Paragraphe II : Un refus exceptionnel
La signature des APE à l'échéance et le
principe, donc le refus serait qu'une exception. A travers les recherches qu'on
a fait et en étudiant les positions des pays ACP on peut dire sans
risque de nous tromper qu'il y'a une légère différence
entre la position de l'UE et celle des pays ACP. Cette légère
différence se trouve être une ouverture totale des
frontières proposées par l'UE que les pays ACP n'entendent pas.
L'UE a proposé des mesures de compensations pour ces
pertes douanières. Les pays ACP sont entrain de revoir tout cela pour
arriver à un APE équilibré. Les pays ACP ne refusent pas
catégoriquement les APE mais seulement les termes, ils veulent
uniquement que l'UE change les termes de négociation qu'on puisse
arriver a un accord gagnant-gagnant.
En outre les pays ACP posent d'autres arguments pour refuser de
signer qui sont en l'occurrence de désarmement tarifaire, l'afflux
massif de produits européens, pour la plupart subventionnés sur
les marchés africains et causer d'importants chocs dans les secteurs
agricoles et industriels.
Par ailleurs les pays ACP soutiennent à l'inverse
l'ouverture des marchés européens aux exportations des pays ACP
continueront, surement à se heurter à la réalité
des règles d'origines et des normes sanitaires et phytosanitaires qui
gênent déjà très considérablement
l'accès des produits africains aux marchés européens.
A travers la littérature de l'Accord de Cotonou portant
les APE. Toutes les questions ont étés
posées et tous les négociateurs des pays ACP ont
étés invités sur ces questions. Par conséquent les
ACP n'ont pas de raison de refuser de signer les APE en 2009.
Cela est d'autant plus vraie à travers les propos de
Christophe De Vroey, conseiller en commerce, secteur privée et
pèche de la délégation de la Commission Européenne
a Dakar. Pour lui « la proposition qui a été faite par
Me Wade est un peu, revenir en arrière. C'est finalement retourner
à l'Accord de Lomé ou on dissocie le commerce et le
développement. Il demande que l'UE et tous les bailleurs apportent une
aide massive à l'Afrique sans en faire une association avec le
commerce ».
Or, poursuit encore le conseiller « ce que nous avons
préconisé dés le départ et qui est l'esprit de
l'OMC, c'est que nous voulons intégrer les pays d'Afrique dans le
commerce mondiale pour qu'il puisse se développer ». A titre
d'exemple, il a cité le cas des pays asiatiques « il
y'a 20ans, certaine pays comme la Corée du Sud se trouvait dans la
même situation que certaines pays africains, mais elle a ouvert son
marché, attiré l'investissement étranger et est maintenant
l'un des dragons de l'Asie » .En effet l'évaluation qu'on a
fait sur les négociations des APE est une constatation de manque de
communication.
A total nous présumons une éventuelle signature des
APE, cela nous amène systématiquement à présent de
mettre en exergue l'impact des APE en cas de signature.
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