sont inséparables. Haïssant la violence, il cherche l'efficacité. Il la trouve dans la parole agissante, dans les écrits d'histoire et de philosophie. L'homme d'Etat est un éducateur. Il doit lui-même au préalable recevoir une formation. Il lui faut forger l'homme, tout l'homme pour obtenir un personnage politique(164(*)). Ainsi naît la notion d'« intérêt général » dont l'assise est le concept d'appartenance.

Mutuza est obligé d'appartenir à une structure. Il doit obéir à la nouvelle vague politique. Député, il s'en va à Kalima en vacances parlementaires. Il réfléchit, pense et partage ses expériences avec la population. Il voit comment on adhère au Mouvement Populaire de la Révolution malgré l'état des choses, il participe à la création du Parti Politique « le Mouvement de solidarité pour le Développement », (MSD) qu' « Un groupe d'intellectuel de tous âges, de toutes les conditions sociales et de tous les milieux, venaient de créer un Parti Politique, le Mouvement de Solidarité pour le Développement, en sigle M.S.D... »(165(*)).

Nous sommes à la turbulence du redoutable Bindo, de l'impitoyable Masamuna, de l'incroyable Madova et de beaucoup d'autres escrocs dont les Kinois furent des naïves victimes.

Mutuza, comme Cicéron, ne perd jamais de vue ni son expérience concrète d'homme d'Etat, ni son dessein d'appliquer au cas particulier de Kindu, les principes qu'il déduit de sa philosophie d'appartenance. Lors qu'il écrit, la crise de l'identité est évidente. Chacun s'interroge sur le meilleur régime à établir, sur les devoirs qu'inspirent aux citoyens les révolutions et les guerres civiles.

Le président du M.S.D. est nommé Ministre. Homme d'Etat qu'il est devenu va souffrir du fait que les membres de son Parti Politique interprètent mal sa nomination. Ils ont pensé qu'il le fût parce que Président du Parti. « Grosse erreur, déclare Mutuza ! »(166(*)). Et à lui d'ajouter en toute modestie que « c'est grâce à mon nom et à ma réputation dans le milieu politique, le Parti avait acquis du crédit, en ce moment où les groupes politiques se préparaient pour affronter le multipartisme, mais hélas ! ceux qui devaient permettre à notre Parti de fonctionner, ont brillé par leur incohérence et leur mesquinerie ! »(167(*)).

Le parlementaire s'est vêtu en costume et cravate contrairement à l'idéologie de l'époque. Il montrait qu'il n'était pas de l'obédience du citoyen Président Fondateur de M.P.R.

Cette étape éclaire l'état d'âme de Mutuza. Sa formation scientifique ne lui permet pas d'être un bon second. Il est normal parce que philosophe, législateur et concepteur, il n'est pas «un exécutant de quiconque que ce soit, Président de la République ou Roi »(168(*)).

Il fait la connaissance d'Arthur Zahidi Ngoma. Cet homme est intelligent. Il est un des nos intellectuels. Il a travaillé à l'UNESCO.

Comme Ministre de la Culture et des Arts, Mutuza a conçu trois axes de la politique culturelle : 1° la conversion des associations culturelles en des unités de production ; 2° la commercialisation des oeuvres d'art ; 3° la mise en place du Conseil Supérieur de la Culture et des Arts. Il importait de donner un sens aux activités culturelles, d'établir une corrélation et une correspondance entre la culture et le tourisme.

Mutuza réfléchit entre autre sur l'entrée des réfugiés rwandais. En tant que Ministre, il voit se dessiner ce qu'il redoute de plus : l'errance qui n'est pas le propre de l'homme et l'entropie. Et il décrie la présence étrangère.

* 145MUTUZA, Mon expérience d'homme politique congolais, p. 15.

* 146 Qui se soumet aux règles de l'art. Avec la naissance des académies d'art, une critique conformiste s'impose, jugeant la peinture d'après les critères de l'Antiquité et se basant principalement sur les chefs-d'oeuvre de Raphaël, des peintres de la famille Carrache ou de Nicolas Poussin. Cependant, bientôt émerge une critique s'opposant à la critique officielle : des écrivains tels que Marco Boschini et Roger de Piles se font les avocats de l'anti-académisme, attirant l'attention sur d'autres critères propres à la peinture, comme par exemple -- outre le dessin et l'idée, traditionnellement reconnus -- la couleur, l'expression et la composition.

* 147 Ingénierie sociale est le nom que Comte a donné à la Sociologie. Il le fait en rapport avec le génie civil qui est un domaine d'activité dont le but est la construction d'ouvrages d'art au bénéfice de la collectivité. Il concerne la création, l'amélioration, et la protection des structures et des constructions utiles pour l'environnement de la collectivité : équipements pour l'habitat, l'industrie et les transports

* 148 Prédiction c'est le pouvoir d'anticipation des théories qui est un thème capital pour les philosophies privilégiant tout particulièrement l'action scientifique. Il soulève toutefois des problèmes dépassant le seul domaine des applications de la science. Ainsi, même quelqu'un estimant que la science vise seulement une description vraie du monde valorisera au plus haut point la justesse des prédictions. En effet, il y trouvera sans doute une confirmation indirecte de la justesse de la description conduisant à une telle prédiction.

Mais quel que soit l'intérêt que l'on accorde aux prédictions, elles ne seront sans doute prises au sérieux que s'il s'agit d'extrapolations à partir de faits établis. Ainsi, on attend d'une loi, ou d'une relation causale, qu'elle soit vraie dans d'autres situations ou qu'elle s'applique à d'autres expériences que celles qui ont permis de l'établir. La philosophie des sciences ne se limite pas à des thèmes aussi généraux et abstraits que les précédents. L'importance des facteurs humains transparaît surtout dans des philosophies croisant l'histoire ou la sociologie. La situation en France en donne un bon exemple pour deux raisons : d'une part, la tradition philosophique française des deux derniers siècles est fortement encline à l'histoire des idées ou au commentaire ; d'autre part, l'épistémologie française a longtemps été peu perméable au positivisme logique que l'on sait souvent radicalement anhistorique.

* 149 MUTUZA, Op. Cit. p. 16.

* 150 Idem.

* 151 MUTUZA, Mon expérience d'homme politique congolais, p. 34.

* 152 Ibidem, p 36.

* 153 KIPLING, R., le Livre de la jungle, trad. par Louis Fabulet et Robert d'Humières, Paris, Gallimard, Folio, 1972.

* 154 MUTUZA, Op. Cit. p. 36.

* 155 MUTUZA, apport de la psychologie dans la formation du juriste, cours qu'il publia en 2006.

* 156 MUTUZA, Ethique et Développement : le cas du Zaïre, p. 44. L'auteur rapporte la fiche d'appréciation en y accompagnant de sa réaction sous formes d'indignation. C'est ici qu'on voit chez Mutuza l'analyse du langage. C'est la philosophie du langage ordinaire et analytique à la manière de Carnap et de ses amis du Cercle de Vienne. On se bat là sur le sens des mots comme si une définition pouvait à elle seule dire ce que sont les choses.

* 157 Idem.

* 158 Ibidem, p. 49.

* 159 Ibidem, p. 54.

* 160 Ibidem, p. 55.

* 161 Ibidem, p. 56.

* 162 C'est une conception anarchiste de la démocratie. La dictature ayant matraqué les esprits, il était donc difficile de concevoir la démocratie sur sa bonne chaise.

* 163 GREGOIRE DE NAZIANZE, Sur la divinité du Fils, PG, XLVI, 557-B.

* 164 MUTUZA, Mon expérience d'homme politique congolais, p. 25.

* 165 Ibidem, p. 147.

* 166 Ibidem, p. 48.

* 167 Ibidem, p. 48-49.

* 168 Idem.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo