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Bilan des activités de la formation Nô-LifeConcernant les avis positifs sur le bilan des activités de la formation Nô-Life, la satisfaction sur l'apprentissage technique a été exprimée dans chacun des trois groupes. Concernant les avis négatifs, les trois points suivants sont relevés par plusieurs enquêtés dans le groupe distancié et le groupe neutre. - Manque d'enseignement sur l'entretien des cultures (M. Shioya, M. Isomura) - Méthode trop coûteuse (M. Imai, M. Kobayashi) - Ambiguïté entre l'amateurisme et le professionnalisme (Mme. Katô, M. Nichizawa) En effet, dans les cours pratiques de la formation Nô-Life, ce sont souvent les employés qui se chargent de l'entretien quotidien des cultures, alors que les stagiaires, au moment des cours se déroulant une fois par semaine, n'assistent que partiellement au déroulement des procédés agricoles (labour, semis, fumage, récolte etc.). C'est pourquoi les stagiaires ne peuvent pas connaître des techniques importantes pour l'entretien quotidien des cultures. Un bon nombre de stagiaires semblent partager cet avis. Dans la formation Nô-Life, on n'enseigne principalement que les méthodes culturales conventionnelles avec l'utilisation, de manière spécialisée et standardisée, de machines agricoles, d'engrais chimiques, de pesticides et d'herbicides. Mais cette méthode est adaptée plutôt à la production à grande échelle destinée à la distribution au marché, plutôt qu'à la production à petite échelle que les stagiaires Nô-Life sont censés exercer après la formation. Là, il y a donc un rapport certain à l'objectif d'un million de yens de revenu agricole. Et l'intérêt économique de la part de la Coopérative agricole est également présent sur ce point (vente de matériels agricoles)759(*). Tableau : Avis des enquêtés sur le Bilan des activités de la formation Nô-Life
(Liste d'abréviation. Apprent. : apprentisage ; tech. : technique ; enseig. : enseignement ; format. : formation : connais. : connaissances : gén. : général ; prod. : production ; profes. : professionnels) M. Imai, M. Kobayashi le soulignent parce qu'ils savent dans leurs expériences qu'une telle méthode est trop coûteuse et irréaliste pour beaucoup de foyers agricoles pluriactifs. Mme. Katô se persuade que la formation Nô-Life n'est adaptée ni aux amateurs de l'agriculture, ni aux professionnels de l'agriculture. Elle avait l'intention de mener une production de fraises en serre après la formation, mais elle s'est rendue compte qu'il faudrait pour cela beaucoup plus d'investissements écoomiques qu'elle ne l'imaginait. D'après elle, deux ans de formation Nô-Life ne suffisent pas pour gérer une production à grande échelle. C'est ainsi que M. Nichizawa trouve, lui aussi, que le nombre de cours de la formation est insuffisant pour devenir agriculteur professionnel. * 759 Comme nous l'avons vu dans le Chaitre 3, ce point est même explicité dans le plan politique de la « Zone spéciale de la Création de Nô-Life » en terme des effets économiques de la politique de la Zone spéciale de la Création Nô-Life. |