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Le stress au travail

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par Lucas Chazot
ISEM - Master 2 management 2012
  

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4. Les principes du management d'Henri Fayol

Henry Fayol (1841-1925) est un ingénieur français qui à lui aussi travaillé sur la question du management et de la division du travail. La fayolisme souvent rapproché à tors du taylorisme a vu le jour en voici les principes :

Fayol émet l'hypothèse selon laquelle il est capital de faire évoluer les fonctions de commandement au sein des entreprises, mais aussi de mettre en avant les qualités de leadership des managers.

A travers son ouvrage « administrations individuelles et générales » publié en 1916 il met en avant cinq fonctions essentielles au management :

Prévoir : « supputer l'avenir et le préparer » par un « programme d'actions ».

· Organiser : « munir l'entreprise de tout ce qui est utile à son fonctionnement »

· Commander : « faire fonctionner le corps social »

· Coordonner : « mettre l'harmonie entre tous les actes de l'entreprise ».

· Contrôler : « vérifier que tout se passe conformément au programme d'actions adopté, aux ordres donnés, et aux principes admis dans le but de signaler les fautes et les erreurs afin qu'on puisse les réparer et en éviter le retour ».

Henri Fayol reprend les idées de Taylor concernant la centralisation du pouvoir ainsi que la division du travail mais il se différencie d'eux en démontrant que la spécialisation poussée à l'extrême n'est pas forcément pertinente.

Fayol met aussi en avant le fait que la motivation ne dépend pas uniquement du salaire et rajoute que les notions d'équités d'initiative et de solidarité sont aussi importantes.

Fayol va donc plus loin que Taylor et pose les base d'un management plus moderne.

B. Les principes et dérives du management actuels

Nous venons de le voir, les schémas et les organisations du travail héritées du passé sont encore bien présentes dans nos sociétés actuelles, il va être intéressant de se pencher sur les dérives du management actuel. Voici un bref aperçu des éléments qui favorisent le stress au travail.

1. La mise en concurrence des salariés

Concurrence : « l'âme du commerce ». Voici comment Flaubert décrivait ce terme dès 1913. La concurrence est un élément central de notre économie capitaliste. Les hommes sont faits ainsi, ils cherchent à être meilleurs que l'autre. Dans notre économie concurrence et performances sont deux termes étroitement liés. Le management actuel a pour fondement la concurrence entre individus. Quoi de plus simple pour un manager que de mettre ses commerciaux en concurrence, de les classer en fonctions du chiffre qu'ils réalisent. Le résultat est sans appel, l'homme est fait ainsi et aime la compétition, logiquement il cherche donc à s'imposer aux autres, à se différencier, à s'extraire de la concurrence en se dépassant et ainsi rechercher les faveurs, tout du moins la reconnaissance de ses supérieurs. La concurrence est donc clairement source d'efficacité, elle peut même être considéré comme « l'un des principes constitutifs du modèle flexible, complètent ceux d'autonomie et multi compétence des opérateurs » (pierre Bardelli).

Mais la compétition entre les individus est aussi une des sources principale du stress. Peut-on affirmer qu'une personne seule est plus efficace qu'un groupe de personnes ? Une des premières conséquences de la concurrence est l'isolement et l'individualisme exacerbé. Pourquoi soutenir une personne avec qui la concurrence est vive ? Il n'y en a aucune. Le résultat est simple, il n'y a aucune entraide entre les individus qui ont pour seul objectif de se démarquer. Get isolement et la disparition de la solidarité entre membres d'une même organisation est une des sources principale du stress au travail, comme l'indique j. Allouche et P. Bardelli dans leur ouvrage, « la restauration des solidarités constitue un des moyen pour vaincre la souffrance au travail ».

La concurrence en plus de désolidariser les organisations est source de stress pour les individus. Ges derniers cherchent l'efficacité, tout du moins ils essayent d'être meilleur que l'autre et s'ils n'y parviennent pas ils entrent dans le cercles vicieux du stress, ce sentiment d'incompétence qui les renferme petit à petit sur eux même et leur fait perdre toutes confiance en eux.

Gette idée de concurrence créatrice de stress est soutenue par Sekiou dans son ouvrage « gestion des ressources humaines » : « le stress a besoin d'harmonie dans son milieu de travail. Le manque d'harmonie est une des causes principales du stress ; il rend le travail malsain et nuisible jusqu'au blocage des efforts de création et de réalisation. »

On retrouve ici cette idée selon laquelle une forte concurrence au sein des entreprises est source de mal être au travail. Bien entendu c'est le rôle du manager d'exercer un leadership adapté à la situation. Mais le mal est bien perceptible en tout cas sous jacent, Tous les salariés devront un jour faire face à une situation de concurrence, la conjoncture économique n'arrange pas les choses, aujourd'hui on lutte pour conserver son emploi. Get état d'esprit est assez malsain. Dans leur ouvrage sur la responsabilité de l'entreprise P. Bardelli et J. Allouche pensent qu'il est capital de « mettre un terme à la concurrence entre les travailleurs ».

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery