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Le cycle politico-budgetaire au Cameroun

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par Dorothe Virginie Ngondjeb Yong
Universite de Yaounde II Soa - DEA en sciences economiques et Gestion 2004
  

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CONCLUSION GENERALE

Parvenu au terme de notre recherche, il convient, d'en rappeler les principales articulations. De prime abord, nous nous sommes employés à présenter la politique budgétaire et le cycle électoral au Cameroun comme deux notions. A l'avenant, les comportements de la politique budgétaire au Cameroun au cours de la période 1970-2002 nous ont fourni des perspectives de lecture des décisions budgétaires sous la contrainte de l'indécision électorale au Cameroun. Puis il nous a paru utile pour les soins de la recherche de procéder à une analyse graphique de certaines variables budgétaires comme cadre méthodologique devant offrir à notre travail sa justification scientifique. Enfin, l'analyse d'un modèle économétrique a permis de valider nos hypothèses et de faire émerger un certain nombre de conclusions. En réponse à ces conclusions, nous avons évoqué la pertinence d'un encadrement des décisions publiques au Cameroun par des règles.

Ainsi, peut-on établir une relation périodique entre les élections et le budget au Cameroun ? Autrement dit, peut-on parler de l'existence d'un cycle politico-budgetaire au Cameroun ? Telle était notre préoccupation dans ce travail qui repose sur un essai d'analyse de la gestion publique au Cameroun.

L'objectif de notre recherche a tout simplement consisté à révéler l'action du cycle électoral sur les variables budgétaires au Cameroun.

Afin d'atteindre cet objectif, nous avons émis deux hypothèses :

§ H1 : les dépenses budgétaires qui ont un impact direct sur les électeurs augmentent l'exercice budgétaire correspondant à l'année de l'élection et diminuent l'exercice d'après.

§ H2 : Les recettes fiscales diminuent l'exercice budgétaire de l'année de l'élection et l'exercice précédent, et augmente l'exercice suivant

A l'issue de l'analyse d'un certain nombre de variables, exprimant les données collectées par le biais de la consultation des documents portant des données statistiques (annexes) sur les dépenses et recettes budgétaires, et les échéances électorales au Cameroun sur la période 1970-2002, les résultats ont été observés suivant une estimation par la méthode des moindres carrés ordinaires. L'estimation a porté sur 6 relations ou équations :

§ Une estimation des dépenses militaires ;

§ Une estimation des dépenses d'agriculture ;

§ Une estimation des dépenses d'éducation ;

§ Une estimation des dépenses de santé et affaires sociales ;

§ Une estimation des dépenses de travail et de prévoyance sociale ;

§ Une estimation des recettes fiscales

Il découle de ces 6 estimations l'existence d'un cycle opportuniste pour les dépenses d'éducation, de santé et affaires sociales, ainsi que de travail et de prévoyance sociale. La validité d'un tel cycle pour les dépenses agricoles et militaires s'est avérée peu évidente du fait de la non significativité des coefficients des variables explicatives pour ces dépenses, bien que ces coefficients soient tous positifs.

Au vu de nos résultats nous pouvons dire que les dirigeants politiques manipulent les variables budgétaires en fonction des échéances électorales. Aussi, l'on observe un accroissement des dépenses de santé, d'éducation, de travail et de prévoyance sociale une année, voire deux années avant les élections, accroissement qui atteint son pic l'année de l'élection pour diminuer progressivement l'année suivant l'élection ; une diminution des recettes fiscales une année avant les élections et une augmentation l'année après les élections. De ce fait, le niveau de ces dépenses budgétaires est significativement supérieur l'année de l'élection et l'année avant l'élection par rapport aux autres années des mandats législatifs et présidentiels, et le niveau des recettes budgétaires significativement inférieur pendant ces mêmes années. Ceci corrobore l'idée des partisans des cycles opportunistes pour qui les hommes politiques prennent des décisions économiques qui épousent les aspirations des électeurs pendant les échéances électorales ; rejoignant de ce fait les conclusions de l'étude menée sur 23 pays Africains (dont le Cameroun) sur la période 1980-1990 par Morrisson, Lafay et Dessus (1993). Selon eux, «les hommes politiques adoptent des comportements opportunistes à l'approche de chaque élection (présidentielle, municipale ou législative) ». 

