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La promotion des coopératives comme outil stratégique de lutte contre la pauvreté au Rwanda. Cas de la coopérative IABM du secteur de Nyamabuye(2004- 2008 )au Rwanda

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par Alain MWUMVANEZA
Université catholique de Kabgayi Rwanda - Diplôme d'ingénieur Ao en études du développement 2008
  

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1.1.11. Evolution des Coopératives au Rwanda

Le mouvement coopératif au Rwanda a évolué en cinq étapes :

Première étape : Avant l'indépendance (1962) C'est la naissance timide du mouvement coopératif. La première ordonnance datant de 1949 limitait la durée d'une coopérative à cinq ans au Rwanda et la seconde de 1956 la prolongea de cinq à trente ans. Cette période était caractérisée par des coopératives initiées de l'extérieur par rapport aux membres, contrairement au système traditionnel créé par ses membres.

Deuxième étape de 1962-1970 : Durant cette période, c'est la faible intervention de l'état. L'état a créé des zones destinées à être des pôles de développement de l'artisanat appuyées par des bailleurs de fonds. C'est dans ce contexte que les coopératives artisanales ont été initiées, ce qui permet aussi la création des coopératives de ramassage et d'écoulement de café ainsi que la coopérative de thé. La mission catholique avait quant à elle, mis en place deux coopératives, l'une pour la réhabilitation des handicapés physiques à Kigali et l'autre pour résoudre les problèmes d'emploi et de revenu à Butare.

Troisième étape de 1970-1980 : Une très forte intervention de l'Etat qui intervient directement tant dans la création que dans la gestion des coopératives.

Quatrième étape de 1980-1994 : Confusion des concepts « coopérative »et « association ».

Cette option socio-politique de confondre les coopératives avec les associations a continué à semer la confusion. Il importe de signaler que le concept « coopérative »se distingue du concept « association ». La première poursuit les buts économiques alors que la seconde les buts philanthropiques à savoir : la défense des intérêts des ses membres, la culture, la religion, la politique, etc. Durant cette période, on assiste à la naissance de diverses sortes d'associations qui n'ont souvent aucun trait d'une coopérative. On note aussi à cette époque un changement de ministères en charge des coopératives.

Cinquième étape, après le génocide de 1994 : Comme les autres secteurs socio-économiques du pays, les coopératives ont également souffert des effets néfastes du génocide par des pertes en vies humaines et en matériels, notamment la perte du capital-confiance. Toutefois certaines coopératives ont pu se relever notamment l'IABM et d'autres ont vu le jour après cette période tragique.

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