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Le facteur culturel dans la coopération sino-camerounaise:le cas de l'implantation de l'institut Confucius a l'institut des relations internationales du Cameroun(IRIC)

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par Jean Cottin Gelin KOUMA
Universite de Yaounde II-Soa - Master II en Relations Internationales option Diplomatie 2010
  

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ABSTRACT

This project is a contribution to the study of the stakes around the cultural variable in the foreign policy, notably, the African policy of China. As a result, it aims precisely to prove into the motives behind the setting up of Confucius Institutes in Africa and then in Cameroon. A country full of numerous contrasts and in a field traditionally controlled by firmly entrenched western powers, China has opted for the «soft power» in the triple perspective to make a way for itself, sustain its cultural rise, and pass off as a «responsible» and «conciliatory» power. Furthermore, for the world second economic power, it is a matter of scaling down the distrust and criticism its rise is already drawing on the international scene. The choice of Confucius is therefore not insignificant; in fact, it is a prominent figure in the Chinese civilization through whom this civilization intends to build up or rediscover its greatness of the past. Located on the premises of the International Relations Institute of Cameroon (IRIC), the Confucius Institute takes part through the teaching of Chinese language and further activities, in the implementation of the soft aspect of the Chinese power. Having become visible in Cameroon, the Confucius Institute contributes to china's cultural influence in Central Africa as well as being one of the powerful tools of its «global» power.

Keywords : China, Cameroon, Realism, Geoculture, Cultural Power, Confucius Institute.

TABLE DES MATIÈRES

AVERTISSEMENT i

DEDICACE ii

REMERCIEMENTS iii

SIGLES ET ABREVIATIONS iv

RESUME vi

ABSTRACT vii

TABLE DES MATIÈRES viii

INTRODUCTION GENERALE 1

I- PRESENTATION DU SUJET ET SES CONTOURS 2

A) Délimitation spatiale 3

B) Délimitation temporelle 3

C) Délimitation thématique 4

II- QUELQUES PRECISIONS TERMINOLOGIQUES 4

A) Coopération 4

B) Culture 5

C) Institut Confucius 6

III- L'INTERET DU SUJET 6

A) L'intérêt scientifique 6

B) L'intérêt politique 7

IV- REVUE DE LA LITTERATURE 7

A) Domaine politique 8

B) Domaine commercial 8

C) Domaine infrastructurel 8

D) Domaine stratégique 9

E) Déploiement culturel de la Chine 9

V-PROBLEMATIQUE 9

VI- HYPOTHESES 10

VII- CONSIDERATIONS THEORIQUES ET METHODOLOGIQUES 10

A) Cadre méthodologique 11

1) La technique de collecte des données 11

2) La méthode d'analyse des données 11

B) Cadre théorique 12

PREMIERE PARTIE : LES INSTITUTS CONFUCIUS ET LA CREATION D'UN SENS DE LA PUISSANCE CHINOISE ? 16

CHAPITRE I : L'INFLUENCE DE LA PHILOSOPHIE CONFUCEENNE DANS LA VISION CHINOISE DU MONDE 17

SECTION I : L'APPORT DE CONFUCIUS A LA CIVILISATION CHINOISE 17

PARAGRAPHE I : CONFUCIUS ET SA DOCTRINE 17

A) Confucius : vie et oeuvre 17

B) La doctrine de Confucius : le confucianisme 18

PARAGRAPHE II : LA PLACE DU CONFUCIANISME DANS LA CIVILISATION CHINOISE......................................................................................... 19

A) La prégnance du confucianisme dans la civilisation chinoise 19

B) La contribution du confucianisme à l'émergence de la Chine actuelle 21

SECTION II : LA PHILOSOPHIE CONFUCEENNE COMME SOURCE D'INSPIRATION DE LA POLITIQUE ETRANGERE DE LA CHINE 24

PARAGRAPHE I : LA DOCTRINE CONFUCEENNE DANS LES PRINCIPES DIRECTEURS DE LA POLITIQUE ETRANGERE DE LA CHINE 24

A) La coexistence pacifique 24

B) La non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats 26

PARAGRAPHE II : LE MARQUAGE CONFUCEEN DE LA COOPERATION INTERNATIONALE............................................................ 27

A) Une présence remarquable en Asie et dans les pays occidentaux 27

B) Un soutien indéniable aux autres pays en développement 28

CHAPITRE II : LES INSTITUTS CONFUCIUS : LA CONSTRUCTION DE LA DIMENSION CULTURELLE DE LA PUISSANCE CHINOISE 31

SECTION I : LE PARADIGME CULTUREL DE L'INSTITUT CONFUCIUS 31

PARAGRAPHE I : LES PRINCIPES, LES VALEURS ET L'INCARNATION SOCIALE DU CONFUCIANISME 32

A) Les principes et valeurs du confucianisme 32

B) L'incarnation sociale du confucianisme 35

PARAGRAPHE II : LE CONFUCIANISME DANS L'AMBITION GLOBALE DE LA CHINE.............................................................................................. 36

A) Le déploiement du confucianisme à l'échelle mondiale 36

B) L'influence du confucianisme dans le façonnage du projet chinois 38

SECTION II : CONFUCIUS, SUPPORT DU PROJET CULTUREL CHINOIS A

L'ECHELLE MONDIALE 39

PARAGRAPHE I : LES MOBILES QUI SOUS-TENDENT LA REHABILITATION DE CONFUCIUS PAR LE GOUVERNEMENT CHINOIS................................ 39

A) Le désamorçage des critiques idéologiques 40

B) La quête de la puissance : la grandeur du passé comme tremplin 41

PARAGRAPHE II : L'IMPLANTATION DES INSTITUTS CONFUCIUS DANS LE MONDE : UN VECTEUR DE PUISSANCE POUR LA CHINE ?............................... 42

A) Les points d'implantation de l'Institut Confucius : maillon important de la projection de la Chine sur la scène internationale.......................................... 43

B) Vers une nouvelle forme d'impérialisme culturel chinois ? 45

DEUXIEME PARTIE : L'INSTITUT CONFUCIUS DE L'IRIC : BASE DE L'ATTRACTION CHINOISE EN AFRIQUE 48

CHAPITRE III : L'INSTITUT CONFUCIUS DE L'IRIC: UN TREMPLIN POUR LA PROJECTION LINGUISTIQUE DE LA CHINE 49

SECTION I : L'IMPLANTATION DE L'INSTITUT CONFUCIUS A L'IRIC : UN CHOIX RATIONNEL 49

PARAGRAPHE I : RENFORCER LA COOPERATION POUR DES RAISONS D'ORDRE ACADEMIQUE..................................................................... 50

A) La formation 50

B) La création des ressources favorables au développement 51

PARAGRAPHE II : AU-DELA DE LA COOPERATION : LES MOBILES D'ORDRE STRATEGIQUE................................................................................... 53

A) L'IRIC comme socle d'un rayonnement géographique considérable 53

B) Des activités culturelles au service des intérêts chinois 55

SECTION II : L'IRIC : UNIQUE LABORATOIRE DE LANGUE CHINOISE EN AFRIQUE CENTRALE 56

PARAGRAPHE I : LA LANGUE CHINOISE COMME VECTEUR D'INFLUENCE EN AFRIQUE CENTRALE........................................................................................ 57

A) Un engouement croissant de l'apprentissage du mandarin 58

B) L'influence par l'éducation 59

PARAGRAPHE II : LA LANGUE CHINOISE : UN STIMULANT POUR LES ECHANGES ET LE DIALOGUE........................................................................................ 60

A) Un facteur d'intérêt réciproque 60

B) Une facilitatrice de l'intégration de la diaspora chinoise en Afrique centrale 62

CHAPITRE IV : L'INSTITUT CONFUCIUS DE L'IRIC : UNE DIMENSION DE LA PUISSANCE GLOBALE CHINOISE 64

SECTION I : L'INSTITUT CONFUCIUS ET L'ENSEIGNEMENT DU MANDARIN : VERS LE FACONNAGE DE L'AFRIQUE AU MODELE CHINOIS ? 65

PARAGRAPHE I : DU PROJET MESSIANIQUE CHINOIS A L'OBSTACLE CULTUREL ET LINGUISTIQUE............................................................. 66

A) La pénétration linguistique de la Chine au Cameroun : un tremplin pour la mise en oeuvre du messianisme de l'empire du milieu ?......................................................... 66

B) La diversité culturelle et linguistique de l'Afrique comme obstacle à l'ambition de la Chine 68

PARAGRAPHE II : LES STRATEGIES DE CONQUETE DES COEURS ET DES ESPRITS........................................................................................... 70

A) Les programmes d'enseignement 71

B) De l'octroi des bourses d'étude à l'accueil des camerounais en Chine 74

SECTION II : LA RECEPTION LOCALE ET REGIONALE DE L'INSTITUT CONFUCIUS 75

PARAGRAPHE I : L'INSTITUT CONFUCIUS VU PAR LE CAMEROUN 75

A) La vision de l'IRIC 75

B) La vision gouvernementale 76

PARAGRAPHE II : L'IMPACT DE L'INSTITUT CONFUCIUS EN AFRIQUE CENTRALE....................................................................................... 77

