Conclusion de la deuxième partie
La place du greffier dans le procès pénal est
sans doute révélatrice de l'importance que le législateur
camerounais lui accorde. En effet, très peu de textes lui sont
consacrés, pourtant, on l'a présenté en PREMIERE PARTIE,
il est incontournable. L'une des principales conséquences de cet
état des choses est que le greffier est un personnage limité dans
son action en matière répressive. Les nombreuses innovations
contenues dans le Code de procédure pénale n'ont malheureusement
pas contribué à rehausser l'aura que le greffier devrait avoir
non seulement auprès de ses pairs, mais aussi auprès des
justiciables. Il s'apparente plus à un simple accompagnateur du
juge ; aussi bien à l'instruction qu'à l'audience. De plus
les obstacles à son efficacité dans la machine répressive
viennent se poser comme des limites implicites à son action en
matière pénale.
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