Par ailleurs, les résultats issus de l'estimation des dépenses d'emploi et de prévoyance sociale font ressortir un cycle opportuniste plus robuste. Un accroissement très fort des dépenses de travail et de prévoyance sociale est observée l'année des élections pour une chute importante des mêmes dépenses l'année suivant les élections. Cependant, il est à noter que l'environnement Camerounais ne prête pas à une possibilité de cycle partisan dans la mesure où l'on ne relève pas d'une part, une véritable scission idéologique entre parti au pouvoir et opposition et d'autre part, une véritable alternance politique.

De tels résultats nous ont poussé à évoquer une éventuelle normalisation de l'action publique au Cameroun qui puisse empêcher les politiciens d'agir à leur guise sur les variables budgétaires. Il en découle que la constitutionnalisation économique est certes susceptible de mettre fin à une gestion opportuniste des finances publiques au Cameroun, rejoignant ainsi la prescription des normes flexibles pour l'économie. Prônée par les lauréats 2004 du prix Nobel d'économie Kydland et Prescott. Pour ces auteurs, les pouvoirs publics doivent leurs pouvoirs discrétionnaires au profit de règles codifiées par des lois et des traités. Pour remédier donc à l'incohérence temporelle des décisions de politique économique au Cameroun, le gouvernement doit engager sa crédibilité en fixant des règles de conduite qu'il doit impérativement respecter.

Des contraintes institutionnelles permettraient alors d'ancrer les anticipations des agents économiques. La définition de la politique économique en fonction des règles à l'instar d'une cible d'inflation à 3% et de la limitation du déficit public à 3%, est sensée faciliter les anticipations en créant un environnement stable. Cependant, ces prescriptions ne semblent pas constituer une solution pour certains auteurs, car d'une part, elles peuvent être inefficientes et d'autre part constituer une dictature ` de l'expertise sur la démocratie'. S'agissant de l'inefficience, Taouill (2005) en se basant sur l'économie Marocaine établit que l'application des règles intangibles est largement inefficiente, la maîtrise du déficit et le contrôle de l'inflation sont atteint au détriment de la croissance dans ce pays. Sur le plan démocratique, les critères de surveillances multilatérales établies dans la zone CEMAC, confèrent aux règles d'inflation à 3% et de solde primaire positif ou nul une immunité qui comporte un déficit de démocratie. Car ces règles sont exemptes de tout débat démocratique au sein des pays membres de la CEMAC. Au total donc, l'existence établit des cycles politico-budgétaires au Cameroun ouvre une fenêtre sur la qualité des règles économiques applicables aux pouvoirs publics Camerounais.

Le présent travail de recherche ne saurait prétendre avoir épuisé son sujet. Comme toute entreprise d'Humain, il recèle un certain nombre d'insuffisances qui contribuent à le rendre perfectible et à donner carrière à d'autres travaux. Parmi ces insuffisances nous relevons le déficit de statistiques sur la période 1960-1970, l'absence d'une fonction de popularité pour bien juger les résultats des élections, la non coïncidence entre l'exercice budgétaire et l'année civile. Par ailleurs, la timidité des recherches sur les cycles politico-économiques dans les pays africains et donc la quasi absence d'éléments comparatifs dans notre contexte font largement dépendre notre mémoire d'une littérature encore fortement extravertie.

En définitive, nous souhaiterions que ce premier travail de recherche qui constitue un essai d'analyse de la gestion publique au Cameroun suscite beaucoup d'engouement, d'envie et d'intérêt de notre part pour approfondir les recherches dans ce domaine. /.

