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Economie et Finance
Le marché des télécommunications au Sénégal: analyse économique
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par
Djiby Mbodj GAYE
Université Gaston Berger de Saint LOIUS( SENEGAL) - Maitrise 2005
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INTRODUCTION
Partie I/ Analyse de la situation actuelle du marché des télécommunications
Chapitre I / La privatisation de la Sonatel et ses conséquences
Section I / La structure du monopole de la Sonatel sur le segment du fixe
Paragraphe I / La politique optimale du monopole
Paragraphe II / La politique de prix de la Sonatel : la discrimination entre les consommateurs
Section II / Les conséquences du monopole de la Sonatel
Paragraphe I / La restriction de la production
Paragraphe II / La recherche de rente
Chapitre II / La libéralisation progressive du marché des télécommunications
Section I / : L'ouverture du marché
Paragraphe I / L'intérêt des enchères dans la gestion publique
Paragraphe II / Le processus de libéralisation du secteur
Section II/ Quelle régulation pour une industrie de réseau ?
Paragraphe I/ Du monopole réglementé à l'ouverture à la concurrence
Paragraphe II / La nécessité d'une autorité sectorielle
Partie II / Le problème de la réglementation
Chapitre I / Les politiques publiques dans le secteur des télécommunications
Section I / La concurrence comme un facteur de développement
Paragraphe I / Les mesures incitatives à la concurrence
Paragraphe II / Le monopole de la Sonatel : un frein à la concurrence
Section II / La théorie des marchés contestables
Paragraphe I / La contestabilité parfaite, un critère d'un marché idéal
Paragraphe II / Les avantages de la contestabilité parfaite
L'élimination des gaspillages
L'absence de gaspillage sur un marché de contestabilité parfaite recouvre plus de choses qu'on ne pourrait le dire à première vue. L'inefficacité dans l'allocation des ressources est évidemment exclue- c'est le type gaspillage que la théorie économique étudie volontiers. Elle exclut l'emploi du facteur x par la firme A et du facteur y par la firme B si x donne un produit de valeur plus grande que s'il est employé par B, et y une valeur plus grande s'il est employé par A. Par ailleurs, l'absence de gaspillage qu'impose la contestabilité parfaite interdit l'inefficience- x, ce phénomène sur lequel Harvey Leibenstein a attiré l'attention et qui englobe toutes les formes d'inefficacité en dehors de la mauvaise allocation des ressources qu'étudie souvent la théorie économique courante: il s'agit, par exemple, du gaspillage du à une direction incompétente, à des erreurs, au manque d'initiative entre autres. La contestabilité parfaite, de même, est incompatible avec la perte d'efficacité due à des retards dans l'adoption d'améliorations technologiques, car ces délais entraînent eux aussi des coûts que l'on aurait pu éviter. Cela signifie que la contestabilité demande exactement que les nouvelles techniques de production soient adoptées dès qu'elles deviennent disponibles (mais elle ne règle pas le problème du « passager clandestin » qui va pair avec le développement des connaissances ou les inventions nouvelles, de sorte qu'elle ne garantie pas un niveau socialement optimal des dépenses de recherche ou un flux optimal d'innovations).
L'élimination des pratiques de prix artificiellement bas
Le troisième avantage heureux de la contestabilité parfaite est qu'elle interdit tout système de « prix de prédateurs » et de prix artificiellement bas ; c'est la une propriété essentielle dans la perspective du contrôle des monopoles et des entreprises disposant d'un pouvoir sur le marché, lorsqu'il s'agit notamment d'éviter que celles-ci ne renforcent encore leur position dominante.
Il y a des prix de prédateurs quand une firme en place pratique des prix qui impliquent une perte délibérée de profit, afin, soit de chasser du marché un concurrent, soit d'empêcher l'entrée d'un nouveau rival. Une fois cela obtenu, le prédateur peut révéler ses prix pour retrouver les profits excessifs qui compenseront ceux qu'il a antérieurement sacrifiés. Comme la perspective des profits futurs excessifs est inhérente à la prédation, et que la contestabilité parfaite, en assurant par des coûts d'entrée nuls une pression concurrentielle permanente, ne permet pas aux profits d'être excessifs, la prédation perd alors tout attrait. Les « subventions croisées », la seconde bête noire des théoriciens du monopole, posent des problèmes plus subtils. La « subvention croisée » existe quand un ensemble de clients d'une firme peut acheter certains produits à un prix qui entraîne une perte pour la firme et que cette perte est couverte par des prix excessifs imposés à d'autres clients. On dit alors que ces derniers accordent aux premiers une subvention interne.
L'analyse de ces différents avantages nous permet de voir que la théorie de la contestabilité peut jouer un rôle important dans l'efficacité du secteur public dans les pays en voie de développement.
Nous avons vu que la contestabilité empêche une hausse trop forte des prix parce qu'au-delà d'un certain niveau (c'est-à-dire au-delà du coût de fonctionnement d'un entrant), ces prix susciteront l'arrivée de nouveaux concurrents. Sur un marché parfaitement contestable, les prix peuvent s'approcher de ce niveau, mais ils ne peuvent jamais le dépasser. Ainsi, les forces de la contestabilité parfaite, imposent aux prix un plafond qui se situe au niveau qui justifierait l'entrée.
De la même manière, la contestabilité parfaite impose aux prix un plancher qui protége les intérêts légitimes des producteurs concurrents, exactement comme le plafond protége les intérêts des consommateurs.
A l'intérieur de ces limites, la firme opérant sur un marché contestable est libre d'établir son prix à un niveau quelconque, ou plus exactement d'adapter le prix de chacun de ses produits à l'état de la demande de ce produit. Et les prix ainsi encadrés ne peuvent engendrer de profits car, dans un régime de contestabilité, les profits excessifs suscitent toujours une entrée ; ils signifient que certains, au moins, des prix de la firme excèdent le plafond qui fixe la frontière entre la profitabilité et la non profitabilité de l'entrée.
La signification globale de tout ceci pour la politique d'un pays en développement est qu'il est possible, en veillant à préserver la contestabilité des marchés, de protéger à la fois les consommateurs et les petites firmes rivales des plus grandes sans recourir à des mesures strictes et coûteuses au plan économique telles que les nationalisations ou des contraintes très restrictives sur les entreprises. Si l'objectif poursuivi est d'entretenir un climat concurrentiel, il est possible d'y parvenir avec quelques règles simples, en particulier par l'adoption de limites supérieure et inférieure applicables aux prix des firmes considérées comme ayant un certain pouvoir sur le marché ; ces limites seront calculées de telle sorte qu'elles correspondent à celles qu'imposerait la pression de la concurrence dans un régime idéal de contestabilité parfaite.
Chapitre II/ Investissement et bien être social
Section I / L'investissement, moteur de la croissance durable
Paragraphe I / Les effets à court terme de l'investissement
Paragraphe II / L'investissement et la croissance durable
Section II / Les moyens de promotion de l'investissement dans le secteur des télécommunications
Paragraphe I/ Le crédit à l'impôt
Paragraphe II / La régulation
CONCLUSION
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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"
Thomas Lanier dit Tennessie Williams