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Impact de la gestion des ressources humaines sur la performance des entreprises agro pastorales (cas de la compagnie pastorale du Haut-Lomami)


par Gloire BANZA
Université de Kamina  - Licence 2023
  

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Z = 25 R1 + 25 R2 + 20 R3 + 20 R4 + 10 R5

REGLE DE DECISION

Ø Z > 100 : la situation financière est bonne ;

Ø Z = 100 : la situation financière est normale ;

Ø Z < 100 : la situation financière est mauvaise.

Cette méthode présente l'avantage d'être très simple et pratique. Elle s'appuie sur l'expérience et l'intuition du banquier. Cependant elle reste très subjective, notamment pour le choix des ratios et leur pondération. C'est ainsi que des méthodes statistiques d'analyse de performance des entreprises ont été développées. (Wafia., 2019).

II.2.2.3.2. L'ANALYSE DISCRIMINANTE MULTI-VARIEE

Le pionnier de cette méthode est Fisher, à travers l'initiation des travaux sur l'analyse discriminante en 1933, il a proposé une technique d'analyse utilisée jusqu'aujourd'hui étant donné ses résultats pertinents. Par la suite, d'autres techniques se sont développées mais celle de Fisher reste une référence pour la plupart des fonctions de scores actuellement (Wafia., 2019).

L'analyse discriminante répond à une question fondamentale à savoir : laquelle des combinaisons linéaires des variables explicatives est la plus discriminante ? Celle-ci est de deux types :

1) Analyse discriminante à but descriptif : son rôle est de voir comment les variables explicatives permettent à priori de différencier les groupes. Il s'agit tout simplement de relever les variables les plus significatives et les plus pertinentes pour décrire ces différences.

2) Analyse discriminante décisionnelle ou prédictive : elle permet de construire à partir d'un échantillon d'individus connus des règles statistiques de décision qui seront appliquées dans le futur et qui serviront à affecter les individus à l'un des groupes de classement. Ces règles devront minimiser les erreurs de diagnostic et de prévision (Wafia., 2019). Cette méthode permet d'apprécier la situation financière d'une entreprise d'une manière globale à travers une combinaison linéaire de plusieurs ratios considérés simultanément en prenant en considération leurs poids respectifs de manière interdépendante. Elle permet de classer toutes les entreprises d'un échantillon à l'aide d'une fonction score Z (Wafia., 2019). Ceci suppose la constitution préalable d'un échantillon d'entreprises performantes et celles défaillantes que l'on va comparer à un échantillon de ratios. Ces derniers doivent séparer au mieux les deux groupes d'entreprises. Le score s'exprime par la fonction linéaire suivante :

Z = á1X1 + á 2X2+ ....... + á NXN

Avec : Xi : les ratios comptables et financiers ; ái : les coefficients associés aux ratios.

Soulignons qu'aucune fonction score ne dispose d'un pouvoir séparateur absolu, il y a toujours une zone d'erreur entre les deux groupes :

?1er type d'erreur : Le score classe une entreprise défaillante parmi celles performante ;

?2ème type d'erreur : Le modèle classe une entreprise performante comme étant défaillante (Wafia., 2019).

II.2.2.3.2.1. LES PRINCIPAUX MODELES D'ANALYSE DISCRIMINANTE

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