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La protection des droits de la personne humaine en République Centrafricaine

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par Marius Judicael TOUATENA SIMANDA
Université de Bangui - Maitrise en droit public 2012
  

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Paragraphe 2 I LICFRKplHCFHITIHVIAH tHV IDSSaFDElHV

Les Lois, Règlements et autres doivent être clairs, précis et cohérents. Cependant, en RCA, les textes sont parfois inadaptés aux cas à résoudre. Le silence de la Loi (A) et le caractère illusoire de la sanction (B) sont très actifs dans le pays.

A/ Le silence de la Loi

Centrafrique qui sanctionne la mauvaise habitude de l'administration qui consiste à garder silence pendant longtemps sur une demande de l'administré ; alors on observe le silence du législateur en ce domaine. Or, en France, dans plusieurs cas le silence de l'administration vaut acceptation après l'envoi d'une lettre de rappel, après laquelle une mise en demeure est adressée. En cas de silence, le justiciable est réputé s'être désisté. Alors qu'aucun texte de ce genre n'existe en droit centrafricain.

En matière d'exécution des décisions de justice, le silence des textes s'apparente à un déni de justice organisé. Il n'existe pas de Loi d'astreinte pour l'exécution des décisions de justice administrative.

Ainsi, dans plusieurs domaines, le législateur centrafricain est resté de plus en plus silencieux.

B/ Le caractère illusoire de la sanction

Le juge centrafricain ne dispose d'aucune voie de contrainte contre l'administration pour l'exécution d'un jugement pris en son encontre. Il ne peut se substituer à l'administration pour prendre à sa place un acte régulier, ni à reformer l'acte de manière à le rendre légal, ni même adresser à l'administration des injonctions en la condamnant à des obligations de faire.

En effet, lorsqu'une décision de justice acquiert force de vérité légale et a autorité de la chose jugée après avoir épuisé toutes les voies de recours, à ce niveau, cette décision confère l'assurance d'être exécutée. Ainsi, l'art. 462 du code de procédure civile précise la formule suivante : « En conséquence, la RCA montre et ordonne à tous agents d'exécution ou huissier de justice sur requis de mettre ledit arrêt à exécution », ceci se présente comme étant la formulation de l'obligation d'exécution d'une décision. Malheureusement, on constate l'inexistence des dispositions similaires dans les textes relatifs aux juridictions administratives ; ce qui limite en théorie et par conséquent en pratique l'autorité de la chose jugée des décisions de justice administrative en RCA. Ce qui est en fait une apparence de la sanction qui ne correspond pas à la réalité.

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