WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La promotion des coopératives comme outil stratégique de lutte contre la pauvreté au Rwanda. Cas de la coopérative IABM du secteur de Nyamabuye(2004- 2008 )au Rwanda

( Télécharger le fichier original )
par Alain MWUMVANEZA
Université catholique de Kabgayi Rwanda - Diplôme d'ingénieur Ao en études du développement 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

5.1.3.2.1. Satisfaction des besoins scolaires des enfants

Parmi les problèmes du pays, il y a le problème d'analphabétisme. Ce problème est aggravé par les écoles primaires et secondaires qui connaissent des abandons suite au manque de frais scolaires.

Le taux d'abandon scolaire à l'école secondaire lié surtout au manque de minerval était élevé au cours de l'année scolaire 2002-2003 à 15,2% et il a diminué en 2005 jusqu'à 3%.49(*)

De ce point, selon les résultats de notre enquête enregistrés dans le tableau 14, nous constatons que la coopérative a beaucoup contribué à la résolution de ce problème. En effet, tous les membres de la coopérative sont capables de satisfaire les besoins scolaires de leurs enfants de l'école primaire ; 29,5% ont pu payer les frais scolaires des élèves qui fréquentent les écoles de métiers (CFJ) et 14,1% ont payé les frais scolaires des enfants qui fréquentent les écoles secondaires. Ce n'est plus difficile d'acheter l'uniforme pour leurs enfants, le matériel scolaire et de payer le minerval, car ils se sont créés aussi des activités génératrices de revenu. D'après le tableau 19, 41% des personnes enquêtées ont pu payer les frais scolaires pour les enfants.

5.1.3.2.2. Elevage du bétail

Grâce à l'épargne, et aux appuis des ONG ; les membres de la coopérative pratiquent l'élevage plus que les non membres. D'après le tableau onze, 27,8% des enquêtés membres de la coopérative élèvent des bovins,16,7% élèvent des caprins,12,2% élèvent des porcins,17,8% élèvent des ovins,64,1% élèvent des lapins ,77,8% élèvent des volailles contre 5,6% des non membres enquêtés qui élèvent des bovins, 16% qui élèvent des caprins, 8%, qui élèvent des porcins, 8% qui élèvent des ovins également, 56% élèvent des lapins, et 60% qui élèvent des vollailles.

D'après ce même tableau, nous remarquons que les membres de la coopérative pratique l'élevage d'une façon beaucoup plus que les non membres. Ceci parce que les membres ont été formés et ont reçu des appuis necessaires pour une meilleure production.

La coopérative contribue à l'achat du bétail en incitant les membres à élaborer les projets d'élevage bancables et qui recoivent des crédits pour acheter du bétail à leur choix ou encore reçoivent des appuis des bailleurs de fonds qui distribuent du bétail à un petit nombre des membres et qui à leur tour donnent des nouveaux nés aux autres membres jusqu'à ce que tout le monde soit servi,ce qui n'est pas le cas pour les non membres.

L'investissement dans l'élevage aide les membres à satisfaire d'autres besoins dont l'amélioration de la nutrition par l'introduction des matières nutritives provenant de la viande et du lait dans l'alimentation familiale.

* 49 http:// www.com/gov.rwa./dictionnaire/Developpement durable consulté le 20/10/2008.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle