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Réglementation prudentielle et performances du système bancaire au Cameroun

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par Rodrigue NANA KUINDJA
Université de Yaoundé II SOA - Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) 2009
  

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2.2- L'assainissement de l'environnement macroéconomique

L'assainissement de l'environnement macroéconomique revient en dernière analyse à purifier non seulement l'environnement institutionnel, en réglant le problème des lenteurs judiciaires, du chèques sans provision, du secret bancaire, de la corruption ; mais aussi l'environnement sociopolitique. C'est ainsi que l'Etat doit orienter son action vers l'amélioration du cadre juridique en rendant plus efficace les recours en justice.

En outre, les missions de la COBAC, à savoir assurer le contrôle des banques et des établissements de crédits doivent être renforcées. Aussi, la COBAC devrait jouir d'un pouvoir coercitif de manière à ne plus se référer en dernier ressort aux autorités nationales pour exercer son pouvoir disciplinaire. Renforcer la réglementation bancaire au Cameroun sera une priorité. La réglementation COBAC devrait donc avoir plus de souplesse pour s'appliquer spécifiquement à chaque type d'institutions bancaires. Une façon simple de garantir cette souplesse consisterait à établir une procédure réglementaire flexible dans laquelle le type et le degré de réglementation dépendent du risque associé aux activités du système bancaire. La réglementation actuelle devrait changer de base et reposer sur la réglementation prudentielle optimale qui tient mieux compte des spécificités liées aux asymétries d'informations qui jalonnent l'activité des banques.

CONCLUSION

L'objectif de ce chapitre était de monter le degré de participation de la réglementation prudentielle dans la consolidation du financement de l'économie au Cameroun. Pour y parvenir, nous avons procédé d'une part à une analyse de la solidité du système bancaire et financement de l'économie au Cameroun et d'autre part à une validation empirique en utilisant un modèle de régression linéaire avec des données sur 28 trimestres sur l'ensemble du système bancaire. Modèle linéaire spécifié par Short (1979). Notre base de données provient des rapports annuels de la COBAC pour une période allant de 2001 à 2007.

Il ressort de cette analyse que la réglementation est un soutien incontournable pour le raffermissement du financement de l'économie au Cameroun, dans la mesure qu'une politique de contrôle et de réglementation de l'activité bancaire, qualifiée par le concept de « rigueur bancaire », peut être bénéfique et favorable au développement bancaire du Cameroun. On note que les différents ratios retenus influencent de façon positive le financement de l'économie au Cameroun. On assiste plutôt à un rationnement du crédit et un refus total d'octroyer le crédit. On note un financement du développement non résolu, un manque d'innovations financières et une surliquidité exagérée du système bancaire. Pour y remédier, les nouvelles réglementations devront avoir une dimension macro-prudentielle marquée c'est-à-dire ne plus être uniquement orientées vers l'objectif de préservation de la solvabilité des établissements individuels mais vers des objectifs de stabilité globale du système financier.

CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE

Dans cette partie, nous avons étudié la contribution de la réglementation prudentielle dans le renforcement de la productivité bancaire au Cameroun durant la période 2001-2007, et ce, en appliquant de façon trimestrielle, à l'ensemble du système bancaire, un modèle de régression multiple s'inscrivant dans la lignée des travaux de Patrick H. (1996). Après avoir présenté la relation qui existe entre le dispositif prudentiel et le développement financier, nous avons procédé à une étude empirique de l'effet des ratios prudentiels sur le niveau de crédits domestiques accordé au secteur privé. Il en ressort que la réglementation de l'activité bancaire apparaît efficace dans la recrudescence de la productivité bancaire.

Nos résultats corroborent les conclusions de Demetriades et Law (2005) qui affirment que la réglementation prudentielle a réussi à perfectionner le niveau de développement financier des banques. Toujours dans le souci de tester la validité de la politique financière proposée qui s'appuie sur le rôle de la réglementation prudentielle et la supervision bancaire, nous avons étudié dans un deuxième temps, la relation entre la régulation financière et le développement bancaire. La dernière crise des subprimes a montré l'importance de la régulation financière dans la prévention des crises. Cette crise est la conséquence directe de la politique de libéralisation financière prônée par les institutions financières internationales, qui se traduit par un laxisme et un relâchement du contrôle bancaire. Les graves conséquences de cette crise ont fait que les décideurs politiques et économiques avouent, désormais, la nécessité d'une surveillance bancaire stricte, même parmi ceux qui défendaient le contraire avant l'éclatement de la crise. Les résultats trouvés pour les politiques de stabilisation monétaire corroborent le regain d'intérêt dont jouit la régulation financière. En effet, nous avons trouvé que les variables représentant la régulation financière exerce un impact positif et significatif sur le développement bancaire. L'influence positive de la régulation financière sur le développement bancaire, et par conséquent sur la croissance économique, valide la portée de la politique financière défendue dans cette étude. Une politique qui accorde une place de choix à la réglementation et la supervision financière.

Nonobstant, nous assistons à un paradoxe imminent dans le financement de l'économie. Les banques sont surliquides et refusent de prêter. Comme proposition, la réglementation prudentielle devrait se fonder non sur une information privée, construite et fournie par l'institution régulée, mais sur une information publique, vérifiable et non manipulable ; leçon que l'on peut tirer de la crise de l'auto-régulation de 2007-2008.

CONCLUSION GENERALE ET ENSEIGNEMENTS

L'objectif de cette étude était d'évaluer la contribution de la réglementation prudentielle dans l'amélioration des performances du système bancaire au Cameroun durant la période 2001-2007. Pour ce faire, nous avons estimé grâce à la méthode de Régression multiple (modèle linéaire), et ce de façon trimestrielle, des mesures de performance bancaire sous l'hypothèse que la réglementation prudentielle contribue positivement à l'amélioration des performances bancaire. Nous avons fait ressortir à travers l'estimation de ce modèle l'influence de certains ratios de la gestion bancaire sur les mesures de performance bancaire (Abega, 1998). Les préoccupations placées au centre de notre travail étaient doubles :

- Premièrement, il s'agissait de mesurer comment la réglementation prudentielle affecte la rentabilité du système bancaire (rentabilité des actifs). Nous avons retenu comme hypothèse que la réglementation prudentielle a un effet positif sur la rentabilité bancaire au Cameroun.

- Deuxièmement, il s'agissait d'évaluer en quoi la réglementation prudentielle améliore la productivité du système bancaire (niveau de développement financier). Nous avons retenu comme hypothèse que la réglementation prudentielle influence positivement la productivité bancaire au Cameroun.

En ce qui concerne la première préoccupation, il en ressort que la réglementation de l'activité bancaire apparaît efficace dans l'amélioration de la rentabilité bancaire. Plus les restrictions sur les activités bancaires sont fortes, plus le risque est réduit et plus la rentabilité des actifs est élevée. Nos résultats corroborent les conclusions de Ben Naceur (2003) et Ghazi (2006) qui affirment que la réglementation prudentielle a réussi à améliorer le niveau de rentabilité des banques. De plus, l'évolution des fonds propres et des ressources a été accompagnée par une baisse du risque de crédit et une augmentation de la marge d'intérêt ainsi que la rentabilité des actifs. La réglementation prudentielle ne devrait pas se focaliser uniquement sur le ratio de solvabilité des banques, mais aussi accordée un peu d'attention à la réglementation sur la liquidité.

En ce qui concerne la deuxième préoccupation, il en ressort que la réglementation de l'activité bancaire apparaît efficace dans la recrudescence de la productivité bancaire. Nos résultats corroborent les conclusions de Demetriades et Law (2005) qui affirment que la réglementation prudentielle a réussi à perfectionner le niveau de développement financier des banques. Nonobstant, nous assistons à un paradoxe imminent dans le financement de l'économie. Les banques sont surliquides et refusent de prêter. Comme proposition, la réglementation prudentielle devrait se fonder non sur une information privée, construite et fournie par l'institution régulée, mais sur une information publique, vérifiable et non manipulable ; leçon que l'on peut tirer de la crise de l'auto-régulation de 2007-2008.

Si l'évolution financière et bancaire depuis 2004 semble plus stable, la situation de la quasi-totalité des banques ne laisse transparaître aucun risque immédiat de fragilité, il faut cependant craindre des dérapages, les créances douteuses étant toujours importantes dans un climat de surliquidité bancaire. Afin que les erreurs du passé ne se reproduisent plus, l'amélioration du fonctionnement des banques et le maintien d'un secteur bancaire apte au financement de l'économie passent par une régulation indépendante, stricte, permanente, et rigoureusement respectée. En définitive, le bilan du dispositif réglementaire engagé au Cameroun demeure mitigé. Si celui-ci a engendré des changements positifs du point de vue de la rentabilité des actifs et du développement financier, leur impact est néanmoins marqué par de nombreuses limites. Le problème de financement du développement reste posé. Il ressort de cette étude que malgré le processus de restructuration mis en oeuvre par les autorités monétaires pour assainir le secteur bancaire dans la CEMAC en général et au Cameroun en particulier, la plupart des banques éprouvent encore des difficultés à transformer leurs ressources en crédits. La production de crédits bancaires au Cameroun reste encore inférieure à ce qui est techniquement possible. La vocation fondamentale des banques étant le financement de l'activité économique à travers des prêts aux agents économiques qui manifestent le besoin, beaucoup d'efforts restent encore à faire dans la sous-région en général et au Cameroun en particulier. Il convient également d'encourager la mise en place de nouveaux instruments de financement pour les PME, à l'instar du crédit-bail, des comptes courants d'associés, des prêts participatifs, etc.

En s'appuyant sur toutes ces conclusions, quelques enseignements provisoires s'avèrent importants. Les inflexions défendues dans ce travail ne constituent pas une panacée. La relation dialectique entre régulateurs et régulés va évidemment se perpétuer mais l'intérêt des propositions présentées est qu'elles font système et véhiculent une conception holiste du cadre de régulation financière. En 1er lieu, les instruments de régulation financière ne peuvent plus être conçus indépendamment les uns des autres, ils doivent être pensés dans leur complémentarité et à l'aune des objectifs que l'on fixe à la régulation financière. Ainsi, les principes structurant la politique prudentielle doivent selon nous répondre aux objectifs de préservation de la stabilité financière globale, de réduction de l'aléa moral et de maîtrise des problèmes d'incohérence temporelle dans la gestion des crises d'insolvabilité des institution financières systémiques et de minimisation des risques de capture du régulateur par l'industrie régulée. Ces objectifs ne sont pas contradictoires mutuellement bien au contraire.

En 2e lieu, renforcer le processus de privatisation du capital et de la qualité de la gestion dudit capital en imposant des exigences réglementaires sur ce capital.

En 3e lieu, améliorer le climat des affaires au Cameroun, car pour prêter, les banques doivent avoir l'assurance qu'en cas de non exécution des obligations contractuelles, elles seront à mesure d'obtenir réparation. Si à l'expérience cela n'est pas le cas, elles seront peu disposées à arbitrer en faveur du risque.

En 4e lieu, accroître les crédits bancaires surtout à moyen et long terme, car renforcement de la politique de crédit élève les profits bancaires. Autrement dit, plus la banque octroie des crédits, plus les revenus augmentent et donc les profits. L'idée serait de limiter la dépendance aux financements de marché de court terme sensibles aux variations de taux d'intérêt, très volatiles et vulnérables aux modifications de la confiance des investisseurs. Cette voie se heurte néanmoins à un paradoxe bien connu dans le domaine de la réglementation bancaire qui concerne tant la réglementation en capital qu'en liquidité.

En 5e lieu, promouvoir le renforcement des institutions du pays, car le développement financier du Cameroun, passe donc, par une série de réformes économiques, mais surtout par des réformes institutionnelles et politiques. Il serait, donc, intéressant d'effectuer une analyse coûts-avantages pour voir s'il est plus convenable d'entamer une série de réformes d'ordre institutionnelle afin d'être prêt à affronter la mondialisation financière dans les meilleures conditions. A moins qu'il soit plus avantageux de renoncer à ces réformes sous prétextes que les avantages de l'ouverture sont moindres que les coûts à supporter. Une analyse faisant appel à la théorie des jeux pourrait être un outil adéquat pour résoudre ce dilemme.

En 6e lieu, créer un nouveau cadre de gestion des défaillances des institutions systémiques, qui devrait s'accompagner d'un ensemble de mesures incitant ces institutions à réduire leur taille et leur complexité et opacité, de manière à faciliter la gestion de leur défaillance. Cela peut passer par un calibrage des contraintes prudentielles renforçant celles-ci à mesure que les institutions accroissent leur taille et leur complexité. En clair, il faudrait resserrer les exigences en capital avec l'accroissement de la complexité et de la taille des institutions, en particulier quand le « living will » indique que les délais de restructuration, de démantèlement ou de fermeture de la banque sont particulièrement longs, des primes sur l'assurance dépôt plus fortes pour les institutions financières larges et complexes, une régulation de la liquidité plus stricte, éventuellement un ratio de levier simple plus pénalisant à mesure que la taille et la complexité de l'institution financière s'accroît etc..

En clair, il faut que le renflouement des banques systémiques ne soit pas la seule option s'imposant aux pouvoirs publics, que toutes les institutions puissent faire faillite mais pas les fonctions essentielles assumées par ces institutions. Les living wills devraient contribuer à rendre opérationnel cette lutte contre le syndrome du « too big to fail ».

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ANNEXE 1

Résultats de l'estimation en régression multiple de l'équation du rendement sur actifs (ROA)

regress roa fgactf kxactf crdactf logpib inf actfpib conc liqactf solactf, ro

Source | SS df MS Number of obs = 28

-------------+------------------------------ F( 9, 18) = 304.51

Model | .359443845 9 .039938205 Prob > F = 0.0000

Residual | .002360783 18 .000131155 R-squared = 0.9935

-------------+------------------------------ Adj R-squared = 0.9902

Total | .361804628 27 .013400171 Root MSE = .01145

 

roa | Coef. Std. Err. t P>|t| [95% Conf. Interval]

fgf | 67.68602*** 2.921187 23.17 0.000 61.54883 73.82321

kxf | 1.585367 .8352483 1.90 0.074 -.169425 3.340158

crf | -2.825423* .2263888 -12.48 0.000 -3.301048 -2.349798

lpb | -.6905859* .1862541 -3.71 0.002 -1.081891 -.2992806

inf | .0034689 .0021613 1.61 0.126 -.0010717 .0080096

atb | -4.31e-07 * 1.62e-07 -2.66 0.016 -7.72e-07 -9.05e-08

coc | .0456332 .0929024 0.49 0.629 -.1495475 .2408139

lif | .0003528 .0002232 1.58 0.131 -.000116 .0008216

sof | -.0227483** .0083393 -2.73 0.014 -.0402686 -.005228

_cons | 1.611407 .2431508 6.63 0.000 1.100566 2.122248

(* Significativité à 1%; ** Significativité à 5%; *** Significativité à 10%)

* sktest residu Skewness/Kurtosis tests for Normality test de normalité des erreurs

------- joint ------

Variable | Pr(Skewness) Pr(Kurtosis) adj chi2(2) Prob>chi2 Si Prob>chi2 est supérieur à 5%

-------------+------------------------------------------------------- les erreurs suivent la loi normale

residu | 0.616 0.271 1.58 0.4531

*. archlm lags(1) test d'hétéroscédasticité des erreurs

LM test for autoregressive conditional heteroskedasticity (ARCH) Si Prob > chi2 est supérieur à 5%

--------------------------------------------------------------------------- les erreurs ne suivent pas un

lags(p) | chi2 df Prob > chi2 modèle ARCH(1) alors les erreurs

-------------+------------------------------------------------------------- sont homoscédastiques.

1 | 2.883 1 0.0895

---------------------------------------------------------------------------

H0: no ARCH effects vs. H1: ARCH(p) disturbance

*Durbin's alternative test for autocorrelation test de Durbin Waston

--------------------------------------------------------------------------- Durbin-waston d-statistic (10, 28)

lags(p) | chi2 df Prob > chi2 = 1,308486

-------------+------------------------------------------------------------- Si Prob > chi2 est supérieur à 5%

1 | 1.561 1 0.2115 les erreurs sont non corrélées

--------------------------------------------------------------------------- durbina, lags (1)

H0: no serial correlation

ANNEXE 2

Résultats de l'estimation en régression multiple de l'équation du niveau de développement

reg crepib totactf pnbactf dcractf pnbfram liqactf solactf , ro

Source | SS df MS Number of obs = 28

-------------+------------------------------ F( 6, 21) = 37.85

Model | 1.3219e+11 6 2.2031e+10 Prob > F = 0.0000

Residual | 1.2225e+10 21 582120463 R-squared = 0.9153

-------------+------------------------------ Adj R-squared = 0.8912

Total | 1.4441e+11 27 5.3486e+09 Root MSE = 24127

 

Crp | Coef. Std. Err. t P>|t| [95% Conf. Interval]

tof | - .4852303 .3715571 -1.31 0.206 -1.257926 .2874649

pnf | -6.283707** 1.995696 -3.15 0.005 -10.43398 -2.133429

dcf | .5846545 .3584506 1.63 0.118 -.1607844 1.330093

pfm | 838309.2* 239182.9 3.50 0.002 340901.1 1335717

lif | 158.2614 398.1302 0.40 0.695 -669.6956 986.2185

sof | 53255.01*** 6511.958 8.18 0.000 39712.65 66797.36

_cons | -1405964 422878.1 -3.32 0.003 -2285388 -526541.

(* Significativité à 1%; ** Significativité à 5%; *** Significativité à 10%)

*sktest residu Skewness/Kurtosis tests for Normality test de normalité des erreurs

------- joint ------

Variable | Pr(Skewness) Pr(Kurtosis) adj chi2(2) Prob>chi2 Si Prob>chi2 est supérieur à 5%

-------------+------------------------------------------------------- les erreurs suivent la loi normale

residu | 0.396 0.107 3.65 0.1611

*. Hettest Breusch-Pagan / Cook-Weisberg test for heteroskedasticity

Ho: Constant variance test d'hétéroscédasticité des erreurs

Variables: fitted values of crepib Si Prob > chi2 est supérieur à 5%

chi2(1) = 0.03 les erreurs sont homoscédastiques

Prob > chi2 = 0.8738

*Durbin's alternative test for autocorrelation test de Durbin Waston

--------------------------------------------------------------------------- Durbin-waston d-statistic (10, 28)

lags(p) | chi2 df Prob > chi2 = 1,064825

-------------+------------------------------------------------------------- Si Prob > chi2 est supérieur à 5%

1 | 2.774 1 0.345 les erreurs sont non corrélées

--------------------------------------------------------------------------- durbina, lags (1)

H0: no serial correlation

TABLE DE MATIERES

AVERTISSEMENT..................................................................................................i

DEDICACE............................................................................................................ii

REMERCIEMENTS................................................................................................iii

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS..................................................................iv

LISTES DES GRAPHIQUES ET TABLEAUX.................................................................v

SOMMAIRE.........................................................................................................vi

RESUME.............................................................................................................vii

INTRODUCTION GENERALE..................................................................................1

PREMIERE PARTIE : REGLEMENTATION PRUDENTIELLE : UN MOYEN DE

RESTAURER LA RENTABILITE BANCAIRE AU CAMEROUN.......................12

INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE............................................................13

CHAPITRE I : REGLEMENTATION PRUDENTIELLE ET RESOLUTION DE LA CRISE

BANCAIRE AU CAMEROUN............................................................14

SECTION I : LA CRISE BANCAIRE AU CAMEROUN............................................... 23

I - LES CAUSES DE LA CRISE BANCAIRE AU CAMEROUN.......................................... 23

1- Les causes exogènes de la crise bancaire 23

1.1- Les causes historiques 24

1.2- Les causes institutionnelles 25

1.3- Les causes politico-administratives 26

1.4- Les causes conjoncturelles 27

2- Les causes endogènes de la crise bancaire 29

2.1- La surbancarisation des zones urbaines et la sousbancarisation des zones rurales 30

2.2- La politique hasardeuse de crédit 30

2.3- La mauvaise gestion des banques 31

2.4- L'absence d'innovation en produits bancaires adaptés 32

II - LES FAILLITES BANCAIRES AU CAMEROUN...................................................... 33

1- Effet de contagion des faillites bancaires 34

2- Les risques de faillites bancaires au Cameroun 35

SECTION II: PERSPECTIVES DE LA REGLEMENTATION PRUDENTIELLE

AU CAMEROUN..................................................................................29

I - PRINCIPES ET OBJECTIFS DE LA REGLEMENTATION PRUDENTIELLE.................. 37

1- La redéfinition des établissements de crédit 38

2- La fixation du capital minimum 38

3- Conditions et modalités de l'exercice bancaire 38

4- Le contrôle et la sécurisation des activités bancaires 39

II - LIMITES ET PERSPECTIVES DE LA REGLEMENTATION PRUDENTIELLE.............. 41

1- Les limites de la réglementation prudentielle au Cameroun 41

2- Perspectives de la réglementation prudentielle actuelle 44

CHAPITRE II: LE DISPOSITIF PRUDENTIEL COMME PILIER DE LA RENTABILITE

DES ACTIFS BANCAIRES AU CAMEROUN..........................................39

SECTION I- RECONSTRUCTION ET RESULTATS DU SYSTEME

BANCAIRE AU CAMEROUN............................................................... 48

I - LE SYSTEME BANCAIRE CAMEROUNAIS APRES LA RESTRUCTURATION.............. 48

1- Evolution macroéconomique 49

1.1- La croissance et l'inflation 49

1.2- Balance des paiements 50

1.3- Finances publiques 50

1.4- Monnaie et Crédit 50

2- Incidence sur la situation financière des banques au Cameroun 51

2.1- Situation financière 51

2.2- Rentabilité 52

2.3- Respect des normes prudentielles 54

II - LES CONTOURS THEORIQUES DE LA RENTABILITE DES ACTIFS........................ 55

1- Mesure de la rentabilité des actifs 55

2- Les déterminants de la rentabilité des actifs 55

SECTION II- RATIOS PRUDENTIELS ET RENTABILITE DES ACTIFS

BANCAIRES : UN TEST EMPIRIQUE.................................................. 58

I - METHODOLOGIE DE RECHERCHE ET DEMARCHE ECONOMETRIQUE................. 58

1- Méthodologie de recherche 58

2- Démarche économétrique 60

II- RESULTATS ET IMPLICATIONS DE POLITIQUE ECONOMIQUE...........................54

1- Résultats empiriques et interprétations 62

2- Implications de politique économique.......................................................................56

CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE...............................................................59

DEUXIEME PARTIE: REGLEMENTATION PRUDENTIELLE: UN MOYEN DE

RENFORCEMENT DE LA PRODUCTIVITE BANCAIRE AU CAMEROUN.........60

INTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE...........................................................61

CHAPITRE III: LA REGLEMENTATION ET L'EXPERIENCE DE DEVELOPPEMENT

FINANCIER AU CAMEROUN...........................................................62

SECTION I- LES CARACTERISTIQUES ACTUELLES DE

L'INTERMEDIATION BANCAIRE AU CAMEROUN.................................. 71

I - UN SYSTEME BANCAIRE CONCENTRE ET INTERNATIONALISE........................... 71

1- Un système bancaire concentré 71

1.1- Evaluation de la concentration économique 72

1.1.1- La concentration par les parts de marché 72

1.1.1.1- La concentration des dépôts bancaires...............................................................64

1.1.1.2- La concentration des crédits bancaires 73

1.1.2- La concentration par le nombre de banques et d'agences 75

1.2- Evaluation de la concentration géographique 76

2- Un système bancaire internationalisé 77

2.1- L'implantation bancaire étrangère au Cameroun 77

2.2- L'implantation des banques camerounaises à l'étranger 78

II - INSUFFISANCE DE PROFONDEUR ET D'INNOVATIONS FINANCIERES.................. 79

1- La faible profondeur financière 79

2- Le manque des innovations financières 80

SECTION II- DES RESULTATS DETERMINANTS POUR LE DEVELOPPEMENT FINANCIER......................................................................................................... 81

I - UN SYSTEME BANCAIRE ASSAINI...................................................................... 82

1- Un secteur bancaire surliquide et rentable 82

2- L'encadrement bancaire de la Banque des Etats d'Afrique Centrale et de la Commission Bancaire de l'Afrique Centrale 84

II - UN SECTEUR DE LA MICROFINANCE EN EXPANSION ET DES MARCHES FINANCIERS ET MONETAIRES EN FONCTIONNEMENT........................................... 86

1- Un secteur de la microfinance en expansion 86

2- Des marchés financier et monétaire en fonctionnement 89

CHAPITRE IV: LE DISPOSITIF PRUDENTIEL: UN MOYEN DE CONSOLIDER LE

FINANCEMENT DE L'ECONOMIE AU CAMEROUN............................83

SECTION I : LA SOLIDITE DU SYSTEME BANCAIRE ET FINANCEMENT DE L'ECONOMIE AU CAMEROUN.............................................................................. 92

I - DEFINITION ET ROLE DU SYSTEME BANCAIRE DANS UNE ECONOMIE................. 92

1- Système financier : Une tentative de définition 92

2- Rôle du système bancaire dans l'économie 93

2.1- Système bancaire comme moyen de règlement 93

2.2- Système bancaire : un système d'agrégation de l'épargne 93

2.3- Système bancaire : un procédé de transfert de ressources 94

2.4- Système bancaire comme système de gestion de risques 94

2.5- Système bancaire : un réducteur des coûts lié à l'asymétrie d'information 94

II - LA SURLIQUIDITE DES BANQUES ET FAIBLESSE DU FINANCEMENT BANCAIRE AU CAMEROUN........................................................................................................ 96

1- LA SURLIQUIDITÉ DES BANQUES AU CAMEROUN............................................................88

2- LA QUESTION DU FINANCEMENT DE L'ECONOMIE CAMEROUNAISE.....................................89

2.1- L'IMPORTANCE DE LA LIQUIDITÉ BANCAIRE..............................................................90

2.2- LES DÉTERMINANTS DE LA SURLIQUIDITÉ BANCAIRE...................................................91

SECTION II : VALIDATION EMPIRIQUE DE L'EFFET DES RATIOS

PRUDENTIELS SUR LE DEVELOPPEMENT FINANCIER............................................ 101

I - APPROCHE METHODOLOGIQUE ET ANALYSE DES RESULTATS........................... 102

1- Les variables du modèle 103

2- Spécification du modèle 103

2.1- Présentation du modèle à estimer 104

2.2- Estimation et interprétation des résultats 105

II - LES LIMITES ET LES PARADOXES DU DEVELEPPEMENT FINANCIER AU CAMEROUN........................................................................................................ 107

1-Les dysfonctionnements du système financier camerounais............................................. 107

1.1- Le financement du développement : un problème non résolu 107

1.2- Le paradoxe de la surliquidité bancaire et les innovations financières 108

2- Recommandations de politique économique..............................................................101

2.1- L'achèvement de la restructuration du système financier 109

2.2- L'assainissement de l'environnement macroéconomique 109

CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE.............................................................103

CONCLUSION GENERALE ET ENSEIGNEMENTS...................................................104

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.....................................................................108

ANNEXES..........................................................................................................116

TABLES DE MATIERES.......................................................................................118

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand