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Bilan et perspectives des contrats de performance énergétique.

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par Thomas SENANT
Institut dà¢â‚¬â„¢Etudes Politiques (I.E.P.) de Lyon - Candidature au Master FPFS Université Paris Ouest la Défense 2013
  

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1.1.2. Les PPP : des procédures lourdes pour des contrats complexes

Afin de pallier aux contraintes de l'obligation d'allotissement et de l'interdiction de paiement différé liées au CMP, le législateur a permis le recours aux PPP pour la mise en place des CPE. En termes de performance énergétique, les PPP comprennent d'une part le Contrat de Partenariat de Performance Energétique (CPPE) issu de l'ordonnance du 17 juin 2004 et d'autre part le Bail Emphytéotique Administratif (BEA) de valorisation depuis la loi LOPPSI du 14 mars 2011.

Le recours au CPPE permet au pouvoir adjudicateur de confier, au sein d'un même contrat, la mission globale de financer, concevoir tout ou partie, réaliser les travaux de rénovation, maintenir et assurer le suivi des objectifs de performance énergétique sur des équipements publics dans un cadre de longue durée.

La différence majeure entre le CPPE et le CREM tient au financement. Dans le cadre du CPPE le titulaire est chargé de financer les travaux de rénovation par ses propres moyens. En contrepartie, le pouvoir adjudicateur verse au titulaire un loyer périodique correspondant aux charges d'investissement, d'exploitation et de financement. Ce procédé est fortement incitatif en termes de délais et de performance. En effet, la mise en loyer n'intervient qu'une fois les travaux achevés et le loyer est modulé par la bonne réalisation des objectifs et des activités annexes (si prévues au contrat).

Cependant, le caractère dérogatoire au droit de la commande publique de cet outil implique pour le pouvoir adjudicateur de justifier sa mise en oeuvre par la réalisation d'une évaluation préalable, qui doit conclure à la nécessité de recours au CPPE selon 3 critères : la complexité, l'urgence et / ou l'efficience économique du projet.

A ces exigences s'ajoute la nécessité de procéder à un dialogue compétitif pour le choix du prestataire. Si cette procédure est un réel atout lié au contrat de partenariat, car elle permet à la personne publique de parfaire son projet à travers un réel dialogue avec les prestataires, elle s'avère néanmoins couteuse et chronophage.

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Finalement, la pratique tend à exclure le recours au CPPE pour les projets de rénovation d'un faible montant (inférieur à 5 M€)

Le BEA de valorisation constitue dans ce cas une alternative efficace au CPPE et au CREM. Il confère au preneur des droits réels sur les biens existants.

Ce dernier devient propriétaire des ouvrages, immeubles et installations dont il est chargé d'assurer la rénovation pendant toute la durée du contrat, laquelle est généralement longue puisque le BEA est nécessairement conclu sur une durée comprise entre 18 et 99 ans.

Bien souvent, le BEA est accompagné d'une convention d'exploitation non détachable. Ce mécanisme permet au prestataire de réaliser des travaux et rénovations ainsi que la maintenance des ouvrages tout en permettant leur utilisation par la personne publique.

En pratique, le preneur verse une redevance symbolique (1€) à la personne publique, qui paie en retour un loyer correspondant aux charges d'investissement, d'exploitation et de financement.

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