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Les ONG locales de développement et la question de pérennisation de leurs acquis dans la préfecture de Kankan ( Guinée).

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par Mamadou Sounoussy DIALLO
Université de Kankan ( Guinée) - Master II recherche en sociologie 2012
  

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CHAPITRE V : INTERPRETATION DES RESULTATS

Ce chapitre du mémoire comprend aussi deux sections : la première présente les analyses des caractéristiques générales de la population à l'étude et la seconde présente l'analyse des deux cas d'ONG étudiées.

SECTION 1. ANALYSE DES CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUE DE LA POPULATION A L'ETUDE

Les hommes sont les plus représentées de la population étudiée qui oeuvrent dans les mouvements associatifs. Ils appartiennent aux tranches d'âges les plus actives dans les organisations. Par rapport à leur âge, ils semblent être mieux intéressés à la pérennisation des acquis des ONG. Les adultes hommes sont mieux aptes à comprendre la nécessité de la décentralisation et l'importance du développement local et durable.

Cette situation explique leur dynamisme et leur attachement au processus d'appui émergent mis en place par les ONG. Aussi, les résultats ont montré que les enquêtés sont des majeurs et sont dans leur forte majorité mariés. Dans le contexte actuel du développement où les ONG, il est reconnu que les femmes commencent à faire leur entrée, d'aucunes sont même devenues promotrices d'ONG sont au centre de toute action de développement mais aussi des véritables actrices du développement local durant ces dernières années.

En fait, les résultats montrent que les familles auxquelles appartiennent les enquêtés ont une structure polygamique. Le cadre quotidien de la vie fait qu'ils sont en majorité des fonctionnaires à la retraite et/ou des étudiants diplômés sans emploi ou à la recherche de leur premier emploi.

Ils y trouvent plus le pain du quotidien ou leur passe temps en intégrant les organisations d'appui. Ainsi cela permet de faire face aux besoins de formation ou les attentes d'apprentissage sont plus ou moins comblées.

A l'examen des résultats, on s'aperçoit que le faible niveau d'instruction des bénéficiaires limite également la capacité d'organisation des structures à la base. Nombreuses sont ces OCB qui n'ont pas conscience de l'importance des textes juridiques qui régissent leur association et aussi des appuis qu'ils bénéficient.

Leur indifférence vis à vis des documents juridiques est imputable à leur niveau de connaissances, attitudes et perceptions. On n'accorde de l'importance à une chose que quand on connaît son importance et son rôle. Dans de nombreuses situations au sein des communautés locales, le niveau de connaissance d'une réalité ou un phénomène détermine le niveau de conscience que l'on s'en fait.

En outre l'incapacité de certains membres des OCB à présenter et interpréter le contenu des textes juridiques et des modules de formation affaiblit leur capacité de participation à la prise de décisions et la mise en oeuvre des plans d'actions dans le cadre de la pérennisation d'un acquis.

Aussi les communautés ont une mauvaise connaissance des organes de gestion : le bureau exécutif, l'Assemblée générale, et les formes de contributions utiles. Il en résulte une mauvaise représentation du rôle des responsables et des attributions des organes de gestion. Le manque de plans d'action, écrits est la preuve que les APEAE évoluent souvent par tâtonnement.

Les registres de réunion n'existent pas, les bons de commandes, l'enregistrement des cotisations manque à tous les niveaux. Même les rares modules de formation qui sont reçus sont peu capitalisés et servent à très peu de choses pour la communauté, voir même l'ONG.

En outre, les communautés ont une faible connaissance des besoins des groupes. Les personnes ayant participé aux discussions dans cette étude appartiennent à diverses catégories socioprofessionnelles. Ce qui signifie que les cibles se retrouvent dans toutes les catégories de la population (hommes, filles, adultes, sages, citadins et ruraux).

Des opportunités qui s'offrent aux filles bénéficiant du tutorat, des bourses.... . Ce qu'elles ont une bonne perception de l'approche participative et surtout du rôle que joue l'ONG dans la vie socio-économique des communautés. Aussi les élus locaux, les parents et autres sont favorables aux actions par l'ONG.

Ils estiment que l'approche participative initiée par les ONG privilégiée la responsabilisation effective du bénéficiaire et sa participation effective au développement local. En somme, la convergence des perceptions entre OCB, élus locaux, autorités locales et communautés constitue un acquis majeur pour une meilleure pérennisation des activités.

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