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TABLE DES MATIERES

DEDICACES.................................................................................................................I

REMERCIEMENTS........................................................................................................II

SOMMAIRE ............................................................................................................ ..III

RESUME.................................................................................................................. IV

ABSTRACT..................................................................................................................V

LISTES DES SIGLES ET DES ABREVIATIONS...................................................................VI

LISTE DES GRAPHIQUES ............................................................................... ............ VII

LISTE DES TABLEAUX............................................................................................. VIII

INTRODUCTION GENERALE ...........................................................................................1

PREMIERE PARTIE : 11

POLITIQUE BUDGETAIRE ET CYCLE ELECTORAL: DEUX NOTIONS INDISSOCIABLES 11

CHAPITRE I : 13

LA POLITIQUE BUDGETAIRE : FONDEMENT DU CYCLE POLITICO-BUDGETAIRE AU CAMEROUN 13

I : LA MISE EN OEUVRE DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE AU CAMEROUN 13

I.1 LA POLITIQUE BUDGETAIRE UN INSTRUMENT SOUMIS A PLUSIEURS CONTRAINTES 13

I.1.1 INSTRUMENT DE POLITIQUE ECONOMIQUE OU SOUS CATEGORIE DE POLITIQUE ECONOMIQUE 14

I.1.2 UN INSTRUMENT SOUMIS À PLUSIEURS ENTRAVES 14

A-LES LIMITES DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE 15

1-Les anticipations des agents économiques 15

2-L'incohérence temporelle des décisions publiques 15

3-Le pouvoir des parlements démocratiques 16

4-Les délais 16

5-Le principe de cohérence de Timbergen 16

B-LES CONTRAINTES DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE 16

1. Les contraintes internes 17

2- Les contraintes d'ordre externes 17

I.2 - LA POLITIQUE BUDGETAIRE AU CAMEROUN 17

I.2.1- COMPOSANTES ET PRINCIPES BUDGETAIRES AU CAMEROUN 18

A- LES COMPOSANTES DU BUDGET DE L'ETAT 18

a- Les recettes publiques 18

b- Les dépenses publiques 19

B-LES PRINCIPES BUDGETAIRES 20

a- Le budget est un acte de prévision à caractère financier 20

b- Le budget est un acte d'autorisation à caractère politique 20

c- Le budget est un acte périodique 20

d- Le budget est une loi 21

e-Le principe de l'unité et de l'universalité 21

f-Le principe d'équilibre 21

I.2.2- DES CHOIX PUBLICS FORTEMENT INFLUENCES 21

A-L'EFFET DE LA CONJONCTURE 21

1-1970-1985 : U ne politique expansionniste 22

2-De 1985 à la mi- 1994 : Une politique de rigueur 22

3-Depuis la mi-1994 : Une politique de relance 23

B--LES AUTRES FACTEURS 24

1-L'effet d'éviction du service de la dette extérieure 24

2-Des bailleurs de fonds plus présents 25

a-La prépondérance des institutions de Bretton Woods 25

b. Des bailleurs de fonds bilatéraux solidaires des prescriptions du FMI et de la Banque mondiale. 26

3. L'interdépendance des économies nationales dans le cadre de la 26

Zone CEMAC 26

II : EVOLUTION DU BUDGET DE L'ETAT AU CAMEROUN 27

II.1-EVOLUTION DES DEPENSES PUBLIQUES 27

II.1.1-EVOLUTION EN NIVEAU DES DEPENSES PUBLIQUES 27

a- Dépenses Totales 28

b- Dépenses de fonctionnement 28

c- Dépenses d'Investissements 28

II.1.2- EVOLUTION EN TAUX DE CROISSANCE DES DEPENSES PUBLIQUES 29

a- Les Dépenses Totales 29

b- Les Dépenses de fonctionnement 30

c- Les Dépenses d'Investissement 31

II.2- EVOLUTION DES RECETTES PUBLIQUES 33

II.2.1- EVOLUTION EN NIVEAU DES RECETTES BUGETAIRES 33

II.2.2- EVOLUTION EN TAUX DE CROISSANCE DES RECETTES BUDGETAIRES 34

CHAPITRE II : 37

LA MISE EN EVIDENCE DU CYCLE POLITICO-BUDGETAIRE AU CAMEROUN 37

I : DU CYCLE ELECTORAL ET DES CHOIX PUBLICS AU CAMEROUN 38

I .1- DU CYCLE ELECTORAL AU CAMEROUN 38

I.2 : LA NATURE DES CHOIX PUBLICS AU CAMEROUN 41

I. 2.1: DES CHOIX OPPORTUNISTES ET REGULIERS 41

I.2.2 : L'IRRATIONALITE DES ELECTEURS ET UN CADRE INSTITUTIONEL PARTICULIER 43

II : ANALYSE STATISTIQUE DES DONNEES BUDGETAIRES PAR RAPPORT A L'AGENDA ELECTORAL 45

II.1 : LES DEPENSES BUDGETAIRES 45

a-les dépenses militaires 45

b-les dépenses d'éducation 46

Dépenses d'agriculture 47

d-Les dépenses de santé et affaires sociales 48

e-Dépenses de travail et prévoyance sociale 49

II.2 LES RECETTES FISCALES 51

DEUXIEME PARTIE : 53

ANALYSE DU CYCLE POLITICO-BUDGETAIRE AU CAMEROUN 53

CHAPITRE III : 55

LES DETERMINANTS DU CYCLE POLITICO-BUDGETAIRE AU CAMEROUN 55

I: LE CHOIX DU MODELE 55

I. 1 : Choix et définition des variables 55

I 1.1 : La variable dépendante : une variable budgétaire 56

A-Les dépenses 56

a- Les dépenses agricoles 56

b- Les dépenses militaires 56

c- Les dépenses d'éducation 56

d-Les dépenses de santé publique et Affaires sociales 56

e-Les dépenses de travail et de prévoyance sociale 57

B- Les recettes 57

I 1.2 : Les variables explicatives 57

a- La date des élections 57

b-La variable dépendante retardée 58

c-Le trend 58

I.2 : Le modèle économétrique 58

II : ESTIMATION DES RELATIONS ET ANALYSE DES RESULTATS 59

II.1 : TESTS DE DIAGNOSTIC 60

II-1.1 : L'auto corrélation des erreurs et normalité des erreurs 60

Les diagnostics relatifs aux résidus des modèles de régression par les MCO sont centraux dans la mesure où, la normalité et l'autocrrélation des erreurs résultent de nombreux tests et outils statistiques très souvent utilisés. 60

A. NORMALITE DES ERREURS 61

Le problème de normalité des erreurs se pose lorsqu'on souhaite tester la performance du modèle ou de construire l'intervalle de confiance pour effectuer les tests de STUDENT des paramètres .il convient de vérifier la normalité des erreurs. Le cadre le plus formel et adéquat est le test de JARQUE et BERA (1984), fondé sur la notion de Skewness (asymétrie) et Kurtosis (aplatissement). 61

L'examen des résultats du test de Jarque -Bera des figures présentées à l'annexe confirment l'hypothèse H0 de la normalité des erreurs 61

B. AUTOCORRELATION DES ERREURS 61

II.1.2 : La stationnarité des variables 61

II. 2 : ESTIMATION DES RELATIONS 63

II.2.1 : ESTIMATIONS DES DEPENSES 64

B- Interprétation des résultats 64

a- Les dépenses militaires 64

b-Les dépenses de santé et affaires sociales 65

c- Les dépenses agricoles. 65

d- Les dépenses d'Education 65

e- les dépenses de Travail et prévoyance sociale 66

II. 2. 2- ESTIMATION DES RECETTES FISCALES 66

A-Tableau récapitulatif 66

B- Interprétation des résultats 67

CHAPITRE IV : 70

CONSTITUTIONNALISME ECONOMIQUE ET CYCLE POLITICO-BUDGETAIRE AU CAMEROUN 70

I. CONSTITUTIONNALISME ECONOMIQUE : UNE VISION GLOBALE 70

I.1 JUSTIFICATION DES REGLES FIXES 71

I.1.1 INCOHERENCE TEMPORELLE ET INEFFICACITE DES DECISIONS PUBLIQUES 71

I.1.2 INFRACTION ET INSUFFISANCE DES REGLES 73

I.2 CONSTITUTIONNALISME ECONOMIQUE : UNE APPROCHE DISCUTEE 75

II- DECISIONS PUBLIQUES AU CAMEROUN : LA NECESSITE D'UNE NORMALISATION 78

I.1- VIOLATION RECURRENTE ET INSUFFISANCE DES REGLES EXISTANTES AU CAMEROUN 78

II.2 DES REGLES PLUS CONTRAIGNANTES ET PLUS ADAPTEES AU CONTEXTE CAMEROUNAIS 81

CONCLUSION GENERALE 86

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 90

Tableau 1: Dates des différents types d'élections au Cameroun : (1960-2002) 40

Tableau 2 : Résultats des tests de stationnarité 63

Tableau 3 : Estimation des dépenses budgétaires 64

Tableau 4 : estimation des recettes fiscales 67

Graphique 1 : Evolution en niveau des dépenses Totales, d'investissement et de fonctionnement 28

Graphique 2 : Evolution en taux de croissance des dépenses totales 29

Graphique 3 : Evolution en taux de croissance des dépenses de fonctionnement 30

Graphique 4: Evolution en taux de croissance des dépenses d'investissement 31

Graphique 5 : Evolution en niveau des taux des recettes publiques 34

Graphique 6 : Evolution en taux de croissance des recettes budgétaires 34

Graphique 7 : Variations des dépenses militaires par rapport à l'agenda électoral 46

Graphique 8 : Variations des dépenses d'éducation par rapport à l'agenda électoral 47

Graphique 9 : Variations des dépenses agricoles par rapport à l'agenda électoral 48

Graphique 10 : Variations des dépenses de santé et affaires sociales par rapport à l'agenda électoral 49

Graphique 11 : Variations des dépenses de travail et de prévoyance sociale par rapport à l'agenda électoral 50

Graphique 12 : Variations des recettes fiscales par rapport à l'agenda électoral 51

PREMIERE PARTIE : 11

POLITIQUE BUDGETAIRE ET CYCLE ELECTORAL: DEUX NOTIONS INDISSOCIABLES 11

CHAPITRE I : 13

LA POLITIQUE BUDGETAIRE : FONDEMENT DU CYCLE POLITICO-BUDGETAIRE AU CAMEROUN 13

I : LA MISE EN OEUVRE DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE AU CAMEROUN 13

II : EVOLUTION DU BUDGET DE L'ETAT AU CAMEROUN 27

CHAPITRE II : 37

LA MISE EN EVIDENCE DU CYCLE POLITICO-BUDGETAIRE AU CAMEROUN 37

I : DU CYCLE ELECTORAL ET DES CHOIX PUBLICS AU CAMEROUN 38

II : ANALYSE STATISTIQUE DES DONNEES BUDGETAIRES PAR RAPPORT A L'AGENDA ELECTORAL 45

DEUXIEME PARTIE : 53

ANALYSE DU CYCLE POLITICO-BUDGETAIRE AU CAMEROUN 53

CHAPITRE III : 55

LES DETERMINANTS DU CYCLE POLITICO-BUDGETAIRE AU CAMEROUN 55

I: LE CHOIX DU MODELE 55

II : ESTIMATION DES RELATIONS ET ANALYSE DES RESULTATS 59

CHAPITRE IV : 70

CONSTITUTIONNALISME ECONOMIQUE ET CYCLE POLITICO-BUDGETAIRE AU CAMEROUN 70

I. CONSTITUTIONNALISME ECONOMIQUE : UNE VISION GLOBALE 70

II- DECISIONS PUBLIQUES AU CAMEROUN : LA NECESSITE D'UNE NORMALISATION 78

CONCLUSION GENERALE 86

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 90

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe