B/ La résistance à l'oppression par des
manifestations
Par la liberté de manifestation qui joue un rôle
majeur, il convient de souligner ici que l'être humain résidant en
Centrafrique peut manifestement résister à l'oppression du
pouvoir autoritaire ou abusif. Cette forme de résistance s'articule soit
par la formulation de pétitions, dangereux moyen de pression que les
autorités craignent, adressées au gouvernement, soit par la tenue
des marches pacifiques dans la rue. De même, la grève n'est pas
dépourvue d'intérêt dans ce cadre
là14.
13 Microsoft ® Encarta ® 2008. (c) 1993-2007
Microsoft Corporation.
14 Cf. Art. 10 al.3 de la Constitution centrafricaine
du 27 décembre 2004.
La grève, qui est une forme de résistance
à l'oppression, fait partie des droits fondamentaux de l'homme. Elle est
reconnue par la Loi fondamentale centrafricaine en son art.10 al.3.
Ainsi donc, nous pouvons illustrer les revendications puis la
grève des enseignants du supérieur comme exemple d'une forme de
la résistance face à la violation de leurs droits, car tout
emploi doit être justement rémunéré ; la
rémunération doit être suffisante pour assurer au
travailleur et à sa famille un niveau de vie décent. Celle-ci ne
doit pas être inférieure aux seuils minima fixés par les
barèmes et grilles salariales en vigueur. Les différents
éléments de la rémunération doivent être
établis selon des normes identiques pour les hommes et pour les
femmes15.
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