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Un monde sans droit d'auteur

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par Chan chamnan THAN
Université Lyon 2 - Master 1 droit 2005
  

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SECTION 2

Les solutions

Sans doute, l'Internet et le numérique font naître de grandes menaces actuelles des intérêts et droits de l'auteur, surtout ceux pécuniaires. Cependant, ils favorisent considérablement l'évolution des activités créatives. En plus, grâce à ces procédés techniques, la diffusion et la réception des éléments culturels sont beaucoup plus faciles, efficaces et rapides. Donc, on ne peut pas écarter, de manière absolue, leur importance et existence du système juridique afin de conforter uniquement les privilèges de l'auteur. Par contre, les solutions les plus sages seront celles visées à concilier la coexistence entre ces réalités sociales, c'est-à-dire la numérisation et le droit d'auteur.

Cette idée a été bien comprise et matérialisée par les députés français pendant la construction de la fameuse loi DADVSI. Les dispositions de ce texte dont le projet a été adopté le 21 mars 2006 sont destinées essentiellement à sauvegarder la valeur du droit d'auteur à l'encontre de puissants défis numériques. Le texte apporte des nouveaux éléments nécessaires afin de réaliser la neutralisation des effets numériques (§1). D'ailleurs, nous constatons que parmi les solutions soulevées dans le cadre de ladite législation, il existait au moins une qui a été jugée relativement « inappropriée» et, par conséquent, rejetée. A dire vrai, c'était la tentative d'instaurer une licence légale, connue sous nom très polémique de « la licence globale » (§2).

§1. La neutralisation des effets numériques

Historiquement, la loi DADVSI est décrite comme la réponse, un peu tardive, de la France à l'exigence communautaire, issue de la Directive du 22 mai 2001 portant sur « la harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et droits voisins dans les sociétés de l'information » des Etats-membres. Cette dernière fut, quant à elle, inspirée des deux traités de l'OMPI du 20 décembre 1996 qui portèrent également sur les problèmes du numérique.

L'objet principale de la loi DADVSI est bien entendu d'entreprendre un « aménagement le plus large possible» de diverses composantes numériques (B), en mettant l'accent sur la lutte contre les téléchargement illégaux et les partages illicites des oeuvres protégées via P2P. Parallèlement, ce texte a fait ressorti les aspects controversés de la notion de copie privée qui était, depuis son établissement, le sujet très ambigu. Elle nécessite donc un encadrement juridique pertinent et précis (A).

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon