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Facteurs déterminants de stress chez les administratifs de l'université pédagogique nationale

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par Deogratias KAPENGA YAKAYE
Université pédagogique nationale RDC - Licence 2010
  

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I.1.6. LE BON ET LE MAUVAIS STRESS

On retrouve parfois l'utilisation des termes « bon » et « mauvais » stress, un peu paradoxale.

Le terme stress recouvre alors deux situations différentes :

1. L'une agréable, le « bon » stress ou eustress : c'est une confusion faite entre stress et stimulation, la notion de stimulation étant assimilée au stress positif. Cela regroupe tout ce qui fait plaisir, tout ce qu'on aime ou accepte de faire en harmonie avec soi-même, son environnement et sa propre capacité d'adaptation. C'est le stress de l'accomplissement agréable.

Cette notion peut en effet, faire partie de la vie (joie, réussite, amour, affection,...) avoir une action sur l'esprit de créativité et représenter certaine utilité dans le domaine socio-professionnel (26(*)).

2. L'autre désagréable, c'est le « mauvais » stress ou détresse, distress en anglais. Il regroupe tout ce qui déplait, tout ce qu'on fait contre son gré, en contradiction avec soi-même, son entourage et sa capacité d'adaptation.

C'est ainsi que la tristesse, la peine, l'échec, les mauvaises nouvelles, les maladies, les contraintes, l'absence de liberté, les frustrations...sont autant de « mauvais » stress, sources de déséquilibre, des troubles psychosomatiques et de maladies d'adaptation(27(*)).

I.1.7. LES SYNDROMES D'ADAPTATION

Le syndrome général d'adaptation (SGA) représente toutes les modifications non spécifiques, c'est-à-dire indépendantes du type de stresseur, qui se développent dans l'organisme et dans le temps au cours de l'exposition continue à un stresseur (28(*)).

Ces syndromes, poursuit ALTMANN, touche l'organisme tout entier, il correspond au syndrome de stress. C'est la réponse apportée au facteur de stress. Elle se traduit par un ensemble des modifications biologiques responsables des différentes manifestations symptomatiques fonctionnelles et organiques (29(*)).

Le syndrome général d'adaptation se déroule dans sa forme typique en trois phases :

- Une phase d'alarme ;

- Une phase de résistance et

- Une phase d'épuisement (30(*)).

1. La phase d'alarme

Dès la confrontation à une situation évaluée comme stressante, des hormones sont libérées par l'organisme via une glande située au-dessus des reins, la glande médullosurrénale : ce sont les catécholamines. Ces hormones ont pour effets d'augmenter la fréquence cardiaque, la tension artérielle, le niveau de vigilance, la température corporelle et provoque une vasodilation des vaisseaux des muscles. Toutes ces modifications ont pour but d'amener l'oxygène aux muscles et au coeur, et ainsi de préparer l'organisme à réagir (31(*)).

Après l'alarme, un second axe neurohormonal est activé, préparant l'organisme aux dépenses énergétiques que nécessitera la réponse au stress.

La phase d'alarme ne dure pas longtemps, de quelques minutes à quelques heures tout au plus. C'est la réaction de stress proprement dit, identique quel que soit l'agent agresseur. Elle s'exprime de la même façon chez tous les individus. Seule son intensité varie.

2. La phase de résistance

Dans cette phase, il y a augmentation du taux de sucre dans le sang pour apporter l'énergie nécessaire aux muscles, au coeur et au cerveau. Les glucocorticoïdes ont particularité de pouvoir freiner leur propre sécrétion par rétroaction : la quantité d'hormones libérées dans le sang est détectée par des récepteurs du système nerveux central qui la régulent (32(*)).

Si la situation stressante se prolonge encore ou s'intensifie, les capacités de l'organisme peuvent être débordées : c'est l'état de stress chronique.

3. La phase d'épuisement

Pour faire face à la situation, l'organisme produit toujours plus d'hormones. Le système de régulation évoqué précédemment devient moins sensible aux glucocorticoïdes dont le taux augmente constamment dans le sang. L'organisme, submergé d'hormones, est en permanence activé. Il s'épuise (33(*)).

* 26 ALTMANN L ; op.cit., p. 21.

* 27 ALTAMNN L, op.cit.,, p. 23

* 28 Ibdem, p. 24.

* 29 Ibidem, p.24

* 30 Idem,, p. 27

* 31 Institut National des Recherches et de Sécurité Professionnelle, Paris,

* 32 INRS, stress au travail, une réalité, quelle prévention, quel acteur et quel outils, rapport du congrès organisé par INRS, Nancy, du 1er au 2e février 2007 .

* 33 Idem

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore