2.3-Enfants de famille rigide
Le problème qui se pose, c'est que
dans ces types de cas, il arrive souvent que les parents enferment leurs
enfants dans des modèles trop contraignant, avec un idéal de
famille rigide, où tout le monde se sent bien certaine fois. Une
relation individualisée avec la plupart des enfants peut causer
également une certaine frustration contre d'autres jusqu'à
pratiquer une valorisation voire indifférences, d'où une certaine
rigidité envers les enfants frustrés, ça empêche
l'épanouissement de l'enfant. De plus, certains parents
élèvent leurs enfants trop durs. Ils ne leurs laissent pas une
certaine liberté afin qu'ils puissent communiquer leur penchant ou leur
problème. Trop de rigidité pousse les enfants à chercher
des solutions dans la rue. Trop de sévérité les
contraignent également à abandonner le toit familial
jusqu'à tomber dans l'illégalité. Étant incapable
de subvenir à leurs besoins, ils vont jusqu'à pratiquer tout un
ensemble d'actions contraires aux moeurs de la société. De
là étant, ils tombent dans l'impudicité, le vol, la
débauche, les actes sexuels. Ainsi, ils deviennent des jeunes
délinquants à troubler l'ordre social, provoquer le chaos social
en cherchant à obtenir leur satisfaction, trouver le minimum pour
pouvoir faire face aux difficultés de la vie.
2.4-Enfants gâtés
Les enfants gâtés sont
surtout issus de famille aisée. On en compte aussi au sein de la classe
moyenne. La pratique montre que ces derniers, jouissant d'une trop grande
commodité, ont tendance à devenir des mineurs délinquants
: leurs parents leur rendant la vie trop aisée en satisfaisant le
moindre de leurs désirs. Ainsi, vont-ils se mettre à
l'idée qu'ils peuvent tout se permettre. La délinquance,
dès lors devient chez eux une tendance qui peut raviver des
désirs latents vers la délinquance.
2.5-Enfants de bidonville
La majorité des enfants qui vivent
dans les bidonvilles quittent l'école en 6e année. Ils
préfèrent travailler pour aider aux besoins matériels de
leurs familles. Travailler est devenu leur jeu favori, pour ses enfants
là, un jeu de survie, dans un lieu où la misère est
palpable. De lourdes responsabilités tombent ainsi sur les enfants de
bidonville : une tâche qui revient principalement aux adultes, nous
a expliqué un psychologue à l'hôpital Mustapha ; les
constructions précaires influent aussi sur l'état psychologique
de l'enfant. Les baraques faciles à détruire, n'offrent pas
à l'enfant la sécurité qu'une maison normal doit en
général procurer.
Cette situation lui donne le sentiment de se
perdre dans l'espace. Il se sent déstabilisé, il n'a pas de
maison qui le protège des dangers extérieurs. De cette
manière, il reste d'y savoir des lacunes dans la construction de sa
personnalité, a-t-elle ajouté.
Par exemple, en Alger et Boumerdès,
respectivement en 2001 et en 2003 ont été frappés par des
catastrophes naturelles, il s'agit des inondations du 11 novembre 2002 et le
violent séisme du 21 mars 2003. Ce tremblement de terre a fait 130.000
sans abri. De ce fait, les responsables locaux étaient dans l'obligation
de recasser les familles sinistrées dans les logements destinés
initialement aux habitants des bidonvilles.
Après le relogement de ces occupants,
les premiers responsables de la Wilaya d'Alger tablent sur la prévention
et la vigilance. Pour cela, un dispositif d'information est mis en place, nous
a indiqué M. Boudina. En ce lieu, les enfants tombent souvent malade
à cause de l'humidité et de la salubrité de
l'environnement, ils n'ont pas d'autres endroits, ils sont obligés d'y
rester.
Une grande partie des enfants de bidonville
brulent les étapes de la croissance psychologique. Ils passent de
l'étape de la petite enfance à celle de l'adulte sans transition.
Les bidonvilles sont des lieux où se trouvent les constructions
anarchiques, un lieu qui n'ont aucune structure adéquate. La nourriture
des gens qui y vivent est entre pain sec et cigarette, une situation
socio-économique lamentable pour les enfants de bidonvilles. Il est
grand temps que les pouvoirs publics se penchent sur le phénomène
de la ghettoïsation. Il est reconnu que les ghettos sont des foyers
latents de troubles et de soulèvement populaire.
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