WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site:
1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
Dogecoin (tips/pourboires):
DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp
Rechercher sur le site:
Home
|
Publier un mémoire
|
Une page au hasard
Memoire Online
>
Droit et Sciences Politiques
>
Relations Internationales
L'enjeu géostratégique dans l'instabilité au Soudan du sud
( Télécharger le fichier original )
par
Niclette BAKAMPA TSHIABA
Université Chrétienne Cardinal Malula - Licence en Rélations Internationales 2014
Disponible en
une seule page
suivant
Dédicace
Liste des sigles et abréviations
INTRODUCTION
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES
Section 1 : Approche définitionnelle
I.1.1 : Instabilité
I.1.2 : Notion de crise
I.1.3 : Notion de conflit et de guerre
Section 2 : Approche théorique
I.2.1 : Les Relations internationales
1. Historique
2. Définition et portée des relations internationales
2. Les principes des Relations Internationales
4. Quelques grands courants de pensée en Relations Internationales
5. Les acteurs des relations internationales
I.2.2 : Les enjeux dans les Relations Internationales
CHAPITRE II : LE CONFLIT DU SOUDAN DU SUD ET SES CONSEQUENCES
Section 1 : Origine et évolution du conflit
II.1.1 : Acteurs impliqués dans le conflit
II.1.2 : Origine du conflit
II.1.3. Evolution chronologique des événements
- 2003
Le 10 février, les rebelles du ASL/MSL et du MJE, attaquent et occupent Gulu, ville du Nord-Darfour, et revendiquent une meilleure répartition des ressources et des richesses. C'est le début de la nouvelle guerre civile avec massacres et destructions de villages. Le gouvernement de Khartoum arme les nomades arabisés contre les cultivateurs noirs en exploitant les dissensions sur le contrôle des terres mais également le racisme antinoir.
Le 25 avril, les rebelles attaquent el Fasher, la capitale régionale : 70 soldats sont tués.
En septembre, un premier bilan des massacres fait état de plusieurs dizaines de milliers de morts. Une mère et son enfant malade meurent au camp d'Abu Shouk dans le Nord Darfour.
- 2004
Le 8 avril un cessez-le-feu, signé à Ndjamena, est décrété, mais il n'est pas respecté et les violences se poursuivent.
En mai, selon le journal allemand Die Welt, la Syrie aurait testé des armes chimiques au Darfour ; des officiers syriens ont rencontré des représentants du gouvernement soudanais dans la banlieue de Khartoum. La délégation syrienne aurait, notamment « offert une coopération étroite dans le domaine de la guerre chimique ». De son côté, Khartoum aurait « conseillé de tester des armes chimiques sur la population » du Darfour.
Le 3 juillet, lors de la venue à Khartoum du Secrétaire Général de l'ONU, Kofi Annan, les autorités soudanaises se sont engagées à désarmer les milices janjawids qui sont accusées de viols, de meurtres et de pillages dans les villages du Darfour. Les Nations Unies estiment depuis que peu de progrès avaient été enregistrés.
Le 23 juillet, l'ONU estime à 30 000 le nombre de personnes tuées en 15 mois et, plus d'un million ont été déplacées par les combats. Près de 200 000 d'entre eux se sont massés dans des camps aux conditions de vie précaires de l'autre côté de la frontière tchadienne.
Le 30 juillet, la Résolution 15651 du Conseil de sécurité de l'ONU décide un embargo sur le matériel militaire, mais à destination des milices non gouvernementales seulement.
A partir du 23 août, des discussions avec les milices ont été engagées. Organisées par l'Union Africaine, elles ont eu pour but de désarmer les milices et de garantir la sécurité des populations locales.
En septembre, le Gouvernement américain dénonce un génocide. Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution sur le Darfour. Le texte menace le Soudan de sanctions pétrolières, s'il ne remplit pas l'engagement de restaurer la sécurité au Darfour et ne coopère pas dans ce but avec l'Union Africaine. Le ministre des Affaires étrangères soudanais, Moustafa Osman Ismaïl, fait savoir qu'il rejette ce nouveau projet de résolution.
En octobre, l'Union Africaine envoie 3 300 soldats et en décembre de la même année les combats s'intensifient.
- 2005
A la fin du mois de janvier, un bombardement fait une centaine de morts et de blessés à Changil Tobaya au nord du Darfour. L'ONU rend l'armée de l'air soudanaise responsable de ce massacre.
Le 31 janvier, la commission d'enquête internationale de l'ONU sur le Soudan publie un rapport qui conclut que les exactions perpétrées au Darfour constituent bien « des crimes contre l'humanité », mais pas un génocide.
La Résolution 15153 étend l'embargo au matériel militaire à destination de tout « belligérant » au Darfour. C'est cette résolution qui est violée par la Chine et la Russie.
Le 31 mars, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté la résolution no 159354 sur la question du Darfour. Elle renvoie la situation à la Cour Pénale Internationale pour que celle-ci engage des poursuites à l'encontre des responsables des crimes commis.
En avril, les effectifs de la force de l'Union africaine passent à 7 000 soldats.
En juillet, l'arrivée du leader sudiste John Garang au poste de vice-premier ministre, en applications des accords de paix, est saluée par d'importantes acclamations dans les rues de Khartoum. Il meurt dans un accident d'hélicoptère le 31 juillet 2005.
En décembre, des rebelles tchadiens attaquent Adré. Le Tchad se déclare en « état de belligérance » avec le Soudan.
2006 Le 15 mars, le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU au Soudan, Jan Pronk, déclare que la situation au Darfour « est sombre alors que des combats ont lieu tous les jours
Le 28 mars, le Mouvement/Armée de libération du Soudan (MLS), principal groupe rebelle au Darfour, appelle les dirigeants présents au sommet de la Ligue arabe, qui s'ouvre ce même jour à Khartoum au Soudan, à « adopter une position claire concernant la crise au Darfour, en conformité avec le droit international » et à faire pression sur le gouvernement soudanais pour qu'il accepte le déploiement d'une force internationale de maintien de la paix au Darfour.
Le 5 mai, l'Armée de libération du Soudan, principal mouvement de la rébellion annonce accepter l'accord de paix proposé par l'Union Africaine. L'accord de paix est signé mais les combats continuent.
Le 31 août, Le conseil de sécurité adopte la résolution 170655 pour prendre la relève de l'Union Africaine. Le gouvernement soudanais rejette la proposition (même si en pratique son application ne nécessite pas l'accord du gouvernement). À la faveur de cette résolution, le contingent des Casques bleus au Darfour sera rehaussé pour atteindre un effectif global de quelque 17 300 hommes, décision contestée par le Soudan.
En août, l'ONU vote le déploiement de 20 600 Casques bleus sur le territoire même du Darfour, mais le gouvernement soudanais refuse. En France, l'organisation Sauver Le Darfour interpelle par voie d'affiches les candidats à la l'élection présidentielle française de 2007 et en particulier Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal sur ce qu'ils comptent faire pour le Darfour s'ils sont élus.
Le 17 septembre, la journée Mondiale pour le Darfour a vu s'organiser en divers points du globe des manifestations en faveur des populations de la région ouest soudanaise. Cette mobilisation d'envergure internationale avait pour objectif celui de la sensibilisation de l'opinion publique mondiale.
Octobre/novembre, La crise du Darfour s'étend au Tchad voisin et à la Centrafrique. Des cas d'attaques récurrentes dans les camps de réfugiés au Tchad sont rapportés. Les mêmes modes opératoires que ceux observés au Darfour sont employés par les milices armées. Viols de femmes et exactions commises sans distinction, notamment sur des enfants, sont à déplorer chaque semaine.
Le 22 octobre, le Soudan ordonne l'expulsion de Jan Pronk, le représentant de Kofi Annan.
Le 30 octobre, la République Centrafricaine accuse le Soudan d'agression.
En décembre, au moment de son départ des Nations Unies, Koffi Annan déclara : « Soixante ans après la libération des camps de la mort nazis, trente ans après le Cambodge, la promesse du "jamais plus" sonne creux. Ils pourront avoir à répondre collectivement et individuellement pour ce qui est en train de se passer au Darfour. ». Selon l'association Sauver Le Darfour, cette guerre aurait provoqué une épuration ethnique qui a causé plus de trois cent mille morts et plus de trois millions de personnes déplacées.
2007
Avril, un rapport de l'ONU, provisoire et non officiel, qui a été publié par le site du New York Times et par celui du Sudantribune, dit que l'armée gouvernementale viole l'embargo (résolution 1591), et camoufle des avions en blanc avec le sigle de l'ONU « UN ».
Mai 2007 :
- La Cour Pénale Internationale (CPI) a lancé deux mandats d'arrêts internationaux contre 2 soudanais, accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité ;
2008
Le 20 mars, un Rapport de l'ONU déplore des attaques menées par l'Armée soudanaise et des milices qui ont fait en janvier et février « 115 victimes et provoqué le déplacement d'environ 30 000 personnes. »
En mai, les rebelles du MJE lancent une attaque qui est stoppée à Ondurman aux portes de Khartoum.
