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La cooperation commerciale entre la Chine populaire et le Tchad: enjeux et perspectives

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par Deli laika Kalchekbe Innocent
Université de Yaoundé II - DESS en politique et négociations commerciales multilaterales 2010
  

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Conclusion de la deuxième partie 

En définitif, cette deuxième partie a permis de mettre en évidence les impacts et les perspectives de la coopération Sino-tchadienne. Pour y parvenir, nous avons exposé dans un premier temps les opportunités qu'offrent la coopération chinoise. Cela nous a conduit à identifier les gains potentiels de la coopération Chinoise et les exemples de coopération chinoise avec les autres pays africains.

Dans un second temps, il a fallu d'abord procéder à la description de la structure du commerce Sino-tchadien, de l'échantillon de quelques années qui nous permis de calculer la part de la Chine dans le commerce Tchadien. Le résultat nous a montré que les flux commerciaux se passent dans un sens unique (le Tchad importe les produits chinois, mais n'exporte pas vers la Chine). Mais les perspectives de leur coopération sont prometteuses dont l'hypothèse (H2) est vérifiée avec la montée des différents investissements chinois au Tchad.

CONCLUSION GENERALE 

Au terme de cette étude qui a pour thématique « coopération commerciale entre la RPC et le Tchad : enjeux et perspectives » il serait judicieux de faire le bilan et des propositions à l'endroit de l'Etat tchadien. Rappelons que dans cette étude. Nous avons voulu analyser : «  l'impact de la coopération renouvelle entre la Chine et le Tchad sur le développement économique ». De cette problématique, découle la question principale de recherche : la coopération commerciale entre la Chine et le Tchad peut-elle changer le mode d'insertion de ce dernier dans le commerce international ?

Pour répondre à cette question nous nous somme fixés un certain nombre d'objectifs :

- Analyser les enjeux et les perspectives de la coopération commerciale Sino-tchadienne ;

- Présenter le mode d'insertion traditionnel du Tchad dans le commerce international ;

- Evaluer l'impact de la coopération renouvelée avec la Chine sur le développement économique du Tchad.

Ces objectifs ont servi de guide dans la revue de la littérature. Ainsi, l'analyse a été construite autour des différentes théories commerciales. Cette revue de la littérature nous a permis d'aboutir aux hypothèses suivantes :

H-1 Le mode d'insertion traditionnel du Tchad dans le commerce international ne favorise pas l'économie tchadienne.

H-2 La nouvelle coopération Sino-tchadienne exerce un impact positif sur le commerce international du Tchad.

Afin de bien mener cette étude, le choix d'une démarche hypothético-déductive était nécessaire. Pour ce faire, nous avons collecté des informations auprès des institutions spécialisées nous permettant d'atteindre nos objectifs. Ces données recueillies ont été traité à l'aide de l'outil statistique pour calculer les moyennes et les pourcentages.

En effet, le Tchad étant l'un des pays les plus pauvres au monde, avec une économie basé exclusivement sur les produits primaires. Depuis l'indépendance, il est un pays essentiellement importateur car ses besoins alimentaires et énergétiques, et certains de ses produits manufacturés proviennent de l'extérieur. Son commerce extérieur dépend du secteur primaire (agriculture et élevage) qui constituait une part importante du Produit Intérieur Brut (PIB) puisqu'il occupait environ 80% de la population totale. Déjà en 1983, ce secteur représentait 43% du PIB. Malgré le recul observé dans l'économie, il demeure encore important avec 38% du PIB jusqu'en 1998. Avec l'avènement de l'exploitation du pétrole, la structure commerciale du Tchad a changé : le pétrole est aujourd'hui le secteur clé de son économie (85,7% exportations nationales) en suite vient le bétail (7,4 % des exportations), le coton fibre (2%) et dans une moindre mesure la gomme arabique. Ses principaux partenaires commerciaux sont le Cameroun, le Nigeria, la France et les Etats-Unis...

En effet, après la collecte des statistiques, nous avons eu la validité de la première hypothèse. Ce qui signifie que le mode d'insertion traditionnel du Tchad dans le commerce international ne favorise pas le développement économique. Pour mieux asseoir son économie dans le commerce international, le Tchad doit diversifier son économie et diminuer sa dépendance aux exportations en développant ses propres industries manufacturières.

Ainsi, la reprise de sa coopération avec la Chine a été jugée importante par le gouvernement, surtout avec le lancement de la politique Sino-africaine en 2006. L'intervention de la Chine au Tchad peut être un atout pour la population tchadienne si l'on se fie à cette politique qui est diversifiée, allant de la politique à l'économie en passant par la sécurité et le développement des ressources humaines, tout en cherchant à assurer une coopération pour un bénéfice mutuel entre la Chine et ses partenaires africains. Cette étude, en se basant sur une vue des relations commerciales avec la Chine à partir du Tchad tour à tour exploré l'investissement, les flux commerciaux et l'aide.

L'investissement chinois a été bien accueilli par les autorités tchadiennes surtout qu'il est orienté vers certains secteurs que les partenaires traditionnelles n'ont pas eu à investir par le passé, notamment la construction d'une cimenterie et la raffinerie. Cependant, il faudrait tenir garde de la menace que cet investissement porte pour les travailleurs tchadiens car la négligence de certaines conditions de sécurité engendre de grands risques pour eux. Il faudrait alors que les autorités tchadiennes s'assurent que la réglementation du travail en vigueur au Tchad soit respectée par les entrepreneurs chinois.

Selon les sources statistiques officielles, les relations commerciales entre les deux pays ne se faisaient que dans un seul sens, le Tchad n'exportant pas vers la Chine. Les importations des produits d'origine chinoise, malgré qu'elles ne représentent 1% en 2004, est passée à environ 2% en 2005, en 2006 les importations étaient de 15 958 millions de FCFA soit 3%. Selon les sources nationales et le rapport "The Central Intelligence Agency (CIA)" la Chine occupe la troisième place dans les importations du Tchad avec 9,8% en 2008. Ces importations concernaient principalement les huiles et graisses animales ou végétales (36%) et les engrais (21%). Bien que favorable aux consommateurs, un démantèlement total et brutal des frontières douanières peut être une menace pour certaines entreprises locales.

L'aide chinoise au Tchad est importante surtout par rapport à ses objectifs et son taux d'intérêt qui défie toute concurrence, courant l'assistance technique médicale et agricole, l'éducation et la formation et l'octroi de prêts préférentiels (plus de 150 millions de dollars déclarés) pour des investissements et des dons pour la construction d'infrastructure. Seulement, le problème crucial est la menace qui pèse sur les travailleurs tchadiens dans l'exécution des différents projets de développement financés par la Chine, en terme de perte d'emploi et de conditions de travail.

La deuxième hypothèse selon laquelle la nouvelle coopération Sino-tchadienne exerce un impact positif sur le commerce international du Tchad a également été confirmée. Nous précisons ici le cas de la raffinerie et la cimenterie et les autres projets dans les domaines d'agriculture et de la communication servent des exemples.

L'exemple chinois rappelle simplement, à un moment où l'espoir tend de plus en plus à devenir une denrée rare sur le continent, que le développement est une affaire de volonté qui se fait d'abord à domicile. Comme le note froidement Lu Guozen, Directeur Afrique au Ministère Chinois des Affaires Etrangères, « le développement de l'Afrique ne pourra être que le fait des efforts des Africains eux-mêmes »29(*)

Par delà les grands défis que le Tchad se doit de relever au plan interne, il lui faut faire face aux confrontations des grandes puissances jalouses des performances de l'Empire du Milieu. D'un point de vue purement politique, l'avenir de la relation sino-tchadienne dépend en partie de la façon dont le Tchad va gérer ses affrontements des grandes puissances. Sera-t-il à même de relever ce double défi de mutation interne et d'adaptation à la nouvelle donne internationale ? L'avenir nous édifiera sans doute sur ce point.

Recommandation :

A l'issu de ces travaux, une recommandation serait de prendre des mesures par rapport aux conditions d'investissements et de réalisations des grands travaux exécutés par la Chine en termes d'utilisation de la main d'oeuvre qualifiée locale et l'instauration de normes minimales de traçabilité quant à l'accès des produits chinois aux marchés des pays en développement. En terme de compétitivité, il reste que nos économies doivent réviser la nature des produits exportés afin d'équilibrer la balance commerciale. Cela n'est possible que si des efforts et des stratégies de diversification des produits exportés sont mis en place.

Les gouvernements du Tchad et de la Chine sont conjointement appelés à rendre plus transparents les contrats, les conventions et les accords qui les lient. Cela éviterait des interprétations et spéculations, parfois outrancières de corruption et de détournement des autres acteurs non impliqués. Des aspects qualitatifs, sociaux et environnementaux sont à intégrer dans ces différents accords en vue de protéger les populations les plus vulnérables. Dans les différents contrats, des points sur l'utilisation de la main d'oeuvre locale doivent aussi être inscrits pour répondre à la demande sociale, notamment des personnes au chômage dont le nombre va croissant.

Au niveau du commerce extérieur, le vent de la libéralisation qui souffle, a pour effet positif direct sur le pouvoir d'achat des ménages et l'annulation ou la baisse des droits et taxes d'importation est fortement encouragé, sauf pour certains produits qui pourraient menacer la survie de certaines sociétés nationales à forte main d'oeuvre locale.

Les opérateurs privés locaux doivent réviser leurs stratégies de marketing en vue d'être à la hauteur de l'assaut chinois. La protection venant des autorités publiques est une solution conjoncturelle et la solution durable passe par la refonte totale du système d'organisation, de production et de commercialisation en vue de rendre les entreprises plus productives et plus concurrentielles.

BIBLIOGRAPHIQUES

RAPPORTS, REVUES ET ARTICLES:

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AUTRES DOCUMENTS

- Discours de bienvenue du Président Hu Jintao à l'ouverture du sommet Chine-Afrique tenu à Beijing du 3 au 5 novembre 2006.

- Sommet de Beijing sur la coopération sino-africaine : documents et discours, Editions des Affaires Mondiales, Pékin, 2006, Volume I, II et III.

3- Thèse de Singer-Prebisch (1950) : « Le développement économique de l'Amérique latine et ses principaux problèmes ».

ANNEXES

Annexe 1 tableau 1 : Destination des produits d'exportation Hors pétrole en 2006

Pays de destination

Poids Net de la marchandise (tonnes)

valeur (millions de FCFA)

Unité complémentaire

proportion

Total

347 523

127 884

201 325

100,00%

France

151 351

47 342

21

37,02%

Nigeria

103 167

40 573

195 600

31,73%

Soudan

47 523

20 153

123

15,76%

Pays Indéterminé

26 052

8 402

150

6,57%

République Centrafricaine

1 402

2 850

 

2,23%

USA

3 909

2 133

 

1,67%

Cameroun

4 478

1 997

3 449

1,56%

Union Européenne

6 207

1 394

 

1,09%

GABON

84

619

 

0,48%

Emirats Arabes Unis

101

418

 

0,33%

Libye

1 668

392

146

0,31%

Burkina Faso

118

346

4

0,27%

Angola

5

344

 

0,27%

CONGO BRAZZAVILLE

1 303

323

40

0,25%

Pays Bas

41

245

 

0,19%

Guinée Equatoriale

16

133

 

0,10%

Grande Bretagne

5

88

 

0,07%

Afrique du Sud

38

45

 

0,04%

Sénégal

3

38

 

0,03%

Algérie

3

31

 

0,02%

Allemagne

50

21

 

0,02%

Graphique 1: Importations par Zone Economique d'Origine (en millions de FCFA)

Annexe 2 tableau 2 :

Importations par Pays d'Origine par ordre d'importance en 2004

N° ordre

pays d'origine

Poids (tonnes)

Valeur CAF (millions de CFA)

 
 

Total

588 363

319 426

 
 

1

Etats-Unis

27 725

60 462

 
 

2

CAMEROUN

211 937

54 928

 
 

3

NIGERIA

175 769

49 232

 
 

4

FRANCE

40 608

46 364

 
 

5

ALLEMAGNE

9 366

8 018

 
 

6

JAPON

4 983

7 238

 
 

7

PAYS-BAS

2 881

6 475

 
 

8

Grande-Bretagne

1 817

4 881

 
 

9

GABON

644

4 795

 
 

10

BRESIL

10 967

4 588

 
 

11

BELGIQUE-Luxembourg

11 148

4 071

 
 

12

CHINE POPULAIRE

7 207

3 755

 
 

13

Emirats Arabes Unis

5 986

3 586

 
 

14

ITALIE

3 212

2 969

 
 

15

SINGAPOUR

318

2 861

 
 

16

AFRIQUE DU SUD

5 325

2 341

 
 

17

SUEDE

282

2 262

 
 

18

SENEGAL

574

1 734

 
 

19

DANEMARK

474

1 631

 
 

20

PAKISTAN

2 142

1 607

 
 

21

NORVEGE

396

1 254

 
 

22

Esthonie

7 082

1 220

 
 

23

INDE

6 107

1 179

 
 

24

ESPAGNE

8 428

1 114

 
 

25

Ukraine

7 743

1 099

 
 

26

AUTRICHE

2 254

1 083

 
 

27

COTE D'IVOIRE

582

1 070

 
 

 

AUTRES PAYS

32 408

37 611

 
 

source: INSEED, 2004

 
 
 
 

Annexe 3 : Tableau 3 : Importations par Pays d'origine par ordre d'importance selon les principaux produits en 2005

PAYS D'ORIGINE

POIDS 2005 (tonne)

VALEUR 2005 (millions FCFA)

UC

pourcentage valeur 2005

Total

722 945

431 172

 

100%

Etats-Unis

66 140

93 589

 

22%

Parties de pompes pour liquides

298

8 657

2

9%

Autres tubes, tuyaux et profilés creux, sans soudure

8 893

7 115

 

8%

Tubes et tuyaux, sans soudure, en fer ou acier, pr oléoducs et gazoducs

5 381

5 375

 

6%

Tubes et tuyaux, pr oléoducs ou gazoducs, à l'arc immergé

6 301

4 390

 

5%

Parties des machines de sondage ou forage des n° 8430.41 et 8430.49

729

4 102

5

4%

Sorgho à grains

16 002

2 883

 

3%

Autres instruments de régulation ou contrôle auto

24

2 403

1

3%

Autres tubes et tuyaux en matières plastiques

1 000

2 259

 

2%

Farine de froment

8 016

1 769

 

2%

Autres polymères acryliques, sous formes primaires

658

1 414

 

2%

FRANCE

43 678

70 903

 

16%

Autres parties d'avions ou d'hélicoptères

215

19 352

1

27%

Farine de froment

27 740

4 727

23625

7%

Insecticides présentés en emballages d'une contenance nette de 1 kg ou moins

600

2 384

 

3%

Autres médicaments du n° 30.04, conditionnés pour la vente au détail

206

2 335

1840

3%

VTMMD, poids > 5 et < 20 tonnes

470

2 022

28

3%

Autres parties des véhicules des n° 87.01 à 87.05

100

1 303

248

2%

Parties des machines de sondage ou forage des n° 8430.41 et 8430.49

145

1 202

 

2%

CAMEROUN

257 148

70 856

 

16%

Gazoles

52 695

21 206

 

30%

Sucres raffinés de canne ou de betteraves

50 501

17 617

 

25%

Bière de malt, titrant 6,5% blanc d'alcool

22 379

6 149

 

9%

Autres ciments portland

33 865

3 213

 

5%

Savons de ménage, en barres, en morceaux, etc.

14 590

2 907

 

4%

Super carburant

3 931

2 027

 

3%

Riz semi-blanchi ou blanchi..., conditionné pour la vente au détail

14 398

1 972

 

3%

Ciments portland blancs

15 685

1 676

 

2%

Autres sucres du n° 17.01

2 999

1 075

 

2%

NIGERIA

188 387

57 417

 

13%

Gazoles

81 615

33 009

 

57%

Super carburant

15 743

8 120

 

14%

Farine de froment

21 530

3 359

28 536

6%

Autres ciments portland

32 148

2 262

84 568

4%

Pétrole lampant

1 820

676

 

1%

CHINE POPULAIRE

12 657

8 296

 

1,92%

Annexe

4

Annexe 5

Tableau tiré de l'article de Jean-Raphaël Chaponnière (2006) économiste à l'Agence Française de Développement (AFD).

Annexe 6 Tchad: Exportations non pétrolières (1994-2008)

TABLE DES MATIERES

Sommaire I

DEDICACE : II

REMERCIEMENTS : III

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS : IV

LISTE DES FIGURES ET TABLEAU : V

Résumé : VI

Abstract :...............................................................................................VII

INTRODUCTION GENERALE. 1

Contexte de l'etude. 2

Problematique. 5

Objectif de la recherche. 5

Revue de la litterature 5

Hypotheses de la recherche 9

Interet de la recherche. 9

Demarche methodologique. 10

PREMIERE PARTIE : LES EFFETS DE LA COOPERATION COMMERCIALE DU TCHAD AVEC SES PARTENAIRES TRADITIONNELS 11

CHAPITRE I : LES EFFETS DE LA STRUCTURE DU COMMERCE EXTÉRIEUR DU TCHAD. 13

SECTION I : STRUCTURE DU COMMERCE EXTÉRIEUR DU TCHAD. 13

A- Structure du commerce extérieur du Tchad de 1972-2005. 13

1. Nature des produits échangés. 13

1.3 Nature des produits exportés. 14

1.2- Nature des produits importés. 16

2. Orientation géographique des échanges du Tchad de 1972-2005. 18

2.1- Clients du Tchad. 18

2.2- Fournisseurs du Tchad. 18

B-La structure du commerce extérieur du Tchad depuis 2006. 19

1. Nature des produits échangés. 19

1.1- Nature des produits exportés 20

2.1- Nature des produits importés. 21

2- Orientation géographique des échanges du Tchad depuis 2006 23

2.1- Clients du Tchad. 23

2.2-Fournisseurs du Tchad. 23

SECTION II : LES EFFETS SUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DU TCHAD. 26

A- FONDEMENT DU COMMERCE DU TCHAD. 26

B- AVANTAGES DES PAYS DANS LA SPÉCIALISATION DU COMMERCE DE PRODUITS PRIMAIRES. 26

1- Amélioration de l'emploi des facteurs. 26

2- Expansion des dotations des facteurs. 27

3- Les effets de liaison. 28

CHAPITRE II : LIMITES DE LA COOPERATION COMMERCIALE DU TCHAD AVEC SES PARTENAIRES TRADITIONNELS . 30

SECTION I : LIMITES LIEES A LA PRODUCTION ET A L'EXPORTATION DES MATIERES PREMIERES. 30

A- LIMITES LIEES A LA CROISSANCE FONDEE SUR L'EXPORTATION DES PRODUITS PRIMAIRES. 30

1) Détérioration des termes de l'échange. 30

2) Croissance léthargique de la demande. 30

3) Fluctuation des recettes. 30

B- DÉPENDANCE COMMERCIALE VIS-À-VIS DE QUELQUE PAYS. 30

C- FAIBLE DIVERSIFICATION DE L'ÉCONOMIE DES PAYS EXPORTATEUR DES PRODUITS PRIMAIRES. 30

SECTION II : LIMITES SPECIFIQUES LIEES A LA PRODUCTION ET L'EXPORTATION PETROLIERE. 30

A- MALADIE HOLLANDAISE. 30

B- LIAISONS INEFFICACE. 30

Conclusion de la première partie. 30

DEUXIEME PARTIE : IMPACTS ET PERSPECTIVES DE LA COOPERATION COMMERCIALE SINO-TCHADIENNE SUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DU TCHAD 30

CHAPITRE III : OPPORTUNITÉS OFFERTES PAR LA COOPÉRATION COMMERCIALE ENTRE LA CHINE ET LE TCHAD. 30

SECTION I : GAINS POTENTIELS POUR LE TCHAD DE LA COOPERATION AVEC LA CHINE. 30

A- FONDEMENTS DE LA COOPÉRATION SINO-TCHADIENNE. 30

1- Principes fondamentaux de la coopération Sino-tchadienne. 30

1.1 Les principes de la non ingérence 30

1.3 Le principe de l'égalité et des avantages réciproques 30

2- Les grands axes de la coopération Sino-tchadienne 30

B- DIFFERENTS GAINS POTENTIELS DE LA COOPÉRATION SINO-TCHADIENNE. 30

1- Contournement des circuits commerciaux traditionnels. 30

2- Apport de ressources additionnelles pouvant financer le développement. 30

SECTION II : QUELQUES EXEMPLES UTILES POUR LE TCHAD DE LA COOPERATION CHINOISE. 30

A- LES FLUX COMMERCIAUX 30

B- FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS 30

CHAPITRE IV : L'IMPACT DE LA COOPÉRATION CHINOISE SUR LE DEVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU TCHAD. 30

SECTION I : EVALUATION DE LA COOPERATION CHINOISE SUR LE BIEN ÊTRE ECONOMIQUE DU TCHAD. 30

A-   ANALYSE DES RELATIONS COMMERCIAUX ET DES INVESTISSEMENTS DE LA CHINE ET DU TCHAD. 30

1- Relations commerciaux de la Chine et du Tchad 30

1.1- Les exportations 30

1.2- Les importations 30

2- Les investissements directs et les aides de la Chine au Tchad. 30

2.1 Investissements. 30

2.2 Les aides chinoises au Tchad. 30

B- IMPACT DE LA COOPERATION CHINOISE SUR LE MODE D'INSERTION TRADITIONNEL DU TCHAD DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL. 30

1- Impact positif. 30

2- Impact négatif. 30

Section II : LES PERSPECTIVES DE LA COOPÉRATION SINO-TCHADIENNE. 30

A- L'ACCOMPAGNEMENT DU TCHAD PAR LA CHINE DANS SON PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT. 30

1- Le renforcement de soutien de la Chine à l'industrialisation du Tchad : 30

2- Le renforcement de la coopération sino-tchadien dans le domaine agricole. 30

B- DEFIS A RELEVER PAR LE TCHAD. 30

1- Investir dans Recherche et Développement 30

2- Adoption d'un système transparent de gouvernance 30

Conclusion de la deuxième partie : 30

CONCLUSION GENERALE : 30

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 30

ANNEXES 30

TABLE DE MATIERE................................................................................92

* 29 Lu Guozen, cité par Adama Gaye, Chine-Afrique : le dragon et l'autruche, Op. cit, p. 277.

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