I.5.3. LA COMMUNICATION TRANSVERSALE
Elle est aussi appelée communication interactive. Elle
découle de manière logique des deux autres en ce sens qu'elle les
complète. C'est souvent lors des réunions fortuites ou de
rencontres informelles que les échanges les plus riches se produisent.
Ainsi, la communication interactive peut faire appel à des outils
employés par autres types de communication selon l'objectif qu'on leur
attribue. Dès lors qu'on offre aux employés la possibilité
de dialoguer soit avec l'émetteur de l'outil, soit avec les membres
d'autres services, on favorise l'échange ; un outil
considéré à priori comme appartenant à la
communication descendante peut devenir un support d'échange. C'est le
cas du journal interne, qui si l'on prévoit d'ouvrir fréquemment
une ou plusieurs rubriques au personnel sans pratiquer de censure, le journal
peut devenir un instrument de dialogue.
Un autre moyen, fruit des nouvelles technologies, l'intranet
où l'on peut intégrer plusieurs rubriques informant sur les
actualités de l'entreprise, les annonces de stages, ou des vacances de
postes, le répertoire de l'entreprise, etc. A travers ce moyen, un flux
important d'échange peut être crée. Mais il faut
procéder avec méthode : informer et former le personnel sur cet
outil, assurer une mise à jour assez fréquente et garantir des
réponses aux questions posées.
Par ailleurs, il faut tenter de gérer les informations
qui s'échangent dans des lieux où la communication interactive se
développe le plus comme les cafétérias, les restaurants,
afin de faire face aux rumeurs. Une rumeur est une apparence d'information dont
l'émetteur et le récepteur sont ignorés et qui s'est
amplifié et déformée à cause de sa non gestion.
Elle traduit une frustration due à une décision quelconque ou un
changement.
Une entreprise qui communique peu est beaucoup plus fragile
face à la rumeur. Pour la juguler, il faut essayer d'identifier son
origine et d'apporter des éléments justificatifs et probants sur
son inexactitude.
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