En décembre, la MINUAD a perdu 21 membres de son personnel pendant cette première année d'opération. Selon Alain Le Roy, Secrétaire Général adjoint des Nations Unies aux Opérations de maintien de la paix
Un an après le début de la mise en place de la MINUAD, 63 % du personnel est déployé soit 12 374 soldats sur 19 553. Rien que pour 2008, l'ONU a compté 315 000 nouveaux déplacés au Darfour ou dans l'est du Tchad.
2009
2010
Le 12 juillet, Omar el-Béchir fait l'objet d'un deuxième mandat d'arrêt de la CPI, qui ajoute la qualification de génocide au premier mandat émis à son encontre.
2011
Entre le 9 et le 15 janvier, Les Sud-Soudanais se prononcent en faveur de la sécession de la région à l'issue d'un référendum. L'indépendance est formellement déclarée le 9 juillet 2011.
Le 15 décembre, une rivalité politique entre le président du Soudan du Sud Salva Kiir et son ex-vice-président Riek Machar éclate dans les rues de Juba. Depuis, le pays a sombré dans la guerre civile. 400 000 personnes ont fui les zones de combat. Les pourparlers qui se tiennent à Addis Abeba n'avancent guère et le pays est au bord de l'anarchie. Des combats éclatent à Juba entre des soldats de la garde nationale et d'autres de la garde présidentielle. Depuis quelques jours, l'agitation politique était à son comble entre le président Salva Kiir et une frange de contestataires au sein de son parti, le SPLM (Mouvement populaire de libération du Soudan).
Ce qui est d'abord présenté comme un incident isolé entre deux groupes armés devient dans la version officielle une tentative de coup d'État orchestrée par l'ex-vice-président Riek Machar. Celui-ci dément et accuse le président Salva Kiir de vouloir éliminer les contestataires. Il s'enfuit dès le 15 décembre avec quelques dizaines d'hommes pour gagner l'État de Jonglei.
Le président du Soudan du Sud Salva Kiir Mayardit en 2007
Le 21 mai, l'Armée nordiste s'empare de la région d'Abyei grâce à l'emploi de chars d'assaut, ce qui force les rebelles de l'APLS (Armée populaire de libération du Soudan) à battre en retraite. L'aviation nordiste bombarde également plusieurs villages dans la région, dont Todach et Tagalei. Le Nord justifie ses actes en accusant l'APLS d'avoir attaqué un convoi de troupes nordistes et de soldats de maintien de paix de l'ONU le 19 mai, ce que cette dernière dément.
Le 22 mai, Khartoum annonce la prise de la région d'Abyei et annonce sa volonté de la nettoyer des « groupes armés du Sud » selon le ministre d'État Amin Hassan Omar. Le Conseil de sécurité des Nations Unies appelle par ailleurs le Nord à retirer ses troupes de cette région contestée, ce que Khartoum refuse. Des milliers de civils fuient les combats et des cas de pillages et d'incendies sont rapportés dans la région selon l'ONU
Le 5 juin, les combats reprennent, cette fois-ci dans la région de Nubie, localisée également dans le Kordofan du Sud, faisant plusieurs tués, notamment dans le village de Umm Dorain, provoquant la fuite de la population civile. Le 8 juin 2011, le Soudan du Sud appelle à un cessez-le-feu et accuse par ailleurs le Nord d'avoir bombardé un village dans l'Etat d'Unité le 10 juin. L'APLS se dit également prête à faire face à une offensive terrestre du Nord
Le 11 juin, Khartoum accepte des pourparlers de paix avec le Sud concernant la région d'Abyei alors qu'aucun cessez-le-feu n'est toujours prévu et que les combats font toujours rage, notamment dans le Kordofan du Sud.
Le 12 juin 2011, Khartoum, par la voix du président Omar el-Béchir, accepte de retirer ses troupes de la région contestée avant le 9 juillet, date prévue de l'indépendance du Soudan du Sud. Le lendemain, l'APLS accuse le Soudan d'avoir mené un nouveau bombardement sur son territoire par l'emploi de MiG-23 et d'Antonov. Les deux camps acceptent par ailleurs dans la même journée une zone démilitarisée dans l'Abyei et l'envoi de soldats éthiopiens de maintien de la paix sous l'égide de l'Union africaine.
Le 14 juin, des miliciens sudistes locaux attaquent et tuent 7 policiers soudanais ainsi que 22 civils près de la région d'Abyei selon un porte-parole de l'APLS. Le président des États-Unis, Barack Obama, appelle par ailleurs les deux camps à un cessez-le-feu, soulignant « qu'il n'y a pas de solution militaire » et accusant le Nord d'avoir provoqué le conflit.
