WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

De l'application des lois aux droits des minorités: cas de la communauté banyamulenge au sud kivu en république du Congo

( Télécharger le fichier original )
par Eddy KASUZA N'KOLO
Université de Goma - Graduat de droit public 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Section 1ère. MINORITE

La question des minorités est très ancienne (notamment en ce qui concerne les minorités religieuses) mais, du point de vue juridique, sa problématique est assez récente.

C'est d'ailleurs au cours de la décennie 90 où on a beaucoup parlé de « minorité » (notamment en Europe à cause de bouleversements géographiques : dissolution de l'union soviétique et Yougoslavie).

Bien avant de définir le concept « minorité », essayons d'abord d'en situer l'origine pour préciser les critères de base et son fondement.

§1. HISTORIQUE DES DROITS DES MINORITES

Selon Mme Hélène Ruiz FARRI, la réglementation juridique des minorités a commencé de façon critique vers la première guerre mondiale.

Mais il y a quelques prémisses avec le développement du principe des nationalités au 19ème siècle.

Ceci paraît paradoxal parce que le principe de nationalité a d'abord eu pour objet de justifier l'Etat-Nation (qui est une formule étatique dans laquelle il y a ajustement entre un Etat et une Nation. Les concepts « Etat-Nation » et « principe des nationalités » qui renvoient à la révolution française ont jouer un rôle déterminant dans l'évolution des droits des minorités.

De ce qui précède, on peut considérer que le principe des nationalités présente une double face : une face progressiste puisqu'elle remet en cause le principe monarchique et l'organisation monarchique du pouvoir ; et une face conservatrice puisqu'elle a pour but de préserver l'Etat et par là, préserver le système international existant.

Après la première guerre mondiale, on s'est trouvé face à une nécessité diplomatique à savoir régler le problème des communautés nationales sans bouleverser le découpage du territoire élaboré par les traités des paix.

Mais à côté de cela, il y a eu tout un environnement intellectuel favorable à la protection des identités nationales, sans oublier l'action juive revendiquant la protection des minorités contre la répression.

 Jusqu'en 1965, la protection des minorités révélait essentiellement des instruments relatifs aux droits civils et politiques qui, en son article 27 constitue la seule disposition de droit positif qui soit en vigueur aujourd'hui et la seule opérationnelle pour la protection des droits des minorités au plan universel.

Il y a aussi donc la convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale qui date de 1965.Cet instrument juridique peut être utilisé au profit des minorités au point de vue de la discrimination spécifique raciale.

Au-delà des ces instruments, il faut rappeler la déclaration universelle du 18/12/1992 sur les droits des personnes appartenant à des minorités nationales, ethniques, religieuses ou linguistiques.

Bien q'elle soit dénuée de force juridique, il y a néanmoins lieu de reconnaître qu'elle a lancé les jalons de la définition des minorités.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984