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L'officier de police judiciaire dans le code de procédure pénale camerounais

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par January Eyango Nzima
Université de Douala - DEA  2006
  

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Paragraphe 2 : Les contrôles informels

Ces contrôles sont dits informels parce qu'ils n'ont pas été prévus par le législateur. Ces types de contrôle sont principalement exercés par les avocats et les membres de la famille du suspect (A) et par les associations privées de la défense des droits de l'Homme et les organismes non gouvernementaux (B).

A- Les contrôles officieux effectués par les avocats et les membres de la famille du

suspect

Le CPP énonce dans son article 122 (3) que la personne gardée à vue peut à tout moment, recevoir aux heures ouvrables la visite de son avocat et celle d'un membre de sa famille ou de toute autre personne pouvant suivre son traitement durant la garde à vue. Il est mentionné plus

78 Les membres sont nommés par décret présidentiel (art.6 in fine de la loi du 22 juillet 2004), leur tutelle reste celui qui les nomme. Ils peuvent être changés à tout moment. Le décret n° 2006/275 du 06 septembre nomme les membres de la CNDH. Ils ont prêtés serment le 09 novembre 2006 devant la Cour Suprême réunie en Assemblée Plénière.

79 La commission doit vulgariser par tous moyens, les instruments relatifs aux droits de l'Homme et aux Libertés et veiller au développement d'une culture des droits de l'Homme notamment au sein des unités de police et de gendarmerie.

haut que le suspect a droit à un conseil, c'est dire que ces différentes personnes peuvent contrôler la procédure pénale tout en veillant à ce que l'OPJ puisse respecter les droits du suspect. Elles peuvent relever certaines violations. La présence d'un conseil au niveau du commissariat ou de la brigade de gendarmerie peut susciter chez l'OPJ la rectification de la façon de procéder. S'il est vrai que le conseil peut amener l'OPJ à changer, le passage des membres de la famille pour des visites au suspect peut aussi permettre à ceux-ci de relever certains manquements dans le respect des droits de l'Homme et des libertés. Dans ce cas, ils peuvent saisir la CNDH afin d'ouvrir une enquête sur les faits constatés, ou alors les membres de la famille peuvent saisir l'autorité compétente afin de faire cesser la violation. S'il est établi que l'intervention ici a une portée limitée, il n'en demeure pas moins vrai que lorsque le conseil, notamment l'avocat, ou la famille agit efficacement, son action est bénéfique pour le respect des droits du suspect. C'est eux aussi qui peuvent déclencher la procédure de libération immédiate d'une personne illégalement arrêtée par le biais de l'habeas corpus (art. 584 du CPP et SS). Ainsi par une simple requête non timbrée, les proches de la personne peuvent saisir le président du TGI du lieu d'arrestation celle-ci ou tout autre magistrat du siège dudit tribunal désigné par lui afin de demander sa libération immédiate.

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