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L'UDC de C. Blocher: l'extrême droite au coeur de la concordance helvétique?

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par Julien Vlassenbroek
Université Libre de Bruxelles - Licence en sciences politiques 2004
  

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Table des matières

1. Introduction 3

1.1. Présentation du sujet et hypothèse de départ 3

1.2. Structure et méthodologie 4

1.3. Les choix méthodologiques 5

1.3.1. Le choix du label «extrême droite» 5

1.3.2. Le choix de la focalisation sur l'aspect idéologique 10

2. Les principaux cadres théoriques utilisés : exposés synthétiques 12

2. 1. Le cadre théorique développé par Pierro Ignazi 12

2. 2. Le cadre théorique développé par Paul Taggart 15

2. 3. Le cadre théorique développé par Jean-Yves Camus 16

2. 4. Le cadre théorique développé par Cas Mudde 18

2. 5. Le cadre théorique développé par Herbert Kitschelt 21

3. Déterminer l'identité idéologique de l'UDC 23

3. 1. Les difficultés inhérentes au système politique suisse 23

3. 2. Le leadership indiscutable de la section zurichoise 25

4. Les dimensions idéologiques de l'UDC : constats empiriques et analyses 27

4. 1. La dimension anti-système 27

4.1.1. Les élites, mères de tous les vices 29

4.1.2. Les élites sont gangrenées par le socialisme 32

4.1.3. Confrontation des constatations empiriques aux modèles théoriques et analyses 36

4.1.3.1. L'antisystémisme dans le cadre théorique développé par Pierro Ignazi 37

4.1.3.2. L'antisystémisme dans le cadre théorique développé par Paul Taggart 39

4.1.3.3. L'antisystémisme dans le cadre théorique développé par Jean-Yves Camus 40

4.1.3.4. L'antisystémisme dans le cadre théorique développé par Cas Mudde 41

4.1.3.5. L'antisystémisme dans le cadre théorique développé par Herbert Kitschelt 42

4. 2. La dimension nationaliste 43

4.2.1. Un anti-supranationalisme radical 44

4.2.1.1. Les arguments anti-supranationalistes de l'UDC 45

4.2.2. Un parti xénophobe 54

4.2.2.1. Les étrangers sont des criminels et des profiteurs 57

4.2.2.2. Les étrangers menacent la paix sociale et la cohérence nationale 59

4.2.2.3. Menaces sur la culture suisse : les assimilables et les non-assimilables 61

4.2.2.4. Les solutions de l'UDC 63

4.2.3. Confrontation des constatations empiriques aux modèles théoriques et analyses 66

4.2.3.1. Le nationalisme dans le cadre théorique développé par Pierro Ignazi 68

4.2.3.2. Le nationalisme dans le cadre théorique développé par Paul Taggart 71

4.2.3.3. Le nationalisme dans le cadre théorique développé par Jean-Yves Camus 72

4.2.3.4. Le nationalisme dans le cadre théorique développé par Cas Mudde 75

4.2.3.5. Le nationalisme dans le cadre théorique développé par Herbert Kitschelt 78

4.3. La dimension conservatrice et sécuritaire 79

4.3.1. La sécurité doit être garantie par la répression : zéro tolérance 80

4.3.2. Les fruits pourris de 68 et de la mondialisation : la décadence des moeurs 82

4.3.3. Confrontation des constatations empiriques aux modèles théoriques et analyses 84

4.3.3.1. La dimension conservatrice et sécuritaire dans le cadre théorique développé par Pierro Ignazi 85

4.3.3.2. La dimension conservatrice et sécuritaire dans le cadre théorique développé par Paul Taggart 87

4.3.3.3. La dimension conservatrice et sécuritaire dans le cadre théorique développé par Jean-Yves Camus 89

4.3.3.4. La dimension conservatrice et sécuritaire dans le cadre théorique développé par Cas Mudde 89

4.3.3.5. La dimension conservatrice et sécuritaire dans le cadre théorique développé par Herbert Kitschelt 91

4.4. Ultralibéralisme et antifiscalisme radical 92

4.4.1. Un antifiscalisme radical 93

4.4.2. Vers un abandon de l'Etat social 94

4.4.2.1. Responsabilité individuelle et lutte contre les abus 94

4.4.2.2. La solidarité atomisée : solidarité bien ordonnée... 95

4.4.2.3. Tout ce que le secteur privé peut faire doit lui être confié 97

4.4.3. Non à l'interventionnisme étatique : laissez faire le marché 98

4.4.3.1. Les arguments économiques et sociaux 98

4.4.3.2. Les arguments philosophiques, essentialistes et d'autorité 99

4.4.4. Confrontation des constatations empiriques aux modèles théoriques et analyses 100

4.4.4.1. La dimension ultralibérale dans le cadre théorique développé par Pierro Ignazi 102

4.4.4.2. La dimension ultralibérale dans le cadre théorique développé par Paul Taggart 103

4.4.4.3. La dimension ultralibérale dans le cadre théorique développé par Jean-Yves Camus 104

