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Le stress au travail

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par Lucas Chazot
ISEM - Master 2 management 2012
  

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3. La gestion basée sur les objectifs.

Aujourd'hui le management par objectif est le plus rependu dans nos sociétés. Chaque individu se voit fixé par sa direction des objectifs en tout genre. On retrouve bien souvent des objectifs de chiffres d'affaires, de marges, de qualité. En somme on est confronté à des objectif quantitatifs fixés par la direction et qu'il est capital d'atteindre. Cette logique de résultat à tout prix et d'excellence est d'autant plus

importante dans les grosses entreprises cotées en Bourses. Les actionnaires et ou les apporteurs de capitaux recherchent la rentabilité financière avant toute chose.

Par conséquent la direction de l'entreprise va fixer des objectifs en fonction des attentes de ses actionnaires. Car il ne faut pas se méprendre aujourd'hui la bourse est l'élément central, les actionnaires font la pluie et le beau temps et sont en quelque sorte une épée de Damoclès au dessus de la tête de chaque entreprise. Ils apportent l'argent donc détiennent tous les pouvoirs.

La gestion par objectif est malheureusement totalement inadaptée et conduit à des dérives graves qui sont sources de souffrances.

Les objectifs sont chiffrés, il est capital de traduire les activités humaines en données mesurables ce qui contribue à exclure tout ce qui n'est pas quantifiable. Or tout ce qui n'est pas mesurable c'est bien souvent ce à quoi les personnes sont attachées. Vincent de Gauléjac décrit cette gestion par objectif comme un élément qui ordonne à chacun de « faire mieux avec moins », «On vous fixe un objectif à 100, on

vous demande de faire 110 ou 120 et l'année d'après, ce que vous avez réaliséredevient 100.» il y a une perte de sens du travail, les objectifs sont chaque année

revus à la hausse dans l'unique but de satisfaire l'appétit des actionnaires. Les salariés ne comprennent pas mais surtout sentent que plus ils font d'efforts pour atteindre et dépasser ces objectifs et plus ceux de l'année suivantes seront élevés. C'est un des problèmes majeurs qui conduit au stress, l'homme n'est plus considéré comme une personne à part entière mais comme une machine au service de la production et de la rentabilité financière. L'aspect humain n'a pas sa place dans ce mode de gestion, l'homme qui n'atteint pas ces objectifs est considéré comme improductif et il est donc rejeté. Cette gestion peut sembler archaïque mais elle existe et elle est même répandue dans la quasi totalités des grandes entreprises.

Les salariés ne se sentent pas considéré comme des êtres humains, les objectifs ne sont pas de nature à les inciter à avoir une meilleure vision de l'entreprise. Il y a un désengagement naturel face de ces objectifs totalement inadaptés. Ce que l'on ressent c'est avant tout du stress et de la souffrance qui émane de ce sentiment d'incompréhension. Au début de ce mémoire j'ai évoqué le cas d'une cadre qui ressentait un profond sentiment d'incompétence en grande partie lié au fait qu'elle n'était plus en mesure de remplir les objectifs fixés par ses supérieurs. Ce n'est bien entendu pas un cas isolé et de nombreux travailleurs souffrent de cette situation.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille