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La réglementation du bail à  usage professionnel en droit des affaires OHADA. Cas du droit au renouvellement reconnu au preneur.

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par Peter ll MUTOLO OWANGA
Université Panafricaine du Congo ( U.PA.C) - Licence en Droit 2014
  

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a.1. Évaluation de l'indemnité

L'ensemble du préjudice doivent être pris en compte et il n'est pas au bailleur de proposer une somme forfaitaire. Le juge doit apprécier souverainement le montant de l'indemnité d'éviction alloué au preneur. En cas de désaccord sur le montant de l'indemnité, celle-ci sera fixé par la juridiction compétente conformément à l'alinéa 2 de l'article 126 de l'AUDCG.

Le juge procédera à évaluation de l'indemnité de manière en tenant compte de point ci après :

Du montant du chiffre d'affaires ;

Des investissements réalisés par le preneur ; De la situation géographique du local ;

Des frais de déménagement121.

En droit français l'évaluation et encore plus rigide qu'à droit OHADA parce qu'on évalue même la perte d'une licence éventuelle. Le droit OHADA n'a pas précisé le délai de règlement d'indemnité d'éviction. Peut être le législateur à dû laissé le délai de règlement au bon vouloir de juge.

b. Refus de renouvellement sans indemnité d'éviction

Dans l'espace OHADA l'Acte Uniforme portant droit commercial général du 15 décembre 2010 prévoit 3 cas de refus de renouvellement sans régler indemnité d'éviction au preneur en vertu de l'article 127122.

b.1. Existence d'un motif grave et légitime

Il y a motif grave et légitime quand le locataire n'a pas rempli une de ses obligations deux mois après avoir été mise en demeure de le faire. De manière générale, le juge apprécie au cas par cas. Il a par exemple été jugé que constitue un motif grave et légitime l'inexécution d'entretien à la charge du locataire ou encore le défaut de paiement de loyers. L'article 127 1°) dispose que « s'il justifie d'un motif grave et légitime à l'encontre du preneur sortant.

Ce motif doit consister soit dans l'inexécution par le locataire d'une obligation substantielle du bail, soit encore dans la cessation de l'exploitation de l'activité.

Ce motif ne peut être invoqué que si les faits se sont poursuivis ou renouvelés plus de deux mois après une mise en demeure du bailleur, par signification

121 Article 126, al. 2 Acte Uniforme portant Droit Commercial Général du 15 décembre 2010

122 Article 127, du même Acte Uniforme.

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d'huissier de justice ou notification par tout moyen permettant d'établir la réception effective par le destinataire, d'avoir à les faire cesser ».

Le bailleur peut se dispenser d'une mise en demeure lorsque le locataire si la situation ne pas susceptible de régulation ou si le preneur ne bénéficie plus de statut de baux commerciaux.

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