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Efficacité du système de suivi- évaluation des formations continues à  l'ENA au Togo. Cas de 60 agents du Ministère de l'Economie et des Finances

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par Yoatsé Venunye DEDO
Université de Lomé - Togo - Diplôme d'études supérieures spécialisées en psychologie du travail 2011
  

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2.2. Cadre théorique de référence

2.2.1. Les théories X et Y de Mc Gregor (1960)

En examinant les représentations des chefs d'entreprises, Mc Gregor identifia deux sortes de conceptions dans la formulation des principes de gestion. La théorie X propose une hypothèse selon laquelle les hommes n'aiment pas le travail mais y sont contraints. Ils évitent les responsabilités, n'ont pas d'ambition, n'aiment pas le changement. Ils ne prennent pas d'initiatives et donc, ont besoin de consignes strictes, de contrôles et de sanctions.

L'organisation, dans ces conditions doit être contraignante et mettre en place des procédures détaillées, une parcellisation des tâches, une sélection

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rigide et un management autoritaire. La théorie Y est le contraire de la première et suppose que l'effort physique et intellectuel nécessaire au travail est consenti naturellement, que le personnel est capable d'initiatives, d'auto-contrôle, de créativité. L'organisation, dans ce cas, doit procéder à un regroupement des tâches, la décentralisation des responsabilités, la délégation. La théorie Y annonce le courant de l'excellence : "amener des gens ordinaires à faire des choses extraordinaires". Mac Gregor isole ainsi le lien interactif qui existe entre l'organisation, sa structure, le style de management et les motivations du personnel.

2.2.2. La théorie de l'engagement

Depuis une cinquantaine d'années, les psychologues sociaux s'intéressent à la question de l'engagement. Kiesler en 1971 s'est penché le premier sur cette idée. Les théories issues de ce concept ont été négligées pendant de nombreuses années. Elles reviennent dans les travaux de Joule et Beauvois en 1987 et en 1998. Selon eux Seuls les actes nous engagent. Nous ne sommes donc pas engagés par nos idées, ou par nos sentiments, mais par nos conduites effectives.

La théorie de l'engagement est supportée par plusieurs expériences. Parmi les plus simples, il y a celle du mendiant qui demande l'heure aux passants avant de leur demander de l'argent. Une expérience de Harris (1972) rapporteé indique que demander 10 cents sur la rue donne un résultat une fois sur dix. Dans les mêmes conditions, demander l'heure avant permet de récolter 4 fois plus.

On peut déterminer un certain nombre de facteurs susceptibles de permettre d'augmenter le taux d'engagement d'un individu. Parmi ces facteurs, il y a le degré de liberté (ou de choix) perçu par le sujet en émettant un acte. Ainsi, plus un individu émettrait un comportement dans un contexte de liberté, plus il serait susceptible d'être engagé par ce comportement. C'est-à-dire que dans un tel contexte, l'individu renforcerait le lien qu'il pourrait percevoir entre lui-même et

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le comportement en question. L'individu accomplit un acte, lorsque cet individu est engagé, cela signifie qu'il s'assimile à cet acte, qu'il le fait sien. Ainsi, cet engagement dans un acte va le conduire à faire des actes beaucoup plus coûteux. Cela va également amener un renforcement des attitudes. L'engagement nécessite un acte. Le niveau d'engagement varie selon :

· le sentiment de liberté perçue par le sujet dans la production de son comportement : Pour que le sujet perçoive le lien qu'il y a entre lui et son acte, il faut que l'accomplissement de cet acte s'accompagne d'un sentiment de liberté de choix ou de décision de sa part. Ainsi, si le comportement est obtenu par pression externe (par exemple, une convocation), le sujet expliquera son acte par cette pression et non par une cause interne relevant de sa motivation personnelle.

· le caractère public de l'engagement : Un comportement est d'autant plus engageant qu'il est émis en public et que sa signification est claire tant pour celui qui le produit que pour celui qui l'observe.

· le nombre d'actes engageants : La probabilité d'émettre un comportement est d'autant plus importante que ce même comportement a déjà été émis au préalable. On aurait donc des difficultés à nier ou à ne pas refaire ce que nous avons déjà accompli par le passé. Pour engager quelqu'un, il convient de lui faire accomplir plusieurs comportements.

· le caractère irrévocable de l'engagement : Le fait d'accomplir l'acte rend difficile toute possibilité de revenir en arrière. Ce qui rend également difficile de contester cet engagement.

· l'importance du comportement pour le sujet : Un comportement est d'autant plus engageant lorsqu'il a de l'importance pour le sujet parce qu'il vise quelque chose à laquelle le sujet croit et qui lui permet d'obtenir des avantages.

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