A) L'attractivité régionale de l'Institut Confucius 77

B) L'Institut Confucius et les enjeux de l'influence chinoise 78

CONCLUSION GENERALE 81

BIBLIOGRAPHIE 85

PROTOCOLE DE RECHERCHE 94

ANNEXES 95

INTRODUCTION GENERALE

Les relations entre l'Afrique et la Chine remontent à l'époque de la dynastie han (-206 av.J.-C./+220 ap. J.-C.)1(*). Elles se sont interrompues en raison des ambitions maritimes de Pékin et de la colonisation européenne en Afrique. Dès lors, ces relations ont connu un affaiblissement jusqu'à la veille de l'émancipation totale des anciennes colonies.

Le renforcement de la politique africaine de la Chine s'inscrit dans une tradition fondée d'abord sur la légitimité historique, née de l'implication de la Chine dans les luttes de décolonisation de plusieurs pays africains, ensuite sur l'héritage idéologique tiers-mondiste de la guerre froide et, enfin, sur la promotion des principes de non-ingérence et de neutralité comme socle du partenariat avec l'Afrique. Ces deux régions si éloignées géographiquement et culturellement auraient en commun certains aspects, car « la Chine est le plus grand pays en développement du monde tandis que le continent africain regroupe le plus grand nombre de pays en développement »2(*). La coopération culturelle entre les deux régions se développe à travers les échanges universitaires et la prolifération des centres Confucius en Afrique, notamment au Kenya, au Zimbabwe, en Afrique du sud, en Egypte, au Rwanda, au Cameroun, en Mauritanie, à Madagascar, à l'Ile Maurice et bientôt à la Réunion.

Le Cameroun est l'un des pays africains sollicités par la diplomatie culturelle chinoise. En effet, c'est avec l'établissement des relations diplomatiques, le 26 mars 1971, que la coopération entre la Chine et le Cameroun connaitra son véritable envol, après une période de l'hibernation. La principale cause de l'officialisation tardive de ces relations réside dans l'état de tension qui existait dans les rapports politiques entre les deux pays pendant les années 1960 et 1970. Celle-ci résidait dans l'intrusion réciproque de la Chine et du Cameroun dans leurs affaires intérieures respectives (l'intrusion de la Chine dans la lutte pour l'indépendance du Cameroun d'une part, et l'ingérence du gouvernement camerounais dans le conflit sino-taiwanais d'autre part)3(*). Depuis lors, le domaine culturel était l'un des projets définis par Pékin et Yaoundé. Cette coopération culturelle, de l'avis de Narcisse Mouellé Kombi, se limitait à « l'octroi des bourses d'enseignement supérieur et de spécialisation à des jeunes camerounais »4(*). Par la suite, les deux pays ont conclu, le 27 aout 1984 à Beijing, un accord de coopération culturelle pour promouvoir leurs relations d'amitié et renforcer leurs échanges culturels (voir Annexe 1). C'est donc dire que le domaine culturel est significatif dans la coopération sino-camerounaise.

I- PRESENTATION DU SUJET ET SES CONTOURS

La coopération culturelle fait l'objet d'une attention particulière et constitue un domaine non négligeable du retour de la Chine sur le continent africain. S'il est vrai que la Chine a compris le bénéfice qu'elle pouvait tirer de l'Afrique en usant de l'une des armes les plus redoutables de l'après guerre froide, à savoir la puissance économique, il n'en demeure pas moins que le cataclysme du 11 septembre 2001 qui a frappé les Etats-Unis, lui a permis de mettre en oeuvre une stratégie globale pour trouver de nouvelles frontières à ses populations et à son économie. Ses pratiques commerciales et leur difficile intégration culturelle en Afrique en général et au Cameroun en particulier, provoquent ici et là des formes de rejet qu'elle ne saurait négliger bien qu'ayant le potentiel de rivaliser les autres puissances sur le sol africain. Mais au regard de l'énorme écart qui les sépare, le principal problème auquel la Chine est confrontée est sa capacité à penser une stratégie sans courir le risque de provoquer les autres puissances du globe. C'est la raison pour laquelle la Chine estime que la diplomatie culturelle doit être combinée aux autres variables économique, politique, etc. Ce qui fait dire à un diplomate chinois que « aujourd'hui, les chinois souffrent de se sentir incompris. Ils ont réalisé que le fait qu'ils parlent des langues étrangères ne suffirait plus. Il faut que la communication passe dans les deux sens »5(*). Fort de ce qui précède,  l'offensive culturelle que la Chine dirige vers le Cameroun, illustre bien cette volonté de la République Populaire de Chine (RPC) de s'affirmer et de sécuriser un marché important, comme l'ont d'ailleurs fait toutes les autres grandes puissances, à travers l'implantation à l'IRIC en 2007 de l'Institut Confucius de Yaoundé qui semble être un instrument fort du rayonnement culturel de la Chine.

Ainsi, la délimitation de notre objet d'étude consiste, pour mieux cerner les contours de la coopération culturelle sino-camerounaise, à identifier non seulement la délimitation spatiale(A), mais aussi celles dites temporelle(B) et thématique(C).

A) Délimitation spatiale

La coopération sino-camerounaise met en exergue deux Etats souverains. Il s'agit d'une part de la RPC, pays d'Asie orientale, dont le nom usuel en chinois est « zhong-guo » qui signifie littéralement « empire du milieu ». C'est la grande puissance émergente du 3e millénaire qui affiche une réussite économique exemplaire et, d'autre part, le Cameroun.  Au- delà de son emplacement stratégique sur le continent africain, de sa diversité et de sa complexité naturelle, humaine et culturelle, le Cameroun offre un panorama géographique et climatique des plus enviables, capable d'en faire une destination touristique prioritaire en Afrique. Le Cameroun se distingue par la stabilité poltique, les avantages de l'environnement économique local pour le commerce, la flexibilité du marché, son marché intérieur vaste ( plus de 19 millions de consommateurs potentiels), les nombreuses ressources naturelles et la façade maritime importante. Le Cameroun offre à la Chine des avantages économiques indéniables et constitue de ce fait, un point d'entrée sur toute l'Afrique centrale. Ainsi, le Cameroun, "de par son poids démographique et son économie diversifiée, apparait comme la principale puissance économique de la sous-région»6(*). Il est situé, pour sa partie sud-ouest, dans le Golfe de Guinée. Ces deux acteurs constituent le champ majeur de notre investigation.

B) Délimitation temporelle

Comme l'indique le thème, la chronologie indicative de notre travail va de 2007 à nos jours. En effet, il ne s'agit pas de délaisser les accords qui ont posé les jalons d'une coopération culturelle fructueuse entre les deux pays, mais de souligner le fait que l'année 2007 constitue un tournant décisif et marque une ère nouvelle dans les rapports Chine-Cameroun. La visite du Président chinois Hu Jintao en terre camerounaise a été marquée entre autres, par la création du Centre Confucius à Yaoundé, sorte d'élévation du centre d'apprentissage de la langue et civilisation chinoises opérationnel depuis 1996 et ouvre une porte nouvelle pour la coopération et les échanges entre les deux pays.

C) Délimitation thématique

Pour être scientifique, les phénomènes dont on cherche à rendre compte doivent être partiels et localement bien situés, souligne Pierre De Sernaclens7(*). Le thème de notre étude met en évidence la RPC qui, dans sa dimension culturelle se déploie sur le territoire camerounais, à travers l'un de ses instruments de rayonnement culturel, à savoir l'Institut Confucius. Il s'agira donc aussi d'une étude basée sur ce Centre.

* 1 Il convient de rappeler avec l'auteur que les premiers écrits chinois en Afrique remontent au VIIIe siècle de notre ère et que les flottes chinoises aient fait le tour des côtes d'Afrique dès le XVe siècle. J. Barrat, « La Chinafrique » : Un tigre de papier ? », in Géostratégiques, n°25, octobre 2009.

* 2 S. Michel et M. Beuret, La Chinafrique : Pékin à la conquête du continent noir, Paris, Bernard Grasset, 2008, p.31.

* 3 M- N. Chomtang Fonkou, « Les enjeux géopolitiques et géoéconomiques de la nouvelle politique africaine de la Chine », Mémoire, UYII, IRIC, 2006-2007, p.46.

* 4 N. Mouellé Kombi, La politique étrangère du Cameroun, Paris, L'Harmattan, 1996, p.158.

* 5 C. Puel, « Quand le monde parlera chinois », publié sur : www.lepoint.fr, (consulté le 25/12/2009).

* 6 J.-L. Ewangue (dir), Enjeux géopolitiques en Afrique centrale, Paris, L'Harmattan, 2009, p.308.

* 7P. de Senarclens et A. Yohan, La politique internationale : théories et enjeux contemporains, Paris, Armand Colin, 5e édition, P.10.

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