IV. DELIMITATION
Etant donné l'impact de la mondialisation, la
diplomatie s'impose à tout Etat sérieux d'y contribuer ou d'y
participer. L'épineux problème de la pratique de
privilèges et immunités en droit international qui font face
à l'impasse de la politique sans le droit ou même l'utopie du
droit à l'absence de la politique ne s'exerce que sur un terrain
déterminé et dans un temps concis.
A. DANS LE TEMPS
La réflexion que nous menons sur les difficultés
d'une telle pratique au regard d'une prise en compte tant de la politique que
du droit est d'actualité.
Bien que les conventions et traités internationaux
d'une part , les statuts d'organisations internationales et la plupart des
jurisprudences en la matière d'autre part datent du
XXième siècle, nous trouvons nécessaire de nous
borner au XXIième siècle, temps pendant lequel les
conflits du genre interétatique sont accrus, temps au cours duquel le
terrorisme, les guerres, la piraterie, les incursions, les catastrophes
naturelles, le réchauffement climatique, la pénible situation
humanitaire et tout autres faits sensibles du moment.
B. DANS L'ESPACE
Le monde étant devenu un village planétaire au
regard de la technologie, il est à cet effet difficile à l'heure
qu'il est de trier certains pays ou continents surtout que les concepts formant
notre sujet se veulent complexes, étendus et vastes. Ainsi, cette
pratique apparait globalisante et interétatique, inter continentale.
Toutefois, cet aspect global pourra se circonscrire sur base
des intérêts économico-politiques de certains pays comme la
Belgique, le Danemark, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Iran, le
Pays-Bas, le Royaume-Uni, la RDC, la Syrie,...mais également
certaines Organisations Internationales : ONU, UA, UE s'il ne faut citer
que celles-ci.
Si telle est la détermination, quelle en est la
problématique de cette précieuse pratique en droit
international ?
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