WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La fiscalité minière en République Centrafricaine

( Télécharger le fichier original )
par Jean de Dieu NGAISSONA
Université Paris Dauphine - Master 2 Administration fiscale 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Deuxième partie : LES APPRECIATIONS ET PERSPECTIVES DE REFORME

DE LA FISCALITE MINIERE CENTRAFRICAINE

Dans les années 60 à 70, l'Etat Centrafricain comme la plus part des Etats Africains propriétaires de ressources minières s'est vue dotés de législations minières à la sortie de l'indépendance et assumait elle-même la gestion de ces ressources minières à travers des sociétés nationales vouées aux ordres du pouvoir politiques de l'époque. Pour régir la gestion nationale Un premier Code Minier créé la loi n° 61/208 du 11Avril 1961, a été adopté. Mais, elle sera très rapidement rapportée en 1979, par l'ordonnance impériale n°79.076 du 6 février 1979. Et au cours des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, Il s'en est suivie des générations des Codes Miniers, celle de l'ordonnance n° 86.046 du 4 Août 1986 complétant et modifiant l'ordonnance n°79.076 du 6 février 1979, suivie de celle de l'ordonnance n°04.001 du 1er février 2004, portant Codes Miniers en République Centrafricaine. Et enfin le récent Code Minier en vigueur adopté le 28 Avril 2009, Modifiant et complétant les dispositions de l'ordonnance n°04.001 du 1er février 2004 portant Code Miniers en Centrafrique.

Cette reforme des cadres législatifs et réglementaires vise à instaurer une meilleure harmonisation et à favoriser une plus grande stabilité du secteur minier de manière à contribuer à créer un climat plus propice non seulement aux investissements étrangers de façon à valoriser les richesses minières nationales en ce qu'il contribue à créer un climat plus propice aux investissements étranger, mais aussi, de procurer de recettes nécessaires à l'Etat.

Ces reformes ont entraîné en contre partie un processus de redéfinition du rôle de l'Etat d'une ampleur sans précédent historique. Corrélativement cependant, les reformes ont eu pour effet en Centrafrique et dans de nombreux pays Africains concernés, d'abaisser les normes dans des domaines critiques pour répondre aux questions de développement économique et social et pour la protection de l'environnement et ce, dans un nombre croissant de situations.

Les tendances actuelles soulèvent par conséquent des questions pressantes relatives aux conditions nécessaires pour atteindre les objectifs de développement, au rôle et à la responsabilité des différents agents et intervenants qui contribuent à mettre en oeuvre ce processus. Dans la mesure ou, le but poursuivi reste la réalisation d'un développement économique et social durable, il importe de prendre en considération non seulement le rôle du secteur privé et des entreprises, mais aussi le rôle que les institutions financières multilatérales et bilatérales, ainsi que les pays d'origine des entreprises multilatérales, jouent dans l'établissement d'un environnement propice à l'investissement et l'élaboration des normes y régissant. Ces implications diverses et variées ont provoqué des mutations entraînant aux cours des évolutions récentes, de nombreux aménagements de la législation minière et aux dispositions fiscales minières.

Les reformes entreprises à ce jour, contiennent certes des points forts, mais elles présentent aussi des faiblesses et omissions qu'il convient de les rendre plus efficaces en vue de les adapter aux enjeux du développement recherché et des exigences d'attractivité attendue. Pour ce faire, il est nécessaire d'établir un bilan qui ne sera d'ailleurs non exhaustif des règles fiscales régissant les opérations minières. Ce bilan laissera entrevoir les rapprochements possibles pour de meilleures perspectives dans le cadre de la rationalisation des mesures fiscales et de leur impact économique et social et environnemental. Ce qui nous conduit à aborder dans cette seconde partie l'appréciation de l'évolution des reformes fiscales entreprises par l'Etat Centrafricain en chapitre premier suivie des proposition des de reformes susceptible à rationalité la fiscalité minière Centrafricaine objet de notre chapitre second.

Chapitre 1 : LES APPRECIATION DE L'EVOLUTION DES REFORMES FISCALE

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite