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La gestion externalisée des ressources humaines: cas de la maison de l'entreprise du Bénin (MEB)

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par Béatrice Isabelle FIFATIN
Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM) - DTS en Administration du travail et de la Sécurité Sociale 2012
  

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Section 2 : Revue de la littérature et méthodologie de l'étude

La présente section est consacrée d'une part à la revue de la littérature et d'autre part à l'étude.

Paragraphe 1 : Revue de la littérature

La revue de la littérature est un exercice de lecture et d'inventaire qui nous permet de faire le point des connaissances acquises sur les problèmes identifiés. Elle consiste en des notions sur les termes principaux du sujet et les différentes études qui abondent dans le même sens de notre sujet. Il est question de passer en revue ce qu'est l'externalisation avant d'exposer les connaissances liées au problème général que constituent les difficultés de gestion des ressources humaines des filiales des firmes multinationales confiées à la MEB. Ils sont liés aux problèmes spécifiques suivants :

- absence d'une législation en matière de placement de personnel ;

- méconnaissance de l'activité dans le pays (activité en phase expérimentale au niveau de la MEB) ;

- inexistence d'une politique interne de gestion externalisée des RH.

En ce qui concerne les définitions, plusieurs auteurs se sont penchés sur les termes, « gestion des ressources humaines » et «externalisation ». 

§ Gestion des ressources humaines

Les auteurs DOLAN et al. (2002), ont défini la GRH d'une organisation comme « l'ensemble des activités qui visent la gestion des talents et des énergies des individus dans le but de contribuer à la réalisation de la mission, de la vision, de la stratégie et des objectifs organisationnels ».

Selon VALLEMONT (1999), la GRH est une fonction qui comporte plusieurs activités dominantes à savoir : la gestion des salaires, la gestion des carrières, la gestion de la formation, les relations humaines, l'application du droit au travail.

En nous référant à GANKPA (2000) la GRH se définit comme l'ensemble des décisions tactiques et professionnelles, concernant des hommes exerçant une activité, généralement professionnelle, dans une entreprise à but lucratif ou non, par l'utilisation de certaines règles et techniques ainsi que par des moyens appropriés.

Selon cette définition, l'homme est considéré à travers l'expression Ressources humaines comme une « richesse » en ce sens qu'il possède de nombreuses capacités, que sont par exemple l'intelligence, le savoir faire, la force physique, etc. Chaque capacité est considérée comme un moyen parce qu'il est un facteur de production qu'on peut combiner avec d'autres facteurs tel que le capital pour produire et atteindre des objectifs au sein d'une entreprise.

Mais pour être plus court, nous pouvons retenir la définition de GAUDEN (1994) qui stipule que : «  La GRH consiste à placer des hommes qu'il faut où il faut et quand il le faut ».

Cette définition dégage les trois (03) objectifs fondamentaux de la GRH à savoir :

- la détermination des effectifs suffisants en quantité et en qualité (placer les hommes qu'il faut) ;

- la répartition géographique et fonctionnelle optimale (placer les hommes là où il faut) ;

- la reprise en compte d'une prévision judicieuse (placer les hommes au moment où il le faut).

Selon l'économiste da MATHA (2000) « les ressources humaines constituent à l'heure actuelle, le fondement le plus sûr de toute croissance qualitative et quantitative de l'économie ».

De cette définition, il ressort que les ressources humaines « font tourner » toutes les autres ressources qu'elles soient financières, matérielles ou techniques.

De tout ce qui précède, une négligence ou une mauvaise gestion de la fonction GRH, pourrait rendre la gestion globale inefficace du fait de l'affrontement des intérêts de l'entreprise et ceux des hommes qui la font fonctionner.

§ Externalisation

Le petit Larousse la définit comme : « externaliser pour une entreprise, c'est confier une partie de sa production ou de ses activités (comptabilité, gardiennage,...) à des partenaires extérieurs ».

Selon FIMBEL (2001) « le processus d'externalisation suppose un transfert de personnel, d'actifs matériels ou immatériels ainsi qu'un transfert d'obligations contractuelles ».