4.4.4.4. La dimension ultralibérale dans le cadre théorique développé par Cas Mudde 105

4.4.4.5. La dimension ultralibérale dans le cadre théorique développé par Herbert Kitschelt 106

5. Conclusion 107

5.1. Mettre à jour l'idéologie de l'UDC blochérienne 107

5.1.2. Les dimensions idéologiques de l'UDC 108

5.2. Le rapport UDC - extrême droite 109

5.2.1. L'UDC dans le cadre théorique de Pierro Ignazi 109

5.2.2. L'UDC dans le cadre théorique de Paul Taggart 112

5.2.3. L'UDC dans le cadre théorique de Jean-Yves Camus 116

5.2.4. L'UDC dans le cadre théorique de Cas Mudde 117

5.2.5. L'UDC dans le cadre théorique de Herbert Kitschelt 119

5.2.6. La conception de Mazzoleni : l'UDC n'est pas un parti d'extrême droite 122

5.3. Conclusion générale : l'UDC est un parti d'extrême droite 124

BIBLIOGRAPHIE 127

Ouvrages 127

Articles de médias spécialisés 131

Principaux articles de médias généralistes 136

Autres types de documents utilisés 138

1. Introduction

1.1. Présentation du sujet et hypothèse de départ

Le «raz de marée»1(*) électoral qu'a provoqué l'Union Démocratique du Centre (UDC) en devenant, lors des législatives de 1999, le premier parti de Suisse (avec 23% des voix), sous l'impulsion de son «leader populiste»2(*), Christoph Blocher a été amplifié à l'occasion du scrutin d'octobre 2003 (27,7%).

Ce «nouveau raz de marée»3(*), a impliqué une modification de la fameuse « formule magique » helvétique, en vigueur depuis 1959, dans un pays caractérisé par sa stabilité politique, peu coutumier des bouleversements de ce genre, mais dont certains politologues pressentaient l'usure institutionnelle4(*). C'est donc un évènement majeur de l'histoire politique suisse de l'après-guerre qui vient de se dérouler. Ce sont notamment l'importance de ces succès historiques et leurs conséquences, qui m'ont poussé à étudier de plus près ce parti afin d'en déterminer plus précisément la nature idéologique. «L'UDC est-elle une formation 'extrême droite ?», voilà la question à laquelle je vais tenter de répondre au cours de ce travail. Y parvenir ne sera pas tâche aisée. En effet, plusieurs difficultés se présentent, dont la principale tient sans doute à l'absence d'une définition scientifique de l'extrême droite qui fasse consensus, ce qui prive a priori les chercheurs d'un cadre de référence précis pour répondre à ce type de question (cf. infra, point 1.3.1.). Difficile dès lors de savoir si le populisme de l'UDC est un «danger plus sournois parce que moins criard»5(*) que l'extrême droite historique ou néofasciste, ou si l'on crie au loup sans raison lorsqu'on qualifie ce parti d'extrême droite.

On partira de l'hypothèse selon laquelle nous avons affaire à un parti qui, reprenant des éléments importants de l'idéologie d'extrême droite ainsi que des thèmes et des techniques discursives populistes propres à ce courant, peut dans une certaine mesure, être considéré comme faisant partie de cette famille politique. D'autant que Kris Deschouwer relève que dans «les différents écrits sur le sujet [l'extrême droite en Europe]»6(*), le «changement le plus récent et le plus frappant»7(*), à l'égard des listes de partis européens appartenant à cette mouvance, est l'inclusion de l'UDC «au sein des partis populistes d'extrême droite»8(*).

Pourtant une récente monographie consacrée à la «`'nouvelle'' UDC»9(*) débouchait sur la conclusion que le concept d'extrême droite s'avère «peu satisfaisant»10(*) pour qualifier ce parti. Les rapports UDC/extrémisme de droite apparaissent donc a priori assez complexes.

* 1 B. SCHAAD, «Jusqu'où ira-t-il ?», l'Hebdo, Lausanne, 28 octobre 1999, page www.webdo.ch/hebdo/hebdo_1999/hebdo_43/dossier_intro_43.html

* 2 U. ALTERMATT et H. KRIESI (ed.), «L'extrême droite en Suisse», éditions universitaires de Fribourg, Fribourg, 1995, p. 220.

* 3 A. BRON, «Le PDC et les radicaux sombrent face à l'UDC», Tribune de Genève, 20 octobre 2003, consulté sur www.tribunedegeneve.ch, url : www.tribunedegeneve.ch/accueil/dossiers/titre_dossier/article/index.php?Page_ID=5340&article_ID=19386

* 4 Voir H. KRIESI, «Le système politique suisse», Economica, Paris, 1995, p. 2.

* 5 Ibid.

* 6 K. DESCHOUWER, «Unité et diversité de l'extrême droite européenne», Politique, Bruxelles, n° 21, novembre 2001, P. 10.

* 7 Ibid.

* 8 Ibid.

* 9 O. MAZZOLENI, «Nationalisme et populisme en Suisse. La radicalisation de la `'nouvelle'' UDC», Presses polytechniques et universitaires romandes, Le savoir suisse, Lausanne, 2003.

* 10 Ibid., p. 126.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci