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Mise en place du système de suivi évaluation dans les projets de développement. Cas du Projet d'Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP )

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par Armel OGUNIYI
Institut supérieur de management Adona௠Bénin - Licence professionnelle 2008
  

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SECTION II : LE FINANCEMENT DES PROJETS DE DEVELOPPEMENT PAR L'ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEVELOPPEMENT (IDA)

A- Présentation de l'Association Internationale de

Développement (IDA)

À l'initiative des États-Unis, un groupe de pays membres de la Banque a décidé de créer une institution qui puisse accorder des prêts aux pays les plus pauvres, aux conditions les plus avantageuses possibles. Ses fondateurs voyaient dans cette nouvelle institution, baptisée « Association Internationale de Développement », le moyen pour les nantis de ce monde de venir en aide aux plus déshérités. Mais ils souhaitaient également que l'IDA soit gérée avec la même rigueur qu'une banque ; d'où la proposition formulée par le Président des États Unis Dwight D. Eisenhower, et entérinée par les autres pays, que l'IDA fasse partie intégrante de la Banque Mondiale (BIRD). Les  statuts de l'IDA sont entrés en vigueur en 1960. Les premiers prêts de l'IDA, appelés crédits, ont été approuvés en 1961 en faveur du Chili, du Honduras, de l'Inde et du Soudan.

L'IDA est principalement financée par les contributions des gouvernements des États membres les plus riches. Les prélèvements opérés sur le revenu de la Banque Mondiale et les remboursements par les emprunteurs des crédits antérieurs de l'IDA constituent une source de financement supplémentaire pour l'Association. 

Tous les trois ans, les bailleurs de fonds se consultent pour reconstituer les ressources de l'Association.

Les contributions des donateurs représentent plus de la moitié des trente-trois (33) milliards de dollars mobilisés au titre de la Quatorzième (14ème) reconstitution des ressources de l'IDA (IDA-14) qui finance les projets de l'Association durant la période de trois ans qui prendra fin le 30 juin 2008. Les annonces de contribution les plus importantes à IDA-14 proviennent des États-Unis, du Royaume-Uni, du Japon, de l'Allemagne, de la France, de la Suède, de l'Italie et du Canada ; mais des pays moins riches contribuent également à financer l'IDA.

B- L'Association Internationale de Développement au chevet des pays les moins avancés

L'IDA est l'un des principaux bailleurs d'aide aux 80 pays les plus déshérités de la planète, dont trente-neuf (39) se trouvent en Afrique. C'est la principale source de financement par les donateurs des services sociaux de base dans les pays les plus pauvres.

Depuis sa création, l'IDA a accordé au total cent soixante et un (161) milliards de dollars de crédits et de dons, au rythme de sept (7) à neuf (9) milliards de dollars par an en moyenne ces dernières années, dont la majeure partie, soit environ 50 %, va à l'Afrique. Les ressources de l'IDA sont allouées aux pays emprunteurs en fonction de leur niveau de revenu, ainsi que de l'efficacité avec laquelle ils gèrent leur économie et exécutent les projets de l'IDA en cours.

Durant l'exercice 2006 (qui a pris fin au 30 juin 2006), les engagements de l'IDA ont totalisé 9,5 milliards de dollars. Les nouveaux engagements pour l'exercice 06 ont porté sur cent soixante-sept (167) nouvelles opérations.

Le volume annuel des prêts est en constante augmentation et aurait représenté en moyenne 9,1 milliards de dollars environ au cours des trois dernières années. 

Ces prêts financent des opérations en faveur de l'éducation primaire, des services de santé de base, des services d'assainissement et d'approvisionnement en eau propre, des principes de sauvegarde environnementale, de l'amélioration du cadre d'activité des entreprises, des infrastructures et des réformes institutionnelles. Ces projets permettent de créer les conditions nécessaires à la croissance économique, à la création d'emplois, au relèvement des revenus et à l'amélioration des conditions de vie.

L'Association encourage tout particulièrement une croissance diversifiée, en particulier :

Ø des politiques économiques judicieuses, le développement rural, l'entreprise privée et des  pratiques écologiquement durables ;

Ø l'investissement dans le capital humain, l'éducation et la santé, en particulier la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose;

Ø l'expansion de la capacité de l'emprunteur à fournir des services de base et à assurer l'utilisation responsable des ressources publiques ;

Ø le redressement des pays à l'issue de troubles civils, d'un conflit armé, des catastrophes naturelles ;

Ø les échanges et l'intégration régionale.

L'Association conduit des travaux d'analyse afin d'enrichir la base de connaissances qui permettent de concevoir des politiques judicieuses de réduction de la pauvreté. Elle conseille les gouvernements sur les moyens à mettre en oeuvre pour diversifier la croissance économique et protéger les pauvres des chocs économiques. L'IDA coordonne également l'aide des donateurs pour alléger le fardeau des pays pauvres qui n'ont pas les moyens de gérer leur service de la dette.

L'Association a mis au point une formule pour allouer des dons aux pays menacés de surendettement, conçue pour aider les pays à maintenir un degré d'endettement tolérable. L'admissibilité d'un pays à bénéficier des ressources de l'IDA dépend avant tout de sa pauvreté relative, laquelle correspond à un RNB par habitant inférieur à un seuil prédéfini et actualisé chaque année (soit 1025 dollars pour l'exercice 07).

L'IDA accorde aussi son aide à des pays, dont plusieurs petites économies insulaires, affichant un RNB par habitant supérieur au plafond d'accès opérationnel à ses ressources, mais n'ayant pas une signature d'une qualité suffisante pour pouvoir emprunter à la Banque Mondiale.. Quatre-vingt (80) pays sont actuellement admis à emprunter à l'IDA. Collectivement, ces pays comptent 2,5 milliards d'habitants, soit la moitié de la population totale du monde en développement. Sur ce nombre, 1,5 milliard disposeraient d'un revenu inférieur ou égal à 2 dollars par jour pour subsister.3(*)

Une rétrospective des réalisations rendues possibles par l'IDA au cours de la dernière décennie nous permet de mieux apprécier la contribution de l'IDA au développement des pays les moins avancés. Les exemples sont nombreux :

Ø en Arménie, la remise en état de soixante-quatorze (74) des quatre-vingt-sept (87) barrages du pays a permis de dégager des gains d'efficacité et de réduire les risques d'inondation pour plus de cinq cents mille (500 000) personnes en aval ;

Ø au Ghana, la construction de huit mille (8 000) blocs de salles de classe et la publication de trente-cinq (35) millions de manuels ont permis d'améliorer la fréquentation scolaire et  les résultats en matière d'éducation ;

Ø en Sierra Leone, les programmes de redressement financés par l'IDA ont contribué à consolider la paix et à procurer des avantages concrets à la population ;

Ø au Viet Nam, le raccordement au réseau électrique de 2,7 millions de personnes a contribué à la transformation des communautés rurales ;

Ø au Bénin, grâce au Crédit IDA N° 3296-BEN, le PADSP a permis entre autres la mise en oeuvre de la transformation institutionnelle du PADME et du PAPME, le renforcement du positionnement de Bénin Télécoms SA, l'étude de l'élaboration d'un programme de développement et d'augmentation de la productivité du Port Autonome de Cotonou, le renforcement des capacités des cadres des IMF etc.4(*)

* 3 www.banquemondiale.org

* 4 PADSP, RAPPORT DE SUIVI FINANCIER 2nd Trimestre 2007.

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