C'est dans cette optique que diront Quinn et Hilmer (1994) que non seulement l'externalisation peut impliquer un transfert de personnel, mais en outre, le personnel du prestataire va jouer un rôle prépondérant dans la construction relationnelle, notamment par les contacts qu'il aura avec les clients.

Quant à DELL (2000) « l'externalisation consiste à confier à un prestataire extérieur tout ou partie d'une activité, stratégique ou non, qui jusqu'alors était réalisée en interne. On peut également parler d'Outsourcing.

Par exemple une entreprise souhaitant se recentrer sur un coeur de métier peut décider de ne plus assurer elle-même sa comptabilité et de l'externaliser à un prestataire extérieur, spécialisé dans ce domaine ».

Par conséquent, il ne faut pas confondre l'externalisation avec la sous-traitance et la délocalisation.

Ø Sous-traitance

Ces deux notions, bien que différentes, sont fréquemment confondues. On parle d'externalisation lorsque l'activité externalisée était auparavant réalisée en interne.

Dans une opération de sous-traitance, le sous-traitant utilise ses propres ressources alors qu'en externalisant, l'entreprise externalisatrice peut apporter à son prestataire, ses méthodes, ses outils. Enfin, on parle plus généralement de sous-traitance lorsque la démarche est axée sur les produits tandis que l'externalisation intervient lorsque la démarche est axée sur la fonction. Par exemple, une entreprise automobile sous-traitera la fabrication d'une pièce et externalisera la gestion de son système informatique.

Ø Délocalisation

Délocaliser consiste à exporter tout ou partie d'une activité vers une entité située à l'étranger et appartenant à la société mère. On parle de filiale étrangère. Dans une opération d'externalisation, le prestataire reste indépendant.

Rorive (2003) a défini l'externalisation comme un principe selon lequel une entreprise confie à un partenaire extérieur la mise en oeuvre et l'exploitation de tout ou d'une partie d'un maillon de sa chaine de valeur, elle rajoute que ce type de système est d'un grand et précieux avantage pour les entreprises. A travers ces analyses nous avons noté que l'externalisation peut appartenir à un type de réseau. Elle est peut être un réseau intégré, pendulaire ou fédéré.

Weiss (1992) abonde dans le même sens qu'elle, seulement qu'il rajouta que cette activité induit un certain nombre d'avantages mais aussi d'inconvénients. C'est dans cette logique que Quinn et Hilmer (1994) ont eu à distinguer trois risques atténuant l'efficience de l'externalisation : [1] l'entreprise perd sa flexibilité stratégique dans l'introduction de nouvelles pratiques, puisque le changement dépend désormais du prestataire ; [2] l'entreprise est privée de l'interaction fonctionnelle des compétences entre le service externalisé et les autres départements, source selon les auteurs d'une synergie fructueuse pour l'organisation ; [3] l'externalisation, entrainant l'abandon de l'autorité hiérarchique pour une gouvernance par le marché, ne permet pas à l'entreprise cliente d'assurer un contrôle direct sur les comportements potentiellement dysfonctionnels du prestataire.

Après avoir épuisé la phase théorique de notre étude, entamons à présent la phase pratique qui consiste essentiellement au choix de la méthodologie de l'étude.

Paragraphe 2 : Choix de la méthodologie de l'étude

La méthodologie adoptée nous permet dans un premier temps d'exposer la procédure de mobilisation de la documentation nécessaire à la réalisation de notre travail de recherche et dans un deuxième temps, elle se penche sur les grandes étapes de la dimension empirique de la recherche.

A -Recherche documentaire

Les objectifs de recherche exigent de nous une méthodologie adaptée qui combine des approches qualitatives et quantitatives. La méthode utilisée est de type « boule de neige », un ouvrage permettant d'en rechercher un autre à travers ses références bibliographiques. Nous avons également fait une recherche à la Direction Générale de la MEB pour les documents relatifs à sa vie et à son fonctionnement, sur internet avec les moteurs de recherches Google et Yahoo en utilisant les mots clés : « gestion externalisée des ressources humaines ».

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo