L'impact de l'adhésion de de la RDC au traité de l'OHADA sur son climat d'investissements( Télécharger le fichier original )par Narcisse Kahozi Université de Kinshasa - Diplomé des humanités pédagogique 2011 |
AVANT-PROPOSDepuis plusieurs déceins, nous assistons non sans désarroi à la persistance d'une insécurité juridique et judiciaire au Congo .Tant d'analyses ont été consacrées à cette crise , de sorte que réfléchir ou écrire originalement et lucidement sur le sujet relève actuellement d'une gageur .Et pourtant sous le titre « l'impact de l'adhésion de la RDC au traité de l'OHADA sur son climat d'investissements ~ nous essayons d'élargir le champ d'observation de cette dégradation du climat des affaires en nous livrant de réflexion aussi fraiche qu'emprunte d'un espoir bien mesuré. La fraicheur de ma perception sur cette problématique de l'amélioration du climat des affaires se trouve non moins dans la gravité des mots qui émaillent cette étude que dans la pertinence des conclusions épinglées. Sacrifiant rapidement à la tradition qui appréhende notre marasme. En termes d'insécurité juridique et judiciaire ; Nous suggérons aux lecteurs de remonter dans le temps, de prendre la dimension structurelle de la crise à travers le recul de la formation brute des capitaux fixe et la désarticulation spatiale et sectorielle des investissements. Ce faisant ; cet analyse contraste l'importance du rôle des investissements publics sur la structure de notre économie avec modicité et l'orientation sectorielle peu heureuse et couteuse des moyens financiers disponibles. Les conséquences de cette politique des investissements ont été notamment le recul des exportations agricoles du pays la dépendance croissante a l'égard des importations alimentaires et l'alourdissement de l'endettement extérieur. Il souligne également la « décélération évidente »des investissements privés en dépit de la précision des options fondamentales de développements et des avantages alléchant du code des investissements de 1969 à 2002. En lisant attentivement la politique de l'appareil de l'Etat on ne peut s'empêcher de constater avec frayeur .La volonté du pouvoir public a amener le pays a adhérer au traité de l'OHADA qui constitue d'ailleurs la condition sine qua non pour le décollage économique de la RDC. Du reste une crainte demeure, c'est le fait que cette insécurité et cette dégradation ne soit transformé en une crise de comportement tant individuel que collectif « la dégradation du climat d'investissement en RDC résulte essentiellement du banditisme et des lois sur-mesure ». Loin d'entretenir indument le découragement qui s'est installé jusqu'ici dans l'esprit de certains investisseurs Nationaux qu'étrangers cet étude aidera utilement a repérer quelques boues de sauvetages d'abord ; dans la logique des mouvements. D'abord, dans la logique des mouvements cycliques qui ont étés observer avant la période d'avant 2002. La RDC est en droit de s'attendre a une nouvelle période d'expansion car l'adhésion au traité de l'OHADA augure une ère de reprise économique.il ne peut cependant prétendre s'accrocher avec espoir a ces bouées de sauvetage qu'au prix d'un certain nombre de préalables minimaux.
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