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La problématique de la délinquance juvénile en Haà¯ti de 1995 à  2005

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par Joseph Théofils René
Université d'état d'Haà¯ti - Licencié en droit 2007
  

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2.2-Du point de vue économique

2.2.1- Application d'une politique de création d'emploi

Il nous faudrait un État responsable ayant une politique de l'emploi, encourageant l'investissement. Le gouvernement doit entretenir de bonnes relations avec le secteur privé qui est le créateur d'emplois par excellence.

La politique de l'emploi prendra en compte les secteurs vitaux de l'économie, les secteurs agricole, industriel, commercial et professionnel. C'est un moyen fiable qui permettra de mater le défi du sous-emploi.

Le secteur informel représente plus de 50 % dans l'économie nationale selon les statistiques de l'IHSI. L'intervention de l'État dans ce secteur est impérative.

Les travailleurs du secteur agricole qui représentent 46 % du secteur formel doivent être encouragés. Il sera fourni des semences aux cultivateurs. La mise en place des infrastructures, telles irrigation et routes facilitera la production et la commercialisation des récoltes.

Il nous faudrait une politique agraire orientée vers la productivité agricole qui ne soit pas de la propagande politique. C'est donc le seul moyen de freiner l'exode rural, facteur de bidonvilisation et de criminalité juvénile.

D'un autre côté, le marché doit être libéralisé par la suppression des monopoles. Il en résultera l'incitation à investir, la productivité des entreprises, l'augmentation de la production des biens et services.

Dans le souci de cette politique de l'emploi, le pouvoir doit cesser d'être un pouvoir de jouissance pour devenir un pouvoir de service. Il faut un contrôle systématique des institutions publiques, une saine gestion des biens de l'État qui ne doivent plus servir à enrichir un petit groupe d'une même famille.

Le secteur privé est un élément clé, voire incontournable dans l'économie d'un pays. C'est le générateur principal d'emplois. Le secteur privé doit être modernisé. Il doit étendre ses activités à l'échelle nationale. Les entrepreneurs doivent pouvoir investir librement dans tous les domaines.

Nos hommes et femmes d'affaires installeront des entreprises de services, des usines, des factories dans tous les départements géographiques du pays. Ils créeront des emplois pour toutes les couches sociales. Ce qui freinera l'exode rural et décongestionnera la capitale, accroîtra l'exportation des produits nationaux, réduira l'importation des produits étrangers et équilibrera notre balance des paiements. Il nous faut un secteur privé actif et plus large qui participera à la mise en place des infrastructures comme l'énergie électrique, les moyens de communication, etc.

Les banques doivent jouer un rôle fondamental dans le secteur commercial. Elles mettront à la disposition des particuliers des prêts à l'investissement à un taux qui ne dépassera pas les 4 % par an.

Des coopératives fiables d'exploitation agricole, de production d'énergie électrique, de biens et services doivent être créées. Ainsi, suggérons-nous que les investisseurs privés s'impliquent dans la production et l'exploitation des denrées.

Selon les enquêtes du PNUD, en 1999, le secteur privé avait un effectif de soixante dix huit mille (78,000) employés, soit un pourcentage de 3% de la population en âge de travailler. C'est donc un défi que ce secteur doit relever. Il devra être capable de jouer effectivement son rôle générateur d'emplois.

Ce secteur doit être compétitif sur le plan international. Les investisseurs de ce secteur devront encourager l'intégration d'Haïti comme membre à part entière du CARICOM  en exigeant le retrait total de la grille tarifaire qui met notre patrie à l'écart des autres États partis à ce marché. Ce qui permettra l'élargissement du marché national, l'augmentation, la diversification de la production nationale, l'écoulement des produits nationaux sur le marché antillais.

Les Haïtiens qui sont à l'étranger et qui en ont les moyens doivent retourner au pays pour y investir. Il nous faudra un secteur privé qui soit capable de créer des milliers d'emplois dans le pays. Ainsi le travail cessera d'être un privilège.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon