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Crise de la société et mouvements sociaux: étude des mouvements estudiantins à l'Université de Lomé

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par Komi Mawunam VIAGBO
Université de Lomé - Maîtrise en sociologie politique 2007
  

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La répression des mouvements sociaux et effet boomerang

L'objectif avoué ou non des mesures répressives des mouvements sociaux, c'est de décourager les manifestants dans leurs ardeurs. Cet objectif sera difficilement atteint dans le cadre des mouvements étudiants de l'université de Lomé puisque dans bien de cas, ces mouvements sont l'expression d'une situation sociale difficile.

L'interprétation des données observées précédemment le démontre assez. En effet, près de 87,3 % des étudiants connaissent toutes les mesures de répression des mouvements et tous les étudiants pratiquement connaissent au moins une ou deux mesures répressives (Tableau 25). Cela aurait pu suffire pour les décourager à s'engager dans les manifestations étudiantes mais tel n'est pas le cas ; 84,7 % se disent prêts à les encourager (Tableau 23) et 94,7 % sont prêts à y prendre part d'une façon ou d'une autre (Tableau 24).

Des entretiens organisés avec les étudiants, il ressort que les mesures répressives, loin de décourager les manifestations, leur donne au contraire plus d'ampleur. De l'avis d'un étudiant, « les manifestations ne sont pas intéressantes si la police n'intervient pas ». C'est grâce par exemple aux mesures répressives que les mouvements étudiants occupent la une de l'actualité nationale comme internationale. Un mouvement non réprimé passe pratiquement inaperçu. La répression se retrouve être en définitive, un instrument au service des mouvements.

Les motivations à participer aux mouvements

Ce dont souffrent souvent les mouvements étudiants africains en général et togolais en particulier, c'est leur politisation par les régimes en place. Les étudiants sont souvent taxés d'être « manipulés par l'opposition ». Face à ce schéma, on croirait assez facilement que les étudiants proches des régimes au pouvoir ne seraient pas du tout favorables aux mouvements. Les données recueillies dans le cadre de cette recherche démontrent le contraire et prouvent que c'est une situation commune partagée par les étudiants, qui les réunit dans les mouvements. Même si le politique peut utiliser ces agitations à son compte, elles ne seraient pas possible si les étudiants n'y trouvent un intérêt quelconque pour leur propre épanouissement. Les affirmations qui précèdent s'appuient sur le croisement des données relatives à l'appartenance politique et à l'engagement dans les mouvements. Le graphique suivant présente les résultats :

Graphique 6 : Représentation du croisement de l'appartenance politique et de la disponibilité à encourager les mouvements

Il faut noter que certains étudiants ne s'étant pas prononcés sur leur appartenance politique, 110 réponses ont pu être croisées. Des 110 étudiants dont les réponses ont pu être croisées à ces deux questions, 40 sont proches de l'opposition radicale, 47 de l'opposition modérée et 23 du parti au pouvoir. Des 40 de l'opposition radicale, 36 sont prêts à encourager les manifestations étudiantes et 4 ne le sont pas. Des 47 de l'opposition modérée, 42 sont prêts à encourager les mouvements et 5 ne le sont pas. Enfin, des 23 du parti au pouvoir, 21 sont prêts à encourager les mouvements et 2 ne le sont pas.

Dans tous les cas d'appartenance politique, la grande majorité est prête à soutenir les mouvements étudiants. C'est donc une situation sociale vécue, transcendant les barrières politiques, qui motive les étudiants à braver l'autorité publique à travers des formes de participation non conventionnelle. Eviter ces organisations invite à se pencher effectivement sur les problèmes soulevés par les étudiants plutôt que de leur envoyer la police ou prendre des sanctions à leur encontre comme à l'accoutumé.

En plus de l'appartenance politique, les mouvements étudiants de l'université de Lomé transcendent les barrières ethniques et religieuses. Ils sont plus liés aux conditions de vie et de travail qui sont les mêmes pour tous les étudiants. Le croisement des données relatives à la religion et à la disponibilité à encourager les mouvements, puis à l'ethnie et à la disponibilité à encourager les mouvements sont assez révélateurs de ce qui vient d'être affirmé. Voici à titre d'exemple, la représentation du croisement des données relatives à la religion et à l'attitude vis-à-vis des mouvements. Les deux questions croisées sont les suivantes : Quelle est votre religion ? Seriez-vous prêt à encourager les manifestations estudiantines ?

Graphique 7 : Représentation des données croisées de l'appartenance religieuse et de la disponibilité à encourager les mouvements.

Il est important de préciser à ce niveau que 142 réponses ont pu être croisées sur les 150. Ceci s'explique par le fait que 8 étudiants n'ont pas répondu à l'une des deux questions croisées. Des 142 donc, 90 sont chrétiens catholiques, 34 sont chrétiens protestants, 14 sont musulmans, 1 pratique la religion traditionnelle et 3 sont dans les sectes du genre eckankar, rose croix. Dans tous les cas d'appartenance religieuse, c'est seulement une faible proportion qui affirme ne pas être prête à encourager les manifestations estudiantines : 8 sur les 90 catholiques, 4 sur les 30 protestants, 3 sur les 11 musulmans et les 4 personnes restantes de la religion traditionnelle et des sectes sont prêtes à soutenir les manifestations.

La même remarque se ferait si l'on croisait les données relatives à l'origine ethnique et à la disponibilité à encourager les manifestations estudiantines.

CONCLUSION - RECOMMANDATIONS

La question générale à laquelle cette étude a voulu répondre était la suivante : « Selon quelle logique les étudiants de l'Université de Lomé manifestent-ils malgré les mesures répressives de plus en plus élaborées qui accompagnent leurs mouvements ? ». De cette question, deux autres résument l'essentiel de celles qui y sont rattachées : la répression permet-elle de gérer effectivement les manifestations ? Qu'est-ce qui peut justifier la persistance des manifestations malgré les mesures répressives ?

Les résultats de ce mémoire permettent d'affirmer que les étudiants de l'Université de Lomé manifestent malgré les mesures répressives auxquelles ils sont exposés parce qu'ils vivent une situation de crise. Cette situation est manifeste à travers leurs conditions d'existence difficiles (tableau 5 et tableau 7.)

En effet, la plupart des étudiants de l'UL dépendent de leurs parents. Or, les données démontrent que la situation sociale de la majorité des parents ne leur permet pas de couvrir les besoins de leurs enfants étudiants (tableau 3 et 4). Ceci met les étudiants dans une situation socio-économique très délicate dont la seule solution envisagée est la bourse ou l'aide scolaire accordée par la Direction des Bourses et Stages.

La situation de crise vécue par les étudiants s'exprime aussi par l'impression qu'ils ont de ne pas être considérés par les décideurs ou encore par la perception différenciée qu'ils ont des bourses, aides scolaires et potentialités du pays d'avec les dirigeants (tableau 29, tableau 30 et tableau 31).

Il est apparu clairement dans l'analyse et l'interprétation des données de l'étude que, des étudiants aux autorités, s'il existe une nette opposition entre les points de vue sur des sujets importants comme les bourses et aides scolaires puis les possibilités de l'Etat, cela est redevable à un problème de communication. Dans ces conditions, la répression, méthode de gestion des mouvements souvent adoptée par les autorités, suscite un sentiment d'injustice et incite les manifestants à s'y opposer énergiquement. Ailleurs, la répression constitue un instrument au service des mouvements du moment où elle leur donne l'ampleur escomptée par les organisateurs de manifestations.

Les mouvements sociaux à l'Université de Lomé doivent être compris comme la conséquence d'une situation sociale commune partagée par l'ensemble des étudiants sans frontières politique, ethnique ou religieuse.

L'attribution de ces mouvements aux partis politiques d'opposition n'est pas toujours à l'avantage du pouvoir public du moment où cela renforce les velléités contestataires.

Toutes ces conclusions confirment les différentes hypothèses formulées au départ à savoir que :

- la persistance des mouvements peut s'expliquer par leur politisation dans bien de cas ;

- la détérioration des conditions de vie des étudiants explique la recrudescence des mouvements sociaux à l'UL ;

- les mouvements étant l'expression d'une crise générale de la société, toute action répressive ne fait que les renforcer ;

- la répression prépare les manifestants à envisager des situations plus complexes que celles réprimées ;

- la fréquence de la répression habitue les manifestants qui intègrent à la manifestation les mesures répressives. En d'autres termes, une manifestation étudiante non réprimée est conçue comme un échec de la manifestation. C'est la répression qui donne l'ampleur à la manifestation.

Trouver des solutions à la fracture sociale qui occasionne des manifestations, c'est s'attaquer aux maux qui minent la jeunesse estudiantine.

Pour y parvenir, une vraie volonté, des décisions, des mesures concrètes sont absolument nécessaires.

Il importe alors de donner la parole aux étudiants pour qu'ils proposent des solutions. Il ne suffit pas de leur donner la parole, mais il importe aussi de leur faire confiance, de les écouter effectivement. Dans cette perspective, il y a nécessité d'un dialogue social franc et permanent qui permettra aux autorités de présenter l'état réel de la caisse de la Nation et aux étudiants de soumettre leurs problèmes.

C'est donc en somme l'essentiel de ce qui ressort de cette étude qui, il faut le reconnaître, ne peut prétendre embrasser tous les contours de l'épineux problème que constituent les mouvements sociaux en général, et estudiantins en particulier. Il serait intéressant de l'approfondir au 3ème cycle ou que d'autres recherches l'abordent dans ses divers aspects.

BIBLIOGRAPHIE

I- DIDACTICIELS

1- AMOUZOU, K. A. (2001). Les méthodes de recherche en sciences sociales, Université de Lomé, FLESH

2- DANIOUE, T. R. (2002). Dossiers méthodologiques, Université de Lomé, FLESH

3- KEKEH, K. R. (2001). Cahier des activités pédagogiques du cours analyse quantitative en recherche sociale, Université de Lomé, FLESH

II- OUVRAGES METHODOLOGIQUES

4- COMBESSIE, J.C. (1996). La méthode en sociologie, Paris, La Découverte

5- QUIVY, R. et VAN CAMPENHOUDT, L. (1995). Manuel de recherche en sciences sociales, Paris, Dunot.

III- OUVRAGES SUR L'EDUCATION

6- HUGON, P. (1994). « La crise des systèmes éducatifs dans un contexte d'ajustement », in Afrique Contemporaine, trimestriel, Numéro spécial : crises de l'éducation en Afrique sous la direction de HUGON, P., GAUD, M. et PENOUL

7- KOM, A. (1996). Education et démocratie en Afrique. Le temps des illusions, Paris, Editions du CRAC et Editions L'Harmattan.

8- LAMOURE-RONTOPOLOU, J. (1994). L'université africaine à la croisée des chemins, in Afrique Contemporaine, op. cit P.149.

9- LANGE, M.F. (1991). Cent cinquante ans de scolarisation au Togo, Bilan et Perspectives, Lomé, URD.

10- ORIVEL, F (1994). « Elément de diagnostic », in Afrique contemporaine, op.cit. P.33.

11- QUASHIE, M.A. (1994). « L'université du Togo » in Afrique contemporaine, op.cit. P. 33.

12- TEDGA, P.J.M. (1988). Enseignement supérieur en Afrique noire francophone : la catastrophe ?, Paris, L'Harmattan.

IV- OUVRAGES SUR LES MOUVEMENTS SOCIAUX

13- COULON, C. et MARTIN, D. (1991). Les afriques politiques, Paris, La Découverte.

14- CONAC, G. (1993). L'Afrique en transition vers le pluralisme politique, Paris, Economica.

15- COURS-SALIES, P. et VAKALOULIS, M. (2003). Les mobilisations collectives. Une controverse sociologique, Paris, PUF

16- DAHRENDORF, R. (1959). Class and class conflict in Industrial Society, Standford, Standford University Press.

17- FILLIEULE, O. (1993). « Conscience politique, persuasion et mobilisation des engagements. L'exemple du syndicat des chômeurs, 1983-1989 » in Sociologie de l'action collective dans la France contemporaine, Paris, L'Harmattan, pp. 29-64

18- FILLIEULE, O. (1993). « L'émergence de la violence dans les manifestations de rue. Eléments pour une analyse étiologique », in P. BRAUD (dir), La violence politique dans les démocraties européennes et occidentales, Paris, L'Harmattan, pp 267-291

19- FILLIEULE, O. (1995). « Sociologie de la mobilisation » in Sciences Humaines, Hors série n° 9, pp. 32-35

20- GERVAIS- LAMBONY, Ph (1994). « Lomé : troubles politiques et images de la ville » in L'Afrique politique, pp. 119-130.

.

21- LAFARGUE, J. (1996). Contestations démocratiques en Afrique. Sociologie de la protestation au Kenya et en Zambie, Paris, Editions Karthala et IFRA.

22- LAGROYE, J. (1991). Sociologie politique, Paris, Presse de la Fondation Nationale des sciences politiques et Dalloz (1ère édition).

23- MBEMBE, J.A. (1985). Les jeunes et l'ordre politique en Afrique Noire, Paris, L'Harmattan.

24- MCADAM, D. (1996). « Political opportunities : conceptual origins, current problems, future directions», Pp. 23-40 in Comparative perspective an social movements. Political opportunities, mobilizing structures, and cultural framings sous la direction de McAdam, J. McCathy, et M.N. Zald, Cambridge : Cambridge University Press.

25- MCADAM, D., MCCARTHY, J. et ZALD, M.N. (1996). «  Introduction : opportunities, mobilizing structures, and framing processes - toward a synthetic, comparative perspective on social movement» in McAdam, McCathy, ZALD, op.cit.

26- MCADAM, D., TARROW, S. et TILLY, C. (2001). Dynamics of contention, Cambridge, Cambridge University Press.

27- PAGNUCCO, R., (1995). «The comparative study of social movements and democratization: Political interaction and political process approaches»,, Reasearch in social movements, conflict and change, 18, pp. 145-183

28- ROCHER, G. (1968). Introduction à la sociologie générale. Tome 3. Le changement social, Paris, Editions HMN, Ltée

29- SAUVY, A. (1970). La révolte des jeunes, Paris, CALMANN-LEVY

30- TILLY, C. (1978). From Mobilization to Revolution, Reading, Addison-wesley Publishing company

31- TOURAINE, A. (1965). Sociologie de l'action, Paris, Seuil.

32- TOURAINE, A. (1966). La conscience ouvrière, Paris, Seuil.

33- TOURAINE, A. (1973). Production des sociétés, Paris, Seuil.

34- TOURAINE, A. (1978). La voix et le regard, Paris, Seuil.

35- TOURAINE, A. (1993). « Découvrir les mouvements sociaux : l'approche d'Alain TOURAINE » in Cahiers de recherche sociologique, n°17, pp. 213-222, Montréal, Département de sociologie.

36- VAILLANCOURT

37- WIEVIORKA, M. (2000). « Différence culturelle et mouvement social », communication présentée au colloque international organisé par l'UNESCO, l'IRD, le CEDEJ et le CEPS Al Ahram du 29 au 31 mars 2000.

38- ZALD,M.N. (1996). « Culture, ideology, and strategic framing » Pp. 261-275 in McAdam, McCathy et Zald, op.cit

V- THESES ET MEMOIRES

39- BAKO, A. (2002). Essai d'analyse. Mouvements sociaux au Niger : cas du mouvement étudiant à l'Université de Niamey, mémoire de maîtrise en sociologie, université de Lomé, FLESH.

40- DAISHER, A. (2000). Les étudiants de l'Université du Bénin et le mouvement démocratique au Togo. Etude de cas : les étudiants de la 4è année FLESH, mémoire de maîtrise de sociologie, UL, FLESH.

41- KPODO, K. M. (1993). Approche sociologique de la crise politico sociale d'octobre au Togo. Etude d'un cas d'espèce : campus universitaire, mémoire de maîtrise de sociologie, UL, FLESH

42- RANDRIANANTOANDRO, H.M. (2003). Le mouvement des Forces vives à Antanarivo. Sociologie de la protestation collective à Madagascar, thèse de doctorat de 3è cycle de sciences politiques, Paris VII, Denis Diderot.

VI- AUTRES PUBLICATIONS

43- DAAS (1970). Annuaire statistique de l'université du Bénin, Lomé, UB

44- DAAS (2003). Annuaire statistique de l'université de Lomé, Lomé, UL

45- FERREOL, G., LAUCHE, P., DUPREZ J.M., GADREY, N., SIMON, M. (2002). Dictionnaire de sociologie, Paris, Armand colin/VUEF.

46- HERMET, G., BADIE, B., BIRNBAUM, P., BRAUD, P. (1994). Dictionnaire de la science politique et des institutions politiques, Paris, Armand Colin Editeur.

47- ROUSSELET, M. (1994). Les Tiers Mondes, Paris, Le Monde Edition

48- TOULABOR, C.M. (1986). Le Togo sous Eyadema, Paris, Editions Karthala.

49- UNESCO (1998). Annuaire statistique

50- UNESCO (1999). Annuaire statistique

VII- SOURCES ELECTRONIQUES.

51- CAROLE et CHRISTELLE (2000). « Changement social et conflits », http://www.ac-bordeaux.fr/Etablissement/SudMedoc/Ses/1999/chg_cfl.htm

52- GEORGE, S. (2001). « Contre - attaque des anti-mondialisation », http : www.eurozine.com/article/2001-11-06-george-fr.html

53- 21- JAFFRIN, S. (1991). « Entretien avec Alain Touraine », http: //www.acrimed.org/article804.html

54- OUDART, E. (1997). « Les conflits sociaux », http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/ses/stages/bolliet

56- VAILLANCOURT, J-C. (1991). « Mouvement ouvrier et nouveaux mouvements sociaux : l'approche d'Alain TOURAINE », http :www.uqac.uquebec.ca/zone30/classique_des_sciences_sociales/contemporains/vaillancourt_jean_guy/mouvement_ouvrier/mouvement_ouvrier.html

ANNEXES

TABLE DES MATIERES

DEDICACE 2

REMERCIEMENTS 3

LISTE DES ACRONYMES 5

INTRODUCTION 7

PREMIERE PARTIE : CADRES THEORIQUE, PHYSIQUE, CONCEPTUEL
ET METHODOLOGIQUE
10

CHAPITRE 1er : CADRES THEORIQUE ET CONCEPTUEL DE L'ETUDE 11

I- Cadre théorique 11

I.1 Analyse de la situation et problématique 11

I.2 Hypothèses de la recherche 17

I.3 Les objectifs de la recherche 18

I.4 Revue de la littérature 18

II Clarification des termes 28

CHAPITRE 2ème : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE 31

I- Techniques de collecte de données 31

I.1 Recherche documentaire 31

I.2 Enquête quantitative 32

I.3 Enquête qualitative 36

II- Méthodes de traitement des données 36

II.1 Le traitement des données quantitatives 36

II.2 Le traitement des données qualitatives 36

III- Les difficultés rencontrées 36

III.1 Les difficultés d'ordre théorique 37

III.2 Les difficultés d'ordre pratique 37

CHAPITRE 3ème : CHAMP D'ETUDE 38

I- Présentation de l'université de Lomé 38

I.1 Historique 38

I.2 Situation géographique 39

I.3 Les services centraux 39

II- Historique des mouvements contestataires au Togo 42

II.1 La période coloniale 42

II.2 Historique des mouvements sociaux de l'indépendance à 1990 44

II.3 La contestation de 1990 à 2004 47

III. La législation en matière d'association au Togo 52

DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES - INTERPRETATION DES RESULTATS 56

CHAPITRE 4ème : PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES 57

I- Caractéristiques des enquêtés 57

I.1 Répartition des enquêtés selon le sexe 57

I.2 Répartition des enquêtés selon l'âge. 58

I.3 Répartition des enquêtés selon la religion 59

I.4 Répartition des enquêtés selon la durée d'inscription à l'Université de Lomé. 60

I.5 Répartition des enquêtés selon l'ethnie d'origine 61

I.6 Répartition des enquêtés selon la profession de leur père ou tuteur. 62

I.7 Répartition des enquêtés selon la profession de la mère ou tutrice 63

II- La prise en charge des étudiants 64

II.1 Principale source de revenus des étudiants 64

II.2 Montant mensuel par étudiant, satisfaction des besoins dans le mois, lieu de résidence, conditions de logement 65

II.3 Moyen de déplacement, frais de déplacement, restauration 69

III- Connaissance et motivation à participer aux mouvements 72

III.1 Connaissance des moyens de contestation des étudiants. 73

III.2 Moyens d'information, engagement dans les organisations culturelles et les
partis politiques.
75

IV- Perceptions et attitudes face aux mouvements étudiants 77

IV.1 Perception et attitude vis à vis de la répression 80

IV.2 Relation, communication étudiants - autorités 84

CHAPITRE 5ème : INTERPRETATION DES RESULTATS 87

I- L'émergence et la persistance des mouvements sont liées a la situation de crise
vécue par les étudiants
87

I.1 Crise économique 87

I.2 Crise de communication entre étudiants et autorités de l'éducation 88

II- La répression des mouvements sociaux et effet boomerang 89

III- Les motivations à participer aux mouvements 89

CONCLUSION - RECOMMANDATIONS 93

BIBLIOGRAPHIE 96

ANNEXES 102

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand