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Les organismes féminines face à  la lutte contre les violences conjugales subies par les femmes à  Dakar

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par Marieme SY NDEYE
Institut mariste d'enseignement supérieur Sénégal - Droit 2011
  

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II. MODELE D'ANALYSE

HYPOTHESE

a) La violence conjugale constitue une violation des droits de la femme

Les violences faites aux femmes en général et celles conjugales en particulier constitue une violation des droits de la femme et doit être perçues comme telles. Ces violences traduisent des rapports de pouvoir qui freinent le développement de la femme sur tous les plans. La conférence mondiale sur les droits de l'Homme a clairement réaffirmé que « les droits fondamentaux des femmes, à toutes les étapes de leur vie, font inaliénablement, intégralement et indissociablement partie des droits universels de la personne ».

Des textes pour la promotion et la protection de la femme afin de lui rendre sa dignité figurent dans le droit international et sous l'égide des nations unies. La convention pour l'élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes adoptée et ouverte à la signature, à la ratification et à l'adhésion par l'assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 34/180 du 18 décembre 1979 Affirme que « La violence à l'égard des femmes constitue une violation des droits de la personne humaine et des libertés fondamentale et empêchent partiellement ou totalement les femmes de jouir des dits droits et libertés ».

Ainsi que l'article 7 de la constitution en son alinéa 4 déclare : « Tous les êtres humains sont égaux devant la loi. Les hommes et les femmes sont égaux devant la loi ».

b) Les organisations féminines poussent les femmes à oser ester en justice et dénoncer ces violences

L'impunité, généralement l'absence de sanction, consiste à ne pas traduire en justice les auteurs de violations de droits humains. La plupart des actes de violence contre les femmes ne font jamais l'objet d'enquêtes, et leurs auteurs commettent leurs crimes en sachant qu'ils ne seront jamais arrêtés, poursuivis ou châtiés. Les femmes ne cherchent pas à obtenir justice car, elles savent qu'elles n'y parviendront pas, et ceci prolongent et aggravent les douleurs et souffrances initialement provoquées par ces actes.

De plus en plus des associations de femmes et des ONG de droits humains s'organisent et montent au créneau pour demander plus de place et plus de considération pour la femme dans toutes les sphères ; et plus précisément dans les organes de décision pour sa libération et pour l'affirmation de son identité.

Ces ONG et organismes féminins encouragent les femmes à dénoncer les violences dont elles sont victimes à travers des campagnes de sensibilisation. Ils leur signifient que les violences dont elles sont victimes sont punies par la loi et constitue des violations des droits de la personne.

Ainsi ils participent à l'éveil des consciences des femmes, et ils les accompagnent dans leurs procédures pour pouvoir ester en justice.

La pression exercée sur l'Etat et le plaidoyer des associations commencent à porter leurs fruits. L'Etat sénégalais est de plus en plus regardant sur les droits de la femme en adoptant des mesures législatives visant à promouvoir de plus en plus ces droits et à hisser les femmes vers les pouvoirs de décision ( Gouvernement, Assemblée, Senat, Entreprises etc.)

c) Les violences conjugales freinent l'entrepreneuriat féminin

La violence contre les femmes est pour la société un facteur d'appauvrissement économique, politique et culturel. Elle empêche en effet les femmes qui la subissent de jouer un rôle actif dans le développement local. Le cout social de la violence contre les femmes est difficile à évaluer avec précision, mais elle engendre de graves conséquences économiques, qui entrainent une diminution du temps de travail productif, une perte de revenu et une augmentation des dépenses de santé. Dans les pays en voie de développement sur la totalité du temps de travail perdu par les femmes pour maladie et incapacité de travail, on estime à 59% les pertes dues à des violences liées au genre et à des viols*.

L'entrepreneuriat des femmes contribue à réduire la pauvreté, à promouvoir l'égalité hommes femmes et à émanciper les femmes. Mais il a aussi un autre impact- il donne aux femmes les moyens d'améliorer la santé de leur famille et de financer l'éducation de leurs enfants ainsi que développer l'économie national.

En générale, elles s'investissent sans aucune formation à la base, dans des activités économiques dites « non structuré » tel le commerce et les services (couture, coiffure, restauration, commerce etc.).

Elles regroupent généralement leurs infimes moyens matériels dans des groupements d'intérêts économiques (GIE) ou associations féminines ou encore dans la micro finance. La micro finance a toujours été présenté comme un moyen d'émancipation et de promotion de la femme. Elle vise, entre autres, à augmenter leurs revenus, faciliter leur indépendance financière et professionnaliser leurs activités économiques.

Les violences conjugales constitue un frein au développement économique de la femme dans le sens ou sa engendre un manque de confiance en la femme d'abord, ensuite apparaissent des problèmes psychologiques qui ne laissent pas de place à l'épanouissement personnel de la femme. Et si on n'a pas toute sa tête avec soi il est impensable de songer à une activité économique. Raison pour laquelle les femmes se mobilisent pour lutter contre la violence sous toutes ses formes, des mesures publiques sont entrain d'être prises pour s'attaquer tant aux conséquences, qu'aux causes de la violence. Pour ce faire, il faudra favoriser la conquête de l'autonomie et de l'indépendance pour les femmes qui pour la grande majorité, vivent dans l'oppression qui leur interdit toute expression personnel.

.................................................................................................................*L'UNIFEM estime que les salaires des femmes sont inferieures à ceux des hommes dans touts les pays dont les données sont disponibles. Source : Amnesty International « Dignité et droits humains » page 68 

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