Le 19 juin, alors que les combats s'intensifient, Khartoum envoie des renforts au Kordofan du Sud, dont de nombreux véhicules blindés. Par ailleurs, l'armée soudanaise attaque également au Darfour les rebelles de l'Armée de libération du Soudan (ALS), provoquant la mort de 27 personnes dont 19 civils selon un porte-parole de la rébellion.
Le 20 juin, les deux camps acceptent de démilitariser la zone contestée de l'Abyei et l'envoi de soldats éthiopiens de maintien de paix sous l'égide de l'ONU, mettant ainsi fin au conflit.
En septembre, les combats continuent, malgré la signature du cessez-le-feu. Le 10 novembre 2011, 2 Antonov An-26 de l'armée de l'air soudanaise bombardent un camp dans l'État d'Unité, faisant 12 morts et blessés. Le gouvernement nordiste a dénié avoir effectué ce raid. Le 12 décembre, les deux Soudan s'affrontent à Jau, un village contesté près de la frontière commune des deux États.
2012
Le 26 février, les rebelles du Front révolutionnaire soudanais (FRS) affirment avoir tué jusqu'à 130 soldats soudanais dans une attaque contre une garnison de l'armée soudanaise près du lac Obyad, situé à la frontière avec le Soudan du Sud.
Mars-avril, Hélicoptères, Antonov AN-26, MiG-29 et d'autres aéronefs à la base aérienne de El Obeid, à partir de laquelle l'armée de l'air soudanaise effectuerait ses raids. Le Sud-Soudan accuse le Nord d'avoir bombardé deux puits de pétrole, ce que Khartoum a officiellement nié. L'incident a soulevé des craintes qu'une véritable guerre pourrait éclater.
Section 2 : Conséquences et actions humanitaires
II.2.1 : Conséquences du conflit
II.2.1 : Le décompte des victimes
Selon le Ministère des Affaires étrangères français, il y aurait probablement plus de 300 000 morts.
L'ONU estime que quelque 300 000 personnes sont mortes lors de ces combats, mais aussi en raison des attaques contre des villages et des politiques de terre brûlée
Médecins sans frontières estime qu'il y a eu 131 000 décès entre 2003 et juin 2005, dont les trois quart de maladies et famine. Le conflit aurait « baissé d'intensité », avec actuellement 200 morts par mois.
Tous ces décomptes comptabilisent les morts indirectes dues aux maladies, malnutrition et autres problèmes causés par les déplacements de population
Au mois de juillet 2004, le Congrès des États-Unis vote à l'unanimité une résolution pour qualifier de génocide la guerre civile au Darfour. Se référant à une enquête faite pendant l'été 2004 dans dix-neuf camps de réfugiés soudanais au Tchad, le Secrétaire d'État américain Colin Powell qualifiait les événements du Darfour de génocide en septembre 2004. Les rebelles sont satisfaits de cette reconnaissance et réclament une intervention directe de la communauté internationale.
II.2.2 : Les populations déplacées
Le président sud-soudanais, Salva Kiir, a accusé son homologue du Nord, Omar-el-Bechir, d'avoir déclaré la guerre à son pays. Une nouvelle étape dans un conflit dégageant une forte odeur de pétrole.
Section 3 : Actions humanitaires au Soudan
CHAPITRE III : ENJEUX GEOSTRATEGIQUE DU CONFLIT AU SOUDAN DU SUD
III.3.1 : Manipulations occidentales
Section 2 : Les champs pétrolifères au coeur du conflit
III.2.1 : Des convoitises locales et internationales au détriment des Sud-Soudanais.
III.2.2: Tensions entre leaders sud soudanais
III.2.3 : Protection des champs pétroliers
III.2.4 : Intérêts géopolitiques
III.2.4.1 : Les Etats-Unis d'Amérique
III.2.4.2 : La Chine
Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a accusé le régime de Khartoum d'avoir déclaré la guerre à son pays. Une situation conflictuelle qui place la Chine, partenaire privilégiée des deux pays, dans un inconfortable rôle de médiateur.
Section 3 : Réactions internationales
III.3.1. Critique sur la mobilisation de la Communauté internationale
- La Chine
- Les pays africains
- Les ONG
- George Clooney et son implication
Section 4 : Recommandations
III.4.1 : Réduire la forte dépendance au pétrole, moteur de l'instabilité et ouvrir le pays à la perspective d'une économie basée sur
III.4.2 : Promouvoir l'intérêt commun
III.4.3 : Les intérêts des pays étrangers
III.4.4 : Les divergences à aplanir
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES no 1
ANNEXES no 2
ANNEXES no 3
ANNEXES no 4
suivant
Rechercher sur le site:
"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"
Charles